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Oui, le Québec a une entente mutuelle avec la France sur la reconnaissance des qualifications professionnelles.
C'est déjà ça!:yes: |
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3 ou 4 ans |
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Madame Micoucha15, en réponse à votre article sur le chauffeur de taxi (même si je pense que cela n'a aucune lien avec le sujet des éducatrices portant le voile), ce matin dans le journal, il est écrit: "La communauté se mobilise pour sa veuve"; L'effort des chauffeurs de taxi a permit de receuillir déjà 10 000$ pour la famille.
Un bel exemple que le peuple québécois a beaucoup de coeur et qu'il ne fait pas voir que le négatif.... |
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Je ne suis pas vexée, ca m'en prend beaucoup pour que je le sois ... J'ai aussi beaucoup de personnes immigrantes dans mon entourage qui m'ont parlé de leur expérience. Pour les références je pourrais regarder dans mes notes. Sinon a statistique canada y a deja quelques données http://www.statcan.gc.ca/pub/81-595-...084/e3-fra.htm |
Charlieangel,
Ce n'est pas la question portant sur la situation des immigrés formés a l'étranger que je questionnais. Cette situation est bien connue par la majorité. Ce dont je doute, c'est la partie de ton message affirmant que le gouvernement "fait miroiter" des fausseté sur les conditions d'emplois. Comme si, le gouvernement mettait volontairement ses nouveaux arrivants dans la précarité et la misère! Les immigrants de mon entourage étaient tous au courant des conditions qu'ils devaient remplir pour pouvoir exercer leur métier, et tous savaient ce dont ils avaient besoin pour obtenir leur citoyenneté canadienne... Et tous savaient que leur diplôme ne serait que très partiellement reconnu. Par ailleurs, certaines entreprises canadiennes qui n'arrivent pas à recruter de la main d'œuvre qualifiée ont le droit de faire appel à d'autres pays pour le recrutement. |
Pour travailler avec un enfant autisme et avec mon enfant qui a des problèmes de langage, il est primordial pour Tous les enfants puissent voir le visage, l'expression faciale en tout temps des gens qui s'occupe d'eux.
Par la suite que ça soit religieux ou nom ça m'importe peu. Ce qui me dérange ce sont les femmes qui acceptent cela....qu'elles en portent ou nom. Surtout les québécoises dites de "souches". Avez-vous oubliez tous le travail que nos mères, grands-mère et arrière-grands-mères ont dues faire pour obtenir des droits, une liberté, du respects? On a pas finit, l'égalité salariale n'est pas encore gagnée dans bien des domaines etc......Vous tolérez et accepté cela c'est un grand pas en arrière que vous faites, c'est un flagrant manque de respects à toutes ces femmes qui se battent et se sont battues pour une meilleure condition féminine au Québec. Bien beau respecter les autres dans leur choix de vie. Mais eux ne respecte pas les nôtres, notre histoire et nos valeurs. Je respect tous les immigrants qu respecte nos mœurs et nos coutumes et notre histoire. Que vous ne voulez ou pas c'est ports de ces tissus c'est une question de cacher la femme. Et je ne suis pas plus d'accord sur l'hyper sexualité des femmes de notre province. Celles qui se servent de leur corps, à moitié dénudé pour Vendre un produit ou dans un vidéo clip. Car la femme est encore un objet pour ces messieurs! On a pas finit les filles de se battre. Alors ne reculez pas! Pensez a vos filles, vos nièces, petites filles. Battez -vous! |
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J'ai lu une chronique de Nathalie Petrowski ce matin, je veux vous la partager... Voici la source: http://www.lapresse.ca/debats/chroni...r-la-photo.php
"Je me demande bien ce que le célèbre sémiologue français, un des premiers à analyser en profondeur les codes de la photographie, penserait de la photo qui a embrasé les médias sociaux et traditionnels cette semaine. Je parle de ces deux éducatrices de Verdun, deux corneilles noires «niqabées» de la tête aux pieds, aidant une demi-douzaine de marmots de leur garderie à traverser la rue. Barthes trouverait-il l'image choquante, à l'instar des milliers d'internautes et du ministre Drainville, qui se sont dits outrés par le modèle de soumission que proposaient ces femmes aux enfants? Ou Barthes serait-il d'accord avec les parents qui se sont portés à la défense des éducatrices, les disant douces, patientes, intelligentes et aimées des enfants? J'imagine que Barthes répondrait qu'une photo existe d'abord dans le regard d'un tiers qui l'interprète selon ses codes et son système de valeurs. Une photo a beau être neutre et objective, ceux qui la regardent ne le sont jamais. À cela, j'ajouterais qu'une photo ne dit jamais tout. Même que parfois, elle ne dit rien. C'est le cas pour la photo des deux éducatrices de Verdun qui nous apprend quoi, dans le fond? Qu'à Montréal, en 2013, des éducatrices portant le niqab, un vêtement religieux, une marche en bas de la burka et une marche en haut du tchador, se promènent dans la rue avec des enfants. La photo ne dit rien sur l'identité réelle de ces femmes. Elle nous laisse, en quelque sorte, le soin d'écrire leur trame narrative. Pour ma part, j'ai immédiatement imaginé que ces femmes étaient des pauvres immigrantes afghanes soumises, illettrées et mariées à des barbus intégristes qui les forçaient à marcher un kilomètre derrière eux et les battaient chaque jour avant de les envoyer travailler. Aveuglée par la photo, j'ai sauté aux conclusions et saisi le premier cliché en vente libre sur le marché pour fabriquer une histoire sans rapport avec la réalité. Or, la réalité est que ces femmes ne sont pas nées en Afghanistan, mais au Québec, qu'elles ont fait des études universitaires, dont une en génie à McGill, et que leurs conjoints n'ont rien à voir avec leur port du niqab. Même que l'un d'entre eux, proprio de la garderie, n'a pas tellement apprécié que sa femme décide du jour au lendemain de se voiler. La photo capte une seconde fugace dans la vie de ces femmes, mais elle ne nous dit rien sur leur parcours, leur cheminement, sur la crise spirituelle qu'elles ont dû traverser et qui les a fait renoncer à leur vie de Montréalaises libres, normales et à la mode, pour se muer en corneilles et en affiche ambulante pour un hypothétique Dieu. Misère! Comment est-ce possible? Comment des femmes instruites et probablement brillantes, vivant dans une ville ouverte, cool et paisible comme Montréal, peuvent-elles en venir à de tels extrêmes? La photo ne nous donne aucune réponse. Elle ne fait que prouver que ces femmes existent. Elle ne prouve malheureusement rien d'autre. Aux antipodes de cette photo, le rapper Kanye West, qui se qualifie à tort de génie, a lancé cette semaine un vidéoclip qui est une pure horreur pornographique. On y voit sa dulcinée, la plantureuse Kim Kardashian, assise à califourchon sur une moto, complètement nue, ses deux obus siliconés à peine dissimulés. Kayne West vient la rejoindre sur la moto, tout habillé, comme de raison. Les deux commencent à se bécoter, puis à donner des coups de bassin simulant une baise sur fond de coucher de soleil en carton. C'est vulgaire, grossier, laid à vomir et désespérant de vide. On en vient à se demander si ce n'est pas en réponse à de conneries pareilles que des femmes majeures, vaccinées et instruites se réfugient un jour sous un niqab. Par dévotion religieuse peut-être. Mais aussi pour fuir le plus loin possible le monde narcissique et exhibitionniste de Kanye et de Kim." |
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