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T'es une tof! Je ne veux pas diaboliser les interventions, mais la réalité est là que plus on intervient sur un processus naturel qui ne met pas en danger la femme ou son bébé, plus les risques d'autres interventions augmente! La pire, le déclenchement! lol!!!
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Alors j'avais la pire en partant :laugh:
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Pour la péridurale, je ne sais pas ... C'est certain qu'il a des risques (écoulement du liquide céphalo-rachidien entre autres) et que cela peut ralentir le travail et allongé le temps de poussé. Cependant, j'ai vécu 2 accouchements sans péridurale (le premier et le dernier) et 1 accouchement avec péridurale. Pour moi, ça ne fait aucune différence sur mon sentir face à mes accouchements. Peut-être parce que c'est quelque chose qui ne me tient pas particulièrement cœur. La réponse se trouve là je crois, savoir ce que l'on veut mais surtout ce que l'on se laisse comme possibilités et être consciente de tout ce qui peut se passer (forceps, césariennes, etc.). Avoir un plan de naissance pour tenir le personnel médical au courant de ce que l'on souhaite (ex.: oui pour les forceps mais en cas d'absolu nécessité). Je ne sais pas si c'est claire ce que je veux exprimer. Rester réaliste et ouverte pour ne pas être déçue par la suite.
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Citation:
Plus j'avance dans mes réflexions, mes recherches, mes cours, mes lectures, mes préparations, plus je me sens outillée pour atteindre ce que je veux... Paradoxalement, je sens que plus je prends confiance, plus ce sera un double-affront si ça ne se terminait pas comme je le souhaiterais. Je SAIS qu'il y a tellement de choses hors de mon controle et que toute ma préparation n'est pas un gage de 'réussite', dans le sens où je l'entends : un accouchement sans épidural, sans forceps, sans ventouse, sans césarienne et réussite de mon allaitement. Je me suis aussi posée la question à savoir honnêtement dans quelle mesure je tentais de 'patcher' mes bobos du 1er accouchement. C'est une autre affaire que j'ai de la difficulté à évaluer présentement. Je sais que la comparaison est normale et saine dans une certaine mesure, mais encore là, j'ai l'impression que le dénouement a un double poids... Comme si j'avais une 2e chance pour réparer mes sentiments d'échec. Je sais que Gru a raison quand elle dit (je me rappelle plus exactement la formulation je m'excuse de paraphraser) que je dois en venir à comprendre que ce n'était pas un échec... Je le comprends avec ma tête, mais je ne le vis tellement pas dans mon coeur :( Une chance qu'il me reste du temps pour tout processer ça... |
Citation:
6 heures après mon déclenchement j'ai supplié pour l'épidurale parce que je m'endurais plus :rolleyes: Donc ça te donne une idée de l'état de ma confiance en moi, moi qui me pensais ben toff, je suis sortie de là la tête basse... :( |
Citation:
Ne le vois pas comme une défaite... :no: (je ne te l'avais pas dit, mais à 4h du matin, ils ont été obligés de rappeler l’anesthésiste parce que ma première épidurale avait lâché. Il a fallu ravoir une deuxième dose complète, que j'ai finalement eue à 6h... 10 minutes avant que je pousse (:mad:)... J'avais l'impression que mes contractions étaient encore pire qu'avant :eek: En tout cas....) En te mettant des normes, des standards, tu sera encore plus déçue si tu n'y arrive pas. (Pis des fois, c'est mieux de demander l'épidurale que d'essayer de trop endurer. Le corps humain est bien faite! Quand il a TROP mal, il "turn off". C'pas mieux de perdre connaissance pendant son accouchement....) |
C'est que le déclenchement, c'est pas le corps qui est prêt pour ca, et incidemment, votre esprit non plus, d'où la douleur! Et ainsi de suite...
Maggyloo, si tu savais comme je te comprends. Moi j'ai eu 3 césariennes, un allaitement sur 3 raté. Mes 2 derniers allaitement m'ont réconciliés avec le fait que j'ai au moins été capable de ca. Mais je dois faire mon deuil de l'accouchement, chose que j'ai pas réussis et que maintenant je ne vivrai jamais! Je souhaites tellement à toutes les femmes qui souhaitent un AVAC de le réussir! Moi je n'y suis pas parvenu, on ne m'a pas laissé essayé. Je n'ai jamais été accompagné pour mes grossesses, j'ai été garoché dans le monde médical de l'obstétrique! Mais bon.... toi tu as encore l'espoir, le choix! Au moins tu pourras te vanter d'avoir essayer de réussir à avoir un accouchement à ton goût! C'est CA qui est important... pas seulement la réussite. Et je te dis ca car moi j'ai TOUT essayé à ma dernière. J'ai échoué, mais je suis en paix avec cet échec. Car j'ai fait tout ce que je pouvais humainement! Lâches pas! Sarah |
C'est bizarre, je réalise de mon côté que même si j'ai eu un accouchement très long et difficile, je n'en reste pas marquée du tout...le fait d'avoir mon fils pour moi c'est comme ma réussite, mon accomplissement...alors que j'avais si peur d'accoucher !
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Je suis quelqu'un qui a besoin de beaucoup de temps pour entrer en contact avec mes émotions aussi... J'ai commencé à vivre mes émotions de l'accouchement plusieurs mois plus tard, avant, je ne comprenais juste pas ce qui s'était passé et surtout comment je me sentais fasse à ça. J'ai peu de souvenirs maintenant de comment je me suis sentie exactement sur le coup ou du degré de douleur.. Mais ça doit être des mécanismes de défense normaux :laugh: |
Moi je refusais de me réveiller... Ben oui, je dormais! Les infirmières insistaient pour que je me réveille et que je pousse. J'étais complètement crevé ET surtout, déconnecté de la réalité...
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