Voir la version complète : Enfant constamment en crise..
Bonsoir les filles,
Je suis présentement titulaire d'un groupe de 2 ans.
Je viens de passer une semaine plutôt intense..
J'ai un coco constamment en crise pour un oui ou pour un non. Exemple : Tout les amis ont eu leur fromage au repas et il ne me reste que ma portion à moi. Elle m'en demande encore. Je lui réponds que je sais qu'elle aime ça mais que ce qui reste est pour moi car moi aussi j'ai faim. Bien sûr, crise, hurlements...
D'autres situations comme l'habillement, une intervention lors d'un comportement inapproprié (Tape, pousse etc..), une consigne qui ne lui convient pas, etc.. amènent son lot de crises et de hurlements. Les crises peuvent être longues..
J'ai essayé de la mettre dans le petit coin calme et d'ignorer le comportement, de la consoler ( elle se débat, nous pince et j'ai même reçu un coup de pied au visage..), de lui changer les idées et de souligner les moments agréables mais rien n'y fait et je me sens découragée :(
Des conseils les filles ?
Le fameux terrible 2 n'est pas un mythe. Certains enfants s'affirment de façon plus intense que d'autres. La constance, la patience et le temps seront tes meilleurs alliés.
Je suis quand restée un peu bouche-bée sur l'exemple de la crise pour le bout de fromage. Personnellement, quand un enfant a encore faim, je lui donne un petit quelque chose de plus. Je comprends qu'en installation, les portions sont plus rationnées qu'en milieu familial, mais je lui aurais quand même offert un petit morceau de pain ou un verre de lait, s'il ne restait plus de fromage.
Pour le reste des exemples, sans ignorer les crises, je n'en ferais pas un plat.
Exemple; elle n'est pas contente lors de l'habillement? "Je comprends que c'est long et difficile de t'habiller, mais on va tous réussir et quand on sera dehors, tu seras heureuse. Je sais que tu vas y arriver, essaie de le faire en parlant doucement pour que ce soit plus facile"...
Elle pousse, frappe; "Ici, on est doux avec les autres. Jamais tu n'auras le droit de pousser ou frapper les autres, même si tu es fâchée ou triste. Je comprends que tu veux être seule, tu peux aller un peu plus loin. Je comprends que tu voudrais le même jouet, mais tu dois attendre ton tour. Je comprends que ton ami préfère jouer aux autos qu'avec toi, tu peux aller gentiment voir un autre ami...". Si ça se répète sans cesse, tu peux lui dire qu'elle doit rester près de toi le temps qu'elle soit capable de jouer gentiment avec les autres...
Une consigne ne lui plaît pas; lui rapeler que ce sera toujours pareil; "ici, on lave nos mains pour avoir les mains propres avant de manger même si tu préfères ne pas le faire, ici, on marche dans le local pour que tout le monde soit en sécurité, ici, on fait des dessins assis à la table pour que les murs et les planchers restent propres...
Elle va sûrement continuer à s'opposer, à crier, mais petit à petit, elle comprendra exactement ce qu'on attend d'elle et les crises seront moins fréquentes.
Le fameux terrible 2 n'est pas un mythe. Certains enfants s'affirment de façon plus intense que d'autres. La constance, la patience et le temps seront tes meilleurs alliés.
Je suis quand restée un peu bouche-bée sur l'exemple de la crise pour le bout de fromage. Personnellement, quand un enfant a encore faim, je lui donne un petit quelque chose de plus. Je comprends qu'en installation, les portions sont plus rationnées qu'en milieu familial, mais je lui aurais quand même offert un petit morceau de pain ou un verre de lait, s'il ne restait plus de fromage.
Pour le reste des exemples, sans ignorer les crises, je n'en ferais pas un plat.
Exemple; elle n'est pas contente lors de l'habillement? "Je comprends que c'est long et difficile de t'habiller, mais on va tous réussir et quand on sera dehors, tu seras heureuse. Je sais que tu vas y arriver, essaie de le faire en parlant doucement pour que ce soit plus facile"...
Elle pousse, frappe; "Ici, on est doux avec les autres. Jamais tu n'auras le droit de pousser ou frapper les autres, même si tu es fâchée ou triste. Je comprends que tu veux être seule, tu peux aller un peu plus loin. Je comprends que tu voudrais le même jouet, mais tu dois attendre ton tour. Je comprends que ton ami préfère jouer aux autos qu'avec toi, tu peux aller gentiment voir un autre ami...". Si ça se répète sans cesse, tu peux lui dire qu'elle doit rester près de toi le temps qu'elle soit capable de jouer gentiment avec les autres...
Une consigne ne lui plaît pas; lui rapeler que ce sera toujours pareil; "ici, on lave nos mains pour avoir les mains propres avant de manger même si tu préfères ne pas le faire, ici, on marche dans le local pour que tout le monde soit en sécurité, ici, on fait des dessins assis à la table pour que les murs et les planchers restent propres...
Elle va sûrement continuer à s'opposer, à crier, mais petit à petit, elle comprendra exactement ce qu'on attend d'elle et les crises seront moins fréquentes.
Merci pour les conseils ! C'est de cette façon que je travaille déjà alors je vais continuer comme ça et espérer qu'avec le temps, les choses s'améliorent... J'encourage, accompagne, soutien, mets des mots sur ce qu'elle ressent, souligne les réussites, l'aide à s'exprimer avec des mots (On s'entend, elle a deux ans alors selon le vocabulaire acquis et les capacités de l'enfant.. )
Pour ce qui est de la nourriture, elle quand même eu une tranche de pain complète (Pain brun) et du lait, en plus de son fromage et de sa soupe (2 fois )... Pour terminer avec un bol de compote.. Je ne pense pas qu'elle serait morte de faim. ;)
Charlie Angel
13/11/2016, 17:47
Le fameux terrible 2 n'est pas un mythe. Certains enfants s'affirment de façon plus intense que d'autres. La constance, la patience et le temps seront tes meilleurs alliés.
Je suis quand restée un peu bouche-bée sur l'exemple de la crise pour le bout de fromage. Personnellement, quand un enfant a encore faim, je lui donne un petit quelque chose de plus. Je comprends qu'en installation, les portions sont plus rationnées qu'en milieu familial, mais je lui aurais quand même offert un petit morceau de pain ou un verre de lait, s'il ne restait plus de fromage.
Pour le reste des exemples, sans ignorer les crises, je n'en ferais pas un plat.
Exemple; elle n'est pas contente lors de l'habillement? "Je comprends que c'est long et difficile de t'habiller, mais on va tous réussir et quand on sera dehors, tu seras heureuse. Je sais que tu vas y arriver, essaie de le faire en parlant doucement pour que ce soit plus facile"...
Elle pousse, frappe; "Ici, on est doux avec les autres. Jamais tu n'auras le droit de pousser ou frapper les autres, même si tu es fâchée ou triste. Je comprends que tu veux être seule, tu peux aller un peu plus loin. Je comprends que tu voudrais le même jouet, mais tu dois attendre ton tour. Je comprends que ton ami préfère jouer aux autos qu'avec toi, tu peux aller gentiment voir un autre ami...". Si ça se répète sans cesse, tu peux lui dire qu'elle doit rester près de toi le temps qu'elle soit capable de jouer gentiment avec les autres...
Une consigne ne lui plaît pas; lui rapeler que ce sera toujours pareil; "ici, on lave nos mains pour avoir les mains propres avant de manger même si tu préfères ne pas le faire, ici, on marche dans le local pour que tout le monde soit en sécurité, ici, on fait des dessins assis à la table pour que les murs et les planchers restent propres...
Elle va sûrement continuer à s'opposer, à crier, mais petit à petit, elle comprendra exactement ce qu'on attend d'elle et les crises seront moins fréquentes.
J'abonde dans le meme sens qu'Azana. Si elle te frappe, tiens ses mains en lui disant que tu ne la laissera pas te frapper. Elle ne sera pas contente maisn continue. Elle pourra aussi en faire une crise... bien accompagne la dans sa crise. C'est sa façon a elle d'entrer en relation avec les gens.. Par accompagner j'entends tu la garde pres de toi ( tiens la contre toi) et laisse la pleurer et crier. Attend qu'elle se calme avant de la laisser aller. Elle fera sûrement une crise qui pourra durer jusqu'à 30 minutes et peut être plus( c'est a dire qu'elle ira jusqu'au bout de sa colère, ce qui ne peut être que bénéfique pour elle). Je suis persuadée que par la suite , ses crises vont diminuer car elle saura que ce n,est pas nécessaire de le faire ainsi avec toi.
Ne te laisse pas distraire par le regarde des adultes qui viendraient voir ce qui se passe. Ce que tu fais a cet enfant équivaut a lui tendre une échelle pour sortir d'un trou( empathie) alors qu'elle a l'habitude que les gens sautent avec elle dans le trou( sympathie).
Je veux juste te spécifier que c'est extrêmement vidant pour l'adulte et pour l'enfant d'aller au bout d'une colère. Mais ca en vaut la peine.
Charlie Angel
13/11/2016, 17:55
Je peux aussi te suggérer ceci
http://apprendreaeduquer.fr/faire-face-colere-enfants-sans-senerver/
http://apprendreaeduquer.fr/reagir-aux-oppositions-des-enfants/
http://apprendreaeduquer.fr/rediriger-les-comportements-des-enfants/
http://apprendreaeduquer.fr/faire-face-aux-crises-des-enfants-autrement-raisonner-en-termes-de-besoins-et-dattachement/
Je veux juste te spécifier que c'est extrêmement vidant pour l'adulte et pour l'enfant d'aller au bout d'une colère. Mais ca en vaut la peine.
Ho que c'est vrai cette phrase!!!
Tholianne
14/11/2016, 08:31
Est-ce que c'est une nouveauté que l'enfant soit comme ça? Peut-être y a-t-il un événement qui puisse expliquer les comportements de l'enfant?
Personnellement, j'ai un enfant qui a des parents séparés. J'avais remarqué un changement assez drastique dans le comportement. À force de parler avec les parents (séparément) j'ai appris que chez papa, l'enfant était passé du co-dodo avec papa à son lit dans sa chambre puisque papa avait maintenant une nouvelle conjointe. Bien sûr ça n'enlève pas le comportement plus difficile de l'enfant mais ça l'explique un peu.
Charlie Angel
14/11/2016, 18:41
Est-ce que c'est une nouveauté que l'enfant soit comme ça? Peut-être y a-t-il un événement qui puisse expliquer les comportements de l'enfant?
Personnellement, j'ai un enfant qui a des parents séparés. J'avais remarqué un changement assez drastique dans le comportement. À force de parler avec les parents (séparément) j'ai appris que chez papa, l'enfant était passé du co-dodo avec papa à son lit dans sa chambre puisque papa avait maintenant une nouvelle conjointe. Bien sûr ça n'enlève pas le comportement plus difficile de l'enfant mais ça l'explique un peu.
tu as tout a fait raison.Au CPE on nomme ces changements a l'enfants ( c'est vrai maman et papa ne vivent plus ensemble mais ils t'aiment toujours. C'est difficile , il y a du nouveau chez vous etc.... Mais ici c'est toujours pareil avec tes amis. Meme si tu vis des choses différents, ca ne te donne pas le droit de crier, taper, faire des crimes mais je comprends que tu trouve ca difficile).