PDA

Voir la version complète : Ces enfants malades de leurs parents


YING YANG
26/05/2013, 13:28
Ces enfants malades de leurs parents

Auteur(s): Anne Ancelin Schütezenberger & Ghislain Devroede -

Tous les enfants sont en résonance avec leurs parents… pour le meilleur et pour le pire.

Les problèmes familiaux non résolus, les blessures non verbalisées, les secrets que l’on croit bien à tort hermétiquement cachés, sont autant de sources de difficultés pour les nouvelles générations.

Cela est vrai dans des situations dramatiques comme les guerres, la maladie ou la mort de proches pour lesquels le deuil n’a pas été accompli, les carences affectives graves ou les séparations brutales.

Mais, et cela, les travailleurs sociaux le vérifient au quotidien, cela se passe bien plus couramment encore : les enfants sont comme des éponges, absorbant tout ce qui vient de leur environnement et exprimant au travers de leur corps les souffrances, angoisses et mal-être des adultes qui les entourent.

Là où l’esprit peut tenter, et parfois réussir à s’échapper, l’organisme, lui, ne ment pas. L’inconscient a bonne mémoire et sait inscrire physiquement les traumatismes qui n’ont pu être parlés, digérés et métabolisés. Des enfants peuvent apprendre à avoir mal au ventre, à être constipés, à avoir de la diarrhée, en tentant d’imiter ce qui fait souffrir leurs parents. Mais peut-on aller jusqu’à parler de transmission intergénérationnelle, le corps de l’enfant, du petit-enfant ou de l’arrière-petit-enfant devenant alors le langage de l’ancêtre blessé, le porte-parole des meurtrissures qui l’ont atteint ?

C’est en tout cas l’hypothèse des auteurs. Il est vrai que certaines coïncidences sont troublantes comme cette femme qui fait un malaise, la rendant provisoirement muette, dix ans, jour pour jour, après l’attaque cérébrale qui avait terrassé son père ou encore cet homme dont l’ancêtre avait été guillotiné et qui décédera… d’un cancer du cou ! Il serait bien prétentieux de n’y voir que le fruit du hasard, tout autant que téméraire de prétendre ex cathedra qu’il y a là un rapport linéaire de cause à effet. Établir, à ce propos, une hypothèse scientifique, signifierait passer par deux types d’expérimentations.

Soit, identifier une cohorte de femmes ayant subi un abus sexuel et surtout ne pas les aider, afin d’étudier les effets produits sur leur descendance. Soit, repérer des enfants souffrant de troubles digestifs et établir dans quelle proportion leurs parents ont été abusés sexuellement.
Impossible et proprement inacceptable, dans un cas comme dans l’autre. Restent ces anecdotes troublantes dont l’ouvrage, présenté ici, fourmille. Les loyautés familiales invisibles, expliquent les auteurs, amèneraient, par exemple, à une fragilisation susceptible de provoquer de véritables syndromes d’anniversaire, le sujet répétant les mêmes symptômes de son parent au même âge ou de la transmission des non-dits, sous forme de somatisation. Questionnements qui pour être avancés avec prudence ne le sont pas moins avec conviction.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Ancelin_Sch%C3%BCtzenberger

PHANILIPRIX
26/05/2013, 15:43
Quand j'étais jeune ma grand-maman habitait avec nous et elle était tellement anxieuse elle voyait du danger partout même là où il n'y en avait pas et elle répétait toujours ''haaa Phanie tsé maman prend le métro et c'est dangereux'' ma mère me disait toujours qu'elle arrivait à 5h-5h14 bin je vous jure que à 5h15 je commençait à me sentir mal et j'allais jusqu'à vomir tellement j'étais anxieuse de voir qu'il était 5h25 et que probablement il était arrivé malheur à ma maman... j'ai été diagnostiqué comme souffrante de spasmes nerveux à l'âge de 3 ans 1/2.

Je ne dormais pas si ma mère n'était pas là, je demandais constamment à ma gardienne de me rassurer jusqu'au jour ou ma grand-mère est entrée à l'hôpital, elle n'est jamais revenu à la maison. Ma mère qui a toujours raison en passant me dit toujours de me pas m'entourer de gens contrôlant.

J'ai 2 filles et cette année ma plus vieille a commencé le secondaire et j,avoue que je me suis raisonnée à quelques reprises pour la laisser aller et lui faire confiance, mon chum me répétait toujours Phanie arrête de paniquer c'est toi qui l'a élevé elle est mature elle sait quoi faire... à sa fête elle nous a demandé un cellulaire pour pouvoir nous appeler quand elle change d'endroit. Faut éviter de transmettre nos peurs et nos ''failures'' (désolé pour l'anglissisme) à nos enfants et donnons-leurs les outils dont ils ont besoin... papa m'a aussi dit que si j'ai un problème c'est à moi de consulter et non à mes filles de subir mes peurs... Il a tout a fait raison.

YING YANG
26/05/2013, 17:46
Bonsoir PHANILIPRIX,
En toute simplicité, je te fais un:glomp::thumbup:
Bonne soirée. Quand j'étais jeune ma grand-maman habitait avec nous et elle était tellement anxieuse elle voyait du danger partout même là où il n'y en avait pas et elle répétait toujours ''haaa Phanie tsé maman prend le métro et c'est dangereux'' ma mère me disait toujours qu'elle arrivait à 5h-5h14 bin je vous jure que à 5h15 je commençait à me sentir mal et j'allais jusqu'à vomir tellement j'étais anxieuse de voir qu'il était 5h25 et que probablement il était arrivé malheur à ma maman... j'ai été diagnostiqué comme souffrante de spasmes nerveux à l'âge de 3 ans 1/2.

Je ne dormais pas si ma mère n'était pas là, je demandais constamment à ma gardienne de me rassurer jusqu'au jour ou ma grand-mère est entrée à l'hôpital, elle n'est jamais revenu à la maison. Ma mère qui a toujours raison en passant me dit toujours de me pas m'entourer de gens contrôlant.

J'ai 2 filles et cette année ma plus vieille a commencé le secondaire et j,avoue que je me suis raisonnée à quelques reprises pour la laisser aller et lui faire confiance, mon chum me répétait toujours Phanie arrête de paniquer c'est toi qui l'a élevé elle est mature elle sait quoi faire... à sa fête elle nous a demandé un cellulaire pour pouvoir nous appeler quand elle change d'endroit. Faut éviter de transmettre nos peurs et nos ''failures'' (désolé pour l'anglissisme) à nos enfants et donnons-leurs les outils dont ils ont besoin... papa m'a aussi dit que si j'ai un problème c'est à moi de consulter et non à mes filles de subir mes peurs... Il a tout a fait raison.

Tatie Gege
27/05/2013, 07:56
J'avais déjà entendu parler...et malheureusement, vu ce genre de situation arrivé ! :( C'est particulièrement malheureux. Merci pour ton partage YING YANG.

Thalye
27/05/2013, 08:07
J'ai une amie comme ça....sa fille a 20 ans, elle lui parle encore comme si c'était un bébé. Elle la couve, c,est épouvantable!! Moi je suis peut-être trop "lousse"...mais oufff!!! Par chance j'ai pas eu une mère de même!! Moi j'suis quelqu'un qui a besoin d'air, qui est indépendante, je fais mes affaires toute seule. Avoir eu quelqu'un sur mon dos sans arrêt, qui me "watch", qui me fait des peurs, j'pense que ça n'aurait pas marché!!! :-)