Voir la version complète : Mauvaise intégration à la garderie: pleurs constants
Je suis découragée et je recherche une solution au problème suivant: ma fille de 12 mois a commencé la garderie (MF) il y a 7 semaines et depuis, elle pleure à journée longue. Très souvent, elle pleure du matin au soir, bien que parfois elle se calme après la sieste de l'après-midi.
Tout porte à croire qu'il s'agit d'une insécurité profonde causée par mon absence. Depuis 1 mois, mon bébé s'est transformé en bébé à bras. Elle veut très souvent être portée (ce qui l'indifférait plutôt avant). Elle veut constamment que la gardienne l'ait dans ses bras et alors, elle se calme. Mais la gardienne ne peut évidemment pas le faire souvent, car elle a 5 autres enfants dont elle doit s'occuper. Depuis quelques jours, la gardienne a cessé de la prendre dans ses bras, car ma fille hurlait encore plus fort lorsqu'elle était reposée à terre. Elle m'a d'ailleurs conseillé de faire de même à la maison, pour l'habituer à ne pas être prise au moindre souci (je ne suis pas certaine de ce dernier point, mais passons).
Pourtant, elle a été gardé par plusieurs personnes (de quelques heures à 24h) avant son entrée en garderie et ça s'était toujours bien passé (aucun problème). Nous l'avons sortie souvent et sociabilisée; d'ailleurs, elle adore les autres enfants de la garderie et aime bien aller les voir pour jouer avec eux, mais on dirait qu'il faudrait que la gardienne soit toujours derrière elle pour qu'elle soit rassurée.
Bref, je ne sais plus quoi faire: tout le monde dit que ça passe avec le temps, ce type de comportement, mais ça fait déjà 7 semaines et ça empire; au début, ça allait bien, puis une journée sur deux seulement, et maintenant, depuis deux semaines, c'est tous les jours!
Avant qu'on me pose les questions suivantes: non, il n'y a eu aucun changement dans sa vie (en-dehors de la garderie), elle a commencé progressivement (3 jours/semaine), elle y va 4 jours par semaine, elle n'a aucun objet transitionnel pour se rassurer là-bas (elle n'en a jamais eu).
Bref, je crois que notre gardienne va bientôt nous lâcher, car ma fille pleure trop. Je recherche donc une solution pour régler cette situation très problématique. :confused:
Rassurez-vous, il n'y a rien d'anormal chez votre bébé. Tous les bébés sont différents. Certains prendront quelques jours avant d'avoir confiance en la responsable en service de garde, et d'autres prendront des mois!!!
Si votre rsg vous laisse tomber, c'est qu'elle ne sait pas ce qu'elle fait; votre bébé serait mieux ailleurs!
J'ai un garçon qui est arrivé ici il y a 2 ans alors qu'il avait 13 mois. Il a hurlé et a refusé TOUT contact avec moi et les autres enfants pendant au moins 2 mois! Le SEUL temps où il ne pleurait pas était lorsqu'il s'endormait, épuisé.
Après 2 mois, il pleurait seulement 10-15 minutes après le départ de sa mère mais commençait tranquillement à me faire confiance. Puis, il a commencé à jouer à côté des autres.
Aujourd'hui, il a 3 ans. Il est encore très sensible, mais c'est un garçon d'une grande douceur, taquin et drôle. Ça valait vraiment la peine de l'investir.
Je n'ai aucun problème avec "les bébés à bras". Avec un porte-bébé, on peut pratiquement tout faire...
Les enfants qui sont solidement attachés à leurs parents doivent seulement apprendre à faire confiance à d'autres adultes responsables quand leur parents sont absents. Et c'est aux adultes responsables de travailler cette relation...
Bonne chance.
Marie-fleur
06/07/2017, 21:49
"Depuis quelques jours, la gardienne a cessé de la prendre dans ses bras, car ma fille hurlait encore plus fort lorsqu'elle était reposée à terre. Elle m'a d'ailleurs conseillé de faire de même à la maison, pour l'habituer à ne pas être prise au moindre souci (je ne suis pas certaine de ce dernier point, mais passons). "
L'habituer à ne pas être pris au moindre souci c'est correct. Par contre, j'espère qu'elle ne te demande pas de cesser autant que possible de la prendre dans tes bras... parce que si elle demande beaucoup les bras ces temps-ci, c'est sûrement qu'elle en a besoin. Et si elle en a besoin et que partout où elle va tout le monde font attention de pas trop lui donner d'affection physique... son besoin ne disparaitra pas. Soit elle va le demander encore plus... ou elle n'osera plus le demander tout en ressentant le besoin.
D'ailleurs, c'est aux parents de donner le plus gros de cette affection pour pas que l'enfant en ait besoin lorsqu'il sort de la maison. C'est pourquoi j'ai trouvé toujours un peu étrange que des éducatrices demandent de limiter les bras à la maison dans l'espoir que ça diminue dans leur service de garde. Sauf que le problème est que si le langage premier d'amour de cet enfant est justement par les colleux-bisous... bien cet enfant risque de ne pas se sentir aimé. Même si c'est faux. De plus, j'ai pour mon dire que plus tu te sens plein d'amour, moins tu en demande aux autres. Pas l'inverse. Non?
En 2k, n'aie pas peur de suivre ton coeur à propos de ta fille. Tu sais davantage ce dont ta fille a besoin à la maison. Et si la responsable du service de garde baisse vraiment les bras, dis-toi que c'est peut-être pour le mieux si ce n'est pas la bonne personne. Mais peut-être aussi que ça va se replacer rapidement.
Marie-fleur
06/07/2017, 21:57
pour ceux qui se demandent ce que je veux dire par languages d'amour:
http://www.les-supers-parents.com/connaissez-vous-le-langages-d-amour-prefere-de-vos-enfants/
sansdrap
07/07/2017, 05:07
Du déjà vu par ici! Il ne faut pas se decourager..2 cocos m'ont déjà fait ça pendant environ 2mois. Oui c'est long et quelques fois décourageant mais bon, ils ne vivent pas tous leur angoisse de la même façon. Voici ma technique avec mes poupons en integration: premièrent si l'enfant à besoin de bras je lui offre volontiers ,c'est sûr que durant cette période les activités changent quelques peu, pas facile avec bébé dans les bras . Même si on met de côté certaine activités pour un bout, les autres s'en porteront pas plus mal car au moins bébé ne pleurera pas tout le temp..ce qui à la longue peut être irritant pour eux aussi en passant! Alors on fait des jeux au sol avec bébé sur moi, tranquillement bébé s'habitue à être entre nos jambe,puis à côté de nous. Si possible la balançoire intérieur est vraiment magique, on dépose l'enfant lorsque nous ne pouvons lui offrir le confort de nos bras. Le fait est que l'enfant est en hauteur et peut observer tout ce qui se passe,c'est bcp plus rassurant de se faire bercer que d'être laissé à soit même . L'enfant s'habituera a cette façon de faire et les pleurs disparaîtront tranquillement . Je conseille à la maison de là prendre aux besoin , elle en a tellement besoin au contraire ! Même ma nièce à agit de cette façon à son entrée ici , moi sa tantine qui l'aime tant! Tout le monde est différent avec des besoin qui diffère . ..bonne chance!
Tout à fait d'accord avec Marie-Fleur.
Si le bébé demande les bras, c'est qu'il en a besoin. Un bébé ne doit jamais être privé de contact physique. Il faut lui faire comprendre rapidement qu'on entend ses demandes, qu'on est là pour lui, qu'il peut continuer à nous communiquer ses besoins.
Plus l'enfant viellit, plus il est en mesure de tolérer les délais et plus il est en mesure de se débrouiller sans aide.
On intervient pas de la même manière avec un enfant de 3-4 ans qui demande d'être pris dans les bras. On va lui parler, lui suggérer des choses, prendre le temps de l'écouter, l'aider à s'exprimer avec des mots, lui donner des défis à sa hauteur...
Il faut savoir accueillir TOUS les enfants de 0-5 ans lorsqu'on choisit d'offrir des services de garde en milieu familial.
Touche à tout
07/07/2017, 08:05
Une situation déjà vu ici aussi. Moi je suis très porte bébé. C'est vrai que j'ai besoin de mes bras pour les autres enfants mais avec un porte bébé je peut pratiquement tout faire. Ton enfant doit établir son lien de confiance, pour certain enfant c'est plus long que pour d'autre. Certain enfant sont plus sensible aussi, je croit que de ne pas répondre à son besoin ne fait que la rendre encore plus méfiante. Quand l'enfant est prêt et qu'il a confiance et bien la il peut aller de l'avant et découvrir son nouveau milieu. Il n'y a pas de solution magique. Le temp, la patience de l'éducatrice, de la stabilité et de l'amour.....
YING YANG
07/07/2017, 10:20
Bonjour ,
C'est la création du lien d'attachement qui vient en même temps que le sentiment d'abandon que vit l'enfant .
Si je ne me trompe pas cela se nomme '' l'anxiété de séparation '' que vit les minis entre 8 mois et plus
Ce n'est pas un reproche , c'est une réalité que vivent les poupons encore plus intensément les bébés qui sont allaités et terminent juste avant d'utiliser le service de garde.
Cela demande plus que de la patience , c'est une réorganisation à minimum 50% du service de garde.
Autant concernant les habitués de la place qque de la personne responsable du milieu.
Le principe se dilue quand l'enfant commence à comprendre et je dis bien comprendre '' son autonomie'' soit de par la marche et autre.
Si l'on vient trop rapidement '' au secours du poupon ', en le prenant immédiatement dans nos bras on lui confirme qu'il a raison de vivre son anxiété, sa peur.
De l'approcher en lui parlant doucement , en lui nommant de manière courte et précise qu'il n,a pas de raison de s'inquiéter que je suis là pour le sécuriser sans toutefois le prendre dans ses bras immédiatement .
De nous , simplement prendre le temps de s'assoir et de mettre le poupon debout en le soutenant devant nous et en lui essuyant les grosses larmes pour quelques instants et par la suite lui faire un gros câlin dans les bras pour ensuite le déposer par terre et ainsi de suite.
Cela se nomme une désensibilisation et un apprentissage de résiliation
Surtout pour les petits allaités .
Bonne journée
C'est une bonne intervention Ying Yang. Mais il y a juste une chose avec laquelle je suis en désaccord... c'est que je ne crois pas qu'en prenant un bébé rapidement dans nos bras, on lui confirme qu'il a raison d'avoir peur.
Bien au contraire ... on lui fait comprendre qu'on est là tout près. Il comprend qu'il pourra éventuellement s'aventurer sans avoir peur qu'on ne réponde pas à ses appels à l'aide.
Je parle aussi avec mon expérience personnelle. J'ai eu un bébé a besoin intense. Ma fille était un bébé à bras comme pas une. Tellement un bébé à bras qu'elle n'a jamais "accepté" de se faire balader dans une poussette. Elle était TOUJOURS dans mes bras. Paradoxalement, elle a marché à 8 mois et 3 semaines! Hahahahahha!
Charlie Angel
07/07/2017, 21:14
Avoir un poupon demande de l'investissement, ce qui veut dire qu'il faut pendre le temps de s'asseoir avec lui et de le laisser observer. Oui y a des tâches a faire qui ne se feront pas, oui il y a des sorties qui ne se feront pas dehors car l'enfant doit d'abord apprivoiser l'environnement intérieur. La garderie ne va pas se défaire en morceau si pour quelques jours la poussière s'accumule, les planchers ne sont pas spic & span.
Les enfants ne vont pas s'écrouler si jamais il ne vont pas dehors ou s'ils ne font pas de bricolages parce que tu prends le temps d'apprivoiser un bébé et ce même s'il fait beau ( ils ne vont pas s'écrouler «parce que c'est un moyen d'intégration qu'on devrait utiliser systématiquement avec chacun d'eux pour quelques jours ) .
Les jeux libres ont du bon dans ce temps la , les enfants apprennent a etre en relation les uns avec les autres tout en ayant un adulte qui est disponible , assis a leur hauteur pour les observer et en même temps pour rassurer un petit bébé.
Pour le rassurer , tout est dans la manière de le prendre .... Si on le prend en l'enserrant dans nos bras on peut le confirmer dans son insécurité. Donc on l'asseoit sur nos genoux ( apres que ses pleurs ce soient calmés) tourné vers les autres enfants, nos mains placés sur nos cuisses pour que l'enfant ait la possibilité de quitter a son aise, d'explorer et de revenir rapidement vers l'adulte. Dans cette position on confirme a l'enfant qu'il peut jouer en toute sécurité, qu'il peut nous faire confiance ( on peut aussi lui nommer ) et qu'il peut revenir se réfugier auprès de l'adulte rapidement en cas de besoin.
YING YANG
08/07/2017, 04:37
Bon matin Azana,
Ce n'est pas toujours évident de transcrire en quelques phrases toute une méthodologie qui varie d'un enfant à l'autre.
Le contact continuel , physique ou /et verbale est le premier outil cela peut se traduire par une prise dans les bras , par une caresse avec des mots rassurants ext...
Là où je mets un bémol , c'est la prise automatique dans les bras.
Charlie Angel dans son écrit rejoint ma procédure qui a date porte fruit.
On garde à l'esprit que les poupons ont besoin de pleurer pour une multitude de raisons .
C'est leur façon d'entamer le dialogue en lien avec leur besoins primaires.
On peut être rassurant envers un poupon/enfant dès que le lien de confiance est créé ainsi embarque le lien d'attachement .
Mon mandat est de lui offrir tous les outils pour l'amener vers une autonomie selon son âge.
Il est primordiale de faire des gros câlins rassurant et ce même aux grands , d,en faire 10 heures par jours / 7 jours semaines pendant x. mois
Hum pas sûre que cela soit bénéfique en bout de ligne surtout concernant l'apprentissage de la résilience.
Mais qui suis-je hihihiihihihihi
L'important c'est d'en parler , d'échanger , ce qui fonctionne pour un papoutte ne fonctionne pas nécessairement pour l'autre.
Un pas à la fois , une journée à la fois.
Bonne journée et merci C'est une bonne intervention Ying Yang. Mais il y a juste une chose avec laquelle je suis en désaccord... c'est que je ne crois pas qu'en prenant un bébé rapidement dans nos bras, on lui confirme qu'il a raison d'avoir peur.
Bien au contraire ... on lui fait comprendre qu'on est là tout près. Il comprend qu'il pourra éventuellement s'aventurer sans avoir peur qu'on ne réponde pas à ses appels à l'aide.
Je parle aussi avec mon expérience personnelle. J'ai eu un bébé a besoin intense. Ma fille était un bébé à bras comme pas une. Tellement un bébé à bras qu'elle n'a jamais "accepté" de se faire balader dans une poussette. Elle était TOUJOURS dans mes bras. Paradoxalement, elle a marché à 8 mois et 3 semaines! Hahahahahha!
YING YANG
08/07/2017, 04:45
Bon matin Charlie Angel,
Merci pour ton partage de technique .
Lorsque j' accueille un poupon/enfant qui vit une anxiété de séparation , je prend le temps d'aviser tout mon monde enfants/ parents que nous allons accueillir un bébé et que la dynamique dans le service de garde va être transformée pour une certaine période.
Que ce soit en lien avec le dernier bébé qui a grandi et que le nouveau prend sa place hihihihiihi , ils n'ont pas besoin d'être frères et sœur de sang pour vivre au quotidien ce qu'implique le principe familial.
Donc la communication .
Comme tu l,as mentionné ce sont des étapes à franchir , un peu chaque jours et par la suite quand tout le monde est bien , là commence le party.
Bonne journéeAvoir un poupon demande de l'investissement, ce qui veut dire qu'il faut pendre le temps de s'asseoir avec lui et de le laisser observer. Oui y a des tâches a faire qui ne se feront pas, oui il y a des sorties qui ne se feront pas dehors car l'enfant doit d'abord apprivoiser l'environnement intérieur. La garderie ne va pas se défaire en morceau si pour quelques jours la poussière s'accumule, les planchers ne sont pas spic & span.
Les enfants ne vont pas s'écrouler si jamais il ne vont pas dehors ou s'ils ne font pas de bricolages parce que tu prends le temps d'apprivoiser un bébé et ce même s'il fait beau ( ils ne vont pas s'écrouler «parce que c'est un moyen d'intégration qu'on devrait utiliser systématiquement avec chacun d'eux pour quelques jours ) .
Les jeux libres ont du bon dans ce temps la , les enfants apprennent a etre en relation les uns avec les autres tout en ayant un adulte qui est disponible , assis a leur hauteur pour les observer et en même temps pour rassurer un petit bébé.
Pour le rassurer , tout est dans la manière de le prendre .... Si on le prend en l'enserrant dans nos bras on peut le confirmer dans son insécurité. Donc on l'asseoit sur nos genoux ( apres que ses pleurs ce soient calmés) tourné vers les autres enfants, nos mains placés sur nos cuisses pour que l'enfant ait la possibilité de quitter a son aise, d'explorer et de revenir rapidement vers l'adulte. Dans cette position on confirme a l'enfant qu'il peut jouer en toute sécurité, qu'il peut nous faire confiance ( on peut aussi lui nommer ) et qu'il peut revenir se réfugier auprès de l'adulte rapidement en cas de besoin.
Charlie Angel
08/07/2017, 08:43
Bon matin Azana,
Ce n'est pas toujours évident de transcrire en quelques phrases toute une méthodologie qui varie d'un enfant à l'autre.
Le contact continuel , physique ou /et verbale est le premier outil cela peut se traduire par une prise dans les bras , par une caresse avec des mots rassurants ext...
Là où je mets un bémol , c'est la prise automatique dans les bras.
Charlie Angel dans son écrit rejoint ma procédure qui a date porte fruit.
On garde à l'esprit que les poupons ont besoin de pleurer pour une multitude de raisons .
C'est leur façon d'entamer le dialogue en lien avec leur besoins primaires.
On peut être rassurant envers un poupon/enfant dès que le lien de confiance est créé ainsi embarque le lien d'attachement .
Mon mandat est de lui offrir tous les outils pour l'amener vers une autonomie selon son âge.
Il est primordiale de faire des gros câlins rassurant et ce même aux grands , d,en faire 10 heures par jours / 7 jours semaines pendant x. mois
Hum pas sûre que cela soit bénéfique en bout de ligne surtout concernant l'apprentissage de la résilience.
Mais qui suis-je hihihiihihihihi
L'important c'est d'en parler , d'échanger , ce qui fonctionne pour un papoutte ne fonctionne pas nécessairement pour l'autre.
Un pas à la fois , une journée à la fois.
Bonne journée et merci
Dans ce que tu dis je rajouterai que enserrer l'enfant des nos bras quand il pleure; en plus de le conforter dans son anxiété et ses peurs ( d'etre abandonné, d'être en colère, triste) il console parfois l'enfant intérieur que l'adulte a été. Combien de fois un adulte commence ce métier sans bien se connaître et essaie de guérir le petit enfant qu'il était... parfois inconsciemment parfois très consciemment. Quand on commence une intervention en se disant moi je vais le consoler, moi je vais être capable de .....c'est de notre enfant intérieur qu'on parle... celui qui a souffert qui a été malmené tout petit. D'où l'importance accordé a chacun des gestes que nous posons auprès des petits une attention particulière( même dans notre façon de le tenir quand il est en pleurs).
Vous pourrez lire le livre Au coeur des émotions de l'enfant n. Éd.
Filliozat, Isabelle... Elle traduit bien avec des mots , les interventions que nous avons dans mon milieu de travail.