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YING YANG 25/11/2019 06:56

Ribouldingue et YING YANG la suite
 
Bonjour ribouldingue ,
N'étant pas une habituée des forum à l'exception de celui-ci , j'en convient que la manière de procéder concernant le respect du sujet initial doit être tenu en compte.
J'aime profondément les modératrices de ce forum.
Donc voici mon idée de génie :laugh::laugh:
En sachant que plusieurs personnes provenant de différents pays lisent les propos mentionnés sur ce forum et que notre conversation concerne les enfants et bien pourquoi pas continuer encore un peu.
Je me suis permise de faire un copier collé pour qu'il y ait un suivi de la conversation.

Vous avez très bien nommé des aspects de l'évolution des générations passées et actuelles concernant l'éducation scolaire et ses suites.
je suis une personne optimiste de nature et je remarque qu'un équilibre s'installe tranquillement pas vite.
Je pense à cette possibilité pour un papa de pouvoir lui aussi avoir un congé de paternité et ainsi changer les couches du nouveau bébé :D
Ce qui aurait été impassable il n'y a pas si longtemps.

Le Québec a quand même une proportion à être de nature matriarcat car quand les hommes partaient au chantier ce sont les femmes , les mères qui prenaient la relève.

Que les femmes puissent être éduquées académiquement était nécessaire pour les mettre sur le marché du travail et ainsi faire fructifier la contrée gouvernementale .

C'est après la 2 iem guerre que les femmes qui avaient été recrutée pour l'effort de guerre dans les industries nécessaires pour le contexte de cette époque là qui a été un déclencheur.
beaucoup d'hommes ne sont pas revenus à la maison donc les veuves sont devenues par la force des chose '' chef de famille ''

J'ai observé chez les tout petits de plus en plus de facettes de dépression et oui les tout petits peuvent vivre des dépressions.
Je sais aussi que plusieurs femmes préfèreraient demeurer à la maison avec leur tout petits et les élevés du moins pour 2 à 3 années avant le dédale scolaire.
L'aspect économique souvent ne le permet pas.
Ce n'est pas normal , selon moi bien entendu , qu'une femme qui est enceinte de son premier bébé doit être en recherche enceinte d'un milieu de garde.
Quel déchirement ce doit être.

Ma piste de solution est simple , donner l'opportunité à ceux et celles qui le désire , la possibilité financière d'élever leur enfant et ce pendant au moins 3 ans
Le gouvernement n'a qu'à récupérer tout l'argent disparu un peu partout , les magouilles donc et voilà c'est réglé :laugh::laugh:
Comme j'écris autant que vous je vais mettre dans une autre case vos propos de l'autre post .
Qu'en pensez vous ? et qui que ce soit qui a envie de participer est le/la bienvenu(e) et ce même si les propos dérogent du post initial :yes:
Merci de votre générosité de temps accordé
Cordialement
YING YANG
P.S Lire l'autre discussion dans le post pour une compréhension globale de la discussion , si cela vous intéresse


YING YANG 25/11/2019 06:57

Bonjour voici le la discussion comme point de référence




Bonjour YING YANG
Ce n'est pas que je veux écourter cette conversation, au contraire. C'est seulement que je crains qu'on nous avertisse qu'elle est hors sujet; le sujet étant la demande de Madame L.

Sur un autre forum d'une autre spécialité que j'ai fréquenté quelques années, cela était interdit car c'était considéré comme un manque de respect envers la personne qui avait initié le sujet. Mais si la modo de ce forum donne son accord alors moi je veux bien continuer...

Oui c'est effectivement un bel exemple d'interprétation où cette fois ce sont les préjugés ou idées préconçues qui ont filtré l'information que Madame L avait pourtant donnée très clairement.

Et oui, les garçons sont généralement plus violents que les filles mais cette violence s'exerce généralement entre garçons, de manière physique et dans un but particulier à la nature des garçons... genre domination

Mais les filles aussi sont violentes mais dans leur cas, cette violence est généralement psychologique, entre filles et dans un but particulier à la nature des filles... genre jalousie.
C'est pourquoi la violence physique de cette fillette est bizarre et il faudrait aller voir dans cette famille ce qui cause ce comportement.

Pensez vous que notre génération des enfants 0 5 ans dans l'ensemble sont des enfants heureux et épanouis dans leur développement global et intégré.

Je ne m'intéresse pas beaucoup à cette tranche d'âge mais à première vue, il n'y a pas encore beaucoup de différences à cet âge entre les 2 sexes mis à part les choses de base.

Pour les enfants plus vieux, c'est difficile de répondre rapidement à cette question car il y a tellement d'aspects à considérer et en plus pour les 2 sexes car ce sont 2 mondes différents.

A mon époque (années 50), les enfants étaient beaucoup moins dégourdis (ou lucides) et évolués que ceux d'aujourd'hui car le monde était ainsi à cette époque.
Certains vont y voir un avantage (car l'enfance était vécue plus longtemps) et d'autres vont y voir un inconvénient pour d'autres raisons.

Par contre, ils étaient beaucoup plus sécure que ceux d'aujourd'hui car il y avait très peu de divorces et de séparations, il n'y avait pas de garderies, on entendait jamais parler de pédophiles (alors on ne s'en préoccupait pas du tout), on ne craignait pas pour la planète, il n'y avait pas de drogue, on faisait des sports sans équipement de protection, on était plus libres car on pouvait faire ce qu'on voulait et aller où on voulait sans souvent même avertir nos parents, etc.

A cette époque, c'était aussi la fin de la domination religieuse et le début de l'ouverture sur le monde et c'était en plus vers la fin du baby boom alors il y avait plus d'enfants 0-18 ans que d'adultes et tout ce beau monde découvrait un nouveau monde vers lequel la société se dirigeait et aussi, l'économie allait très bien alors on vivait dans une ambiance qui explosait littéralement d'optimisme de tous les côtés qu'on regardait.

Aujourd'hui par contre, les enfants 0-18 ans sont très minoritaires et il y a beaucoup de morosité dans notre société occidentale alors cela affecte négativement les enfants.

Dans les années 50 et 60, les garçons étaient plus avantagés que les filles car la société était construite pour eux et tous les modèles étaient des hommes alors ils étaient plus épanouis que les filles.

Aujourd'hui, la situation s'est corrigée pour les filles et cela leur profite grandement car elles décrochent plus de diplômes universitaires que les garçons et sont en moyenne plus instruites que les garçons.

Mais c'est aussi une mauvaise époque pour les garçons car la société n'est plus vraiment faite pour eux, notamment à l'école primaire et secondaire où tous les enseignants (ou presque) sont des femmes et où les classes (au primaire) sont mixtes.

On dira bien ce qu'on voudra des religieux mais pour ce qui est de l'instruction au primaire, ils avaient raison de séparer les sexes (mais par entièrement pour les bonnes raisons).

Contrairement aux filles, les garçons sont très physiques et assez peu compétitifs entre eux alors le milieu où ils vont évoluer le mieux au primaire, c'est dans une classe (dirigée par une femme les premières années et ensuite par un homme) composée uniquement de garçons et où ils vont pouvoir jouer à des jeux très physiques (donc de garçons) pendant les récréations.

Mais tout n'est pas noir pour les garçons d'aujourd'hui car ils ont aussi beaucoup évolués psychologiquement et cela est très joli à regarder.

Par contre, ils sont étouffés dans le système d'aujourd'hui qui convient mieux aux filles qu'aux garçons et c'est sans doute une raison pourquoi ils abandonnent l'école plus tôt et en plus grand nombre que les filles.

Charlie Angel 25/11/2019 20:45

Merci Ying yang... J'apprécie cette délicatesse et je suis certaine que Madame L appréciera aussi.

YING YANG 26/11/2019 07:56

Bonjour ma Charlie Angel,
Hé oui je suis une délicate montée sur un frame de joueur de football:laugh::laugh:
Je dois avouer que je n'ai jamais compris le principe , une conversation généralement bifurque un moment ou un autre .
Personnellement je n'y voit pas ombrage , toutefois je respecte les processus en place.
À mon tour de te remercier de m'avoir saluer et sois assurée de mes meilleurs pensées à ton égard.
Pendant qu'on y est qu 'elle est ta pensée concernant le fait qu'une maman ou papa si elle/il le désire puisse avec une aide financière adaptée , demeurer avec son enfant au moins pour les 3 premières années.
Et vous ribouldingue qu'en pensez-vous sans oublier tout le reste des lectrices et lecteurs
Se peut-il que ce soit une piste de solution pour ménager le quotidien des enfants si petits et ainsi permettre aux parents de transmettre leurs propres valeurs familiales au lieu que cela soit fait par une étrangère.
Bonne journée et à bientôt
Citation:

Envoyé par Charlie Angel (Message 528650)
Merci Ying yang... J'apprécie cette délicatesse et je suis certaine que Madame L appréciera aussi.


Azana 26/11/2019 16:15

Bonjour Ying Yang :)

Vite de même, selon mes observations très TRÈS personnelles des gens de mon entourage (amis, famille, voisins et anciennes collègues), j’ai vraiment l’impression que c’est une infime minorité des parents qui ont le désir, la volonté et l’intérêt de rester à la maison pour prendre soin de leur progéniture à temps plein même pendant seulement les 3 premières années.

Pour cette minorité de parents, ils arrivent à le faire. Ils font des choix de famille et arrivent à ce que l’un des parents reste à temps plein à la maison.

Les autres aiment certainement leurs enfants autant, mais de façon différente et n’entrevoient pas leur maternité/paternité de la même manière que ceux qui choisissent de mettre leur carrière ou leurs autres activités en attente.

Et j’en suis arrivée à me dire: c’est correct de même. Les parents qui n’ont pas le même élan «*maternel/paternel*» offre à leur manière ce qui a de mieux pour leurs enfants.

Je ne sais pas si mon idée est compréhensible?

Dans les années 50-60, ce n’était pas toujours jojo. La maman qui n’aurait jamais du être maman mais qui l’a été par obligation, et le papa qui n’a jamais voulu de responsabilités familiales et d’engagement mais qui n’avait pas vraiment le choix... Ces types de parents existaient à cette époque.

Les enfants qui recevaient des coups de ceinture et des coups de règle à la maison comme à l’école étaient chose courante. Les pédophiles existaient aussi, mais on n’en parlait pas. On disait: «*fais attention à lui, il a les doigts longs, il n’est pas lui-même quand il prend un verre, ne t’assois pas sur lui, tiens toi loin de lui*»...

Charlie Angel 26/11/2019 17:40

Ying yang, si on m'avais payée pour resté a la maison, je serais surement une personne malheureuse. J'ai aimé aller travailler, j'ai aimé me développer en tant que personne sur le plan individuel tout en étant maman. Je crois que ca reste un choix personnel que de décider de rester à la maison( même payé) ou d'aller travailler. Le titre de parent ne vient pas d'emblée avec les compétences et les connaissances.

Marie-fleur 26/11/2019 20:46

Ton idée est très alléchante. De mon côté, je ne crois pas que j'aurais été capable de la prendre par contre. Je suis trop insécure pour quitter la branche sécuritaire de mon emploi (qui n'est pas une carrière, je ne suis pas une femme de carrière, seulement une femme insécure) Par contre, si mon conjoint aurait un gros salaire constant, j'aurais peut-être eu le courage de changer d'emploi pour du temps partiel ou quelque chose de plus malléable.

YING YANG 27/11/2019 07:55

Bon matin groupe:D
Je n,ai pas de temps aujourd'hui pour élaborer mais soyez certaine que je reviens sur le sujet
Ben trop intéressant à développer
Passez une agréable journée et à plus surtout merci pour le partage

YING YANG 28/11/2019 05:03

Bon matin,
Je vous entend et comprend .
Tu sais Azana la période que tu nommes '' les années 50 / 60 sont des années après guerre donc un contexte de société en rétablissement et si on prend en compte que la femme n'avait pas grand chose à dire ben tout le monde payait la facture en bout de ligne.
Si je prend notre époque , les parents sont des enfants qui en grande partie ont connu les milieux de garde très petits donc cela fait parti intégrante de la continuité , la normalité
Je crois même qu'ils ne comprennent pas pourquoi je remet en question ce sujet en 2019.

De toute façon pour pouvoir en mesurer la différence que cela a ou aurait sur le développement global et intégré des tout petits , il faudrait pouvoir vivre les 2 manières.
Une façon , maman maison et l'autre façon maman travail temps plein.
Comme cela est presque impossible , ou presque , je m'explique , le premier enfant = maman boulot , le deuxième enfant = maman maison probablement que l'on pourrait en mesurer les tenants et les aboutissants sur les enfants.

On mise beaucoup sur la grande capacité de résilience des tout petits , toutefois cela aussi a des limites propres à chacun.
Le fait aussi qu'il y a une grande proportion de femmes monoparentales n'aide pas , car faut mettre la nourriture sur la table.

Je comprend aussi que cela peut sembler morose pour plusieurs et donner l'impression que de devoir passer ces journées entières à vivre avec des tout petits et les élever nous fait peut-être perdre quelque chose .
Que cela donne l'impression que personnellement on passe à côté de nos propres besoins si on décide d'élever des enfants , je peut vous rassurer que même si j'ai œuvré dans le domaine pendant plusieurs années , je ne crois pas que j'ai manqué quoi que ce soit en tant qu'individu qui grandi aussi quotidiennement .

Par contre je n'ai jamais pu offrir à ces tout petits , leur besoins primaires , heures après heures , journées après journées
Qui est la présence des personnes les plus importantes , significatives pour eux , leur maman / papa.

Il y avait un adage qui disant que ce n'était pas la quantité de temps passé auprès de son enfant qui était important mais bel et bien la qualité.
Cela a été déconstruit par les experts en la matière.
Parce que c'est une légende urbaine pour déculpabiliser les adultes.
Et cela était construit avec un regard d'adulte , pas avec les réels besoins des tout petits .
C'est certain que cela est mieux que rien du tout.

Il faut aussi tenir en compte l'âge des adultes au moment ou ils fondent une famille ,
Souvent ils sont dans une période de leur vie où ils ont tout à bâtir en même temps .
Et je suis en accord qu'une maman / papa qui décide en 2019 de demeurer présent quotidiennement à la maison pour vivre et élever le tout petit va devoir payer un prix quelque part .

Si on résume pour le tout petit en mettant un tantinet les besoins de l'adulte de côté en prenant comme exemple
Parent / travail/ temps plein
Je parle des tout petits
_ se fait réveiller dans son sommeil matinal pour aller à la garderie
_ n'a pas le temps d'être assez éveillé pour ressentir le besoin de déjeuner
_ se fait habiller en vitesse , ajouter nos hivers
_ ressent l'anxiété , le stress ( normal) des parents qui eux aussi doivent y aller
_ se fait déshabiller et entre dans un milieu de garde /garderie
ext..... et la journée se poursuit
_ retour des parents fatigués de leur journée si le parent va chercher l'enfant vers disons 17h30 /trafic / arrive à la maison 18h00 / déshabille /prépare souper/bain histoire et dodo petit donc l'enfant va passer peut-être 1 heure et demi à 2 heures avec sa famille

Je veux juste que l'on priorise les tout petits en plein développement global et ce pas si longtemps , peut-être 2 à 3 années.
Surtout ne prenez pas personnellement mes écrits , je ne détient pas la vérité :laugh::laugh:

Bonne journée et merci




Azana 28/11/2019 09:51

Je vais prendre mon mari comme exemple. À noter qu’il est un papa, mais l’histoire aurait très bien pu être celle d’une maman.

C’est un excellent papa. Disponible, présent, attentionné et à l’écoute. Il va se priver bien avant de priver notre enfant. Ses choix sont toujours faits en fonction de notre enfant. Il bâtit un patrimoine familial pour notre enfant. Il s’implique à 100% dans son rôle de papa. Il est papa à temps plein, sauf qu’il l’est aussi à l’extérieur de la maison. S’il avait dû se retrouver à temps plein pendant 3 ans à la maison avec notre enfant, je suis sûre à 100% qu’il aurait été malheureux et que cela aurait eu des répercussions sur notre enfant. Moi, au contraire, je nage dans le pur bonheur quand je peux être maman à temps plein à la maison et que je suis entourée d’enfants. C'est ma passion.

Un couple dont les 2 parents sont comme mon mari, il est évident qu’aucun d’eux ne souhaite être parent à la maison à temps plein.

Des mauvais parents, des parents insouciants, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Mais le contraire est aussi vrai.

Je vais te citer en exemple des parents que je connais.

Papa chirurgien dentiste, maman chercheuse en soins des yeux pour une compagnie pharmaceutique. Ils sont tous les deux très occupés mais pourtant, leur organisation familiale se fait toujours en fonction de leur enfant. Sans entrer dans les détails, ils peuvent à tour de rôle être en voyage pour le travail sur de longues périodes et pourtant, leur fille est parfaitement équilibrée et saine. Elle entretient une superbe relation avec ses parents et c’est une jeune ado qui n’a que des qualités, honnêtement!

YING YANG 29/11/2019 06:58

Bonjour Azana,
Merci pour le partage grande dame.
Personnellement je n'ai jamais associé le fait que un/des parents qui travaillent ayant de très jeunes enfants 0/5 ans sont insouciants ou autre envers la globalité du développement de leur enfant .
Ils font parti de la norme actuelle .

Et tu as raison , en 2019 si un parent père ou mère décide de demeurer à la maison pendant quelques années pour vivre aux côtés de leur enfant
Si cela ne rempli pas une partie de leur propre vie personnelle , oui ils vont être malheureux et cela aura des répercussions sur l'ensemble familial .
Toutefois si un parent réussi à ressentir des sentiments d'accomplissements selon son propre besoin et bien tout le monde va en être éclaboussé.
Élever des enfants ce n'est pas le nirvana et cela demande tellement d'aspects , de temps , d'attention ext...

Si je reprend ton exemple familial , selon leur métier ils naviguent dans un monde financier grassouillet dons leur train de vie est demandant et leur métier demande d'être continuellement actualisé , très difficile de quitter ne serait-ce que quelques mois sans revenir au boulot et devoir mettre les bouchées double pour rattraper le temps et les avancements , il y a des métiers comme ça qui ne permettent pas d'être absent trop longtemps de leur emploi.

Surtout prendre de note que le plus important pour moi est l'amour inconditionnel entre l'enfant et le/les parents.
C'est ce qui sauve la situation.
Il y a aussi un autre aspect.
Combien de fois j'ai accompagné des familles qui n'avaient pas de parenté proche pour donner un coup de main.
Le fait qu'aujourd'hui les familles ont diminué en quantité de personnes et qui vivent loin de leur famille est un aussi facteur.

Il est dit qu'une femme ou homme ne devienne pas mère et père automatiquement .
Ce qui faisait parti de la croyance il n'y a pas si longtemps
Il y a des personne que la fibre maternelle et paternelle ne les habite pas.
Il y a aussi que des personnes n'ont pas un réel intérêt pour les tout petits
Et que lorsque l'enfant commence à parler , à marcher ext... là un rapprochement s'opère.
Combien de personne surtout homme ne sont pas capable de changer une couche plein de caca et ils vont même jusqu'à en vomir.

Il y a trop de détails à prendre en compte.
De vouloir , de pouvoir , de décider de demeurer à la maison , père ou mère pour vivre le quotidien auprès de leur enfant pendant quelques années demande une réflexion profonde .
Comme on ne peut prévenir l'avenir de l'essayer est un bon moyen.
En 2019 on peut rester actuel dans plusieurs sphères de nos vie avec internet
Ce n'est pas comme dans le temps :D

Je suis profondément convaincue, si on priorise les besoins primaires des tout petits parfois au détriments des nôtres au quotidien et ce de manière adroite ou inverse
a et aura des aspects bénéfiques pour l'enfant sur le plan global de son développement émotif, intellectuel , lien d'attachement ext.....
De toute façon l'enfant en vieillissant va le demander d'avoir des amis de son âge
Bon bonne journée à vous toutes et tous




Citation:

Envoyé par Azana (Message 528662)
Je vais prendre mon mari comme exemple. À noter qu’il est un papa, mais l’histoire aurait très bien pu être celle d’une maman.

C’est un excellent papa. Disponible, présent, attentionné et à l’écoute. Il va se priver bien avant de priver notre enfant. Ses choix sont toujours faits en fonction de notre enfant. Il bâtit un patrimoine familial pour notre enfant. Il s’implique à 100% dans son rôle de papa. Il est papa à temps plein, sauf qu’il l’est aussi à l’extérieur de la maison. S’il avait dû se retrouver à temps plein pendant 3 ans à la maison avec notre enfant, je suis sûre à 100% qu’il aurait été malheureux et que cela aurait eu des répercussions sur notre enfant. Moi, au contraire, je nage dans le pur bonheur quand je peux être maman à temps plein à la maison et que je suis entourée d’enfants. C'est ma passion.

Un couple dont les 2 parents sont comme mon mari, il est évident qu’aucun d’eux ne souhaite être parent à la maison à temps plein.

Des mauvais parents, des parents insouciants, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Mais le contraire est aussi vrai.

Je vais te citer en exemple des parents que je connais.

Papa chirurgien dentiste, maman chercheuse en soins des yeux pour une compagnie pharmaceutique. Ils sont tous les deux très occupés mais pourtant, leur organisation familiale se fait toujours en fonction de leur enfant. Sans entrer dans les détails, ils peuvent à tour de rôle être en voyage pour le travail sur de longues périodes et pourtant, leur fille est parfaitement équilibrée et saine. Elle entretient une superbe relation avec ses parents et c’est une jeune ado qui n’a que des qualités, honnêtement!


Marie-fleur 29/11/2019 22:11

Je me demande si on peut réellement analyser ce qui est préférable. Enfant totalement à la maison, ou totalement à la garderie, ou partiellement. Parce qu'il y a tellement d'autres facteurs. C'est dur à réaliser, mais il y a des familles dont les parents crient journellement des bêtises à leurs enfants et les traites de si et de ça. Je suis portée à croire que ces enfants peuvent se reposer un peu d'insultes à la garderie. Il y a aussi les erreurs des parents qui peuvent plus facilement être redressées dans l'éducation quand l'enfant sort un peu de sa cellule familiale.

Nous avons été éduqués à la maison, mais nous avons été soumis à des stress vraiment intenses que je ne décrirai pas ici. Nous avons aussi été très couvés. Et nous n'avons pas vraiment eu de vie sociale. Je ne saurai jamais si j'aurais eu une meilleure jeunesse si j'avais fréquenté un milieu de garde tôt.

J'imagine que peu importe le mode de vie choisi, l'important en tout c'est que l'enfant ce sente aimé, qu'il sente aussi un peu ses parents heureux (pour pas se sentir coupable quand lui il est heureux mais pas ses parents) et qu'il sente ses parents présents pour lui quand ils sont ensembles, à son écoute.

YING YANG 30/11/2019 18:54

Bonsoir Marie-fleur,^
Je suis désolée de savoir que tu as dû vivre dans la phase la plus vulnérable en tant qu'individu en devenir , des épisodes, des contextes toxiques et néfastes au développement d'un mini dans sa globalité d'apprentissage.
Par contre pour avoir eu le privilège sur ce forum de discuter avec toi , ben bravo d'avoir pu t'en sortir grandi du mieux que tu as pu.
Je me réfère toujours dans l'année 2019 pour accompagner mes propos.
Ce n'est pas une année magique , toutefois cela nous propulse dans l'actuel.

Je crois qu'il serait important de laisser le choix aux parents , présentement , hum bien des familles n'ont pas le choix , que ce soit financier ou autre.
Ce n'est plus gênant en tant qu'adulte d'aller chercher soit de l'information ou un coup de main pour élever nos tout petits.
Je suis d'accord que bien des fois un mini est mieux traité dans son milieu de garde qu'à la maison , j'en sais quelque chose.

Je sais que c'est peine perdue , pas beaucoup d'adultes ont envie de se sacrifier pour la cause et c'est correct , c'est une autre époque , d'autres mœurs , ainsi va la vie .

Je me demande par contre cette génération d'enfants qui auront à leur tour des enfants comment ils vont faire.
Peut-être qu'il sera complètement hors norme de penser qu'un parent veuille rester à la maison avec son bébé, hum va savoir.
On sera peut-être rendu au bébé robotisés :laugh::laugh:

Merci pour la conversation et agréable soirée à tout le monde

Citation:

Envoyé par Marie-fleur (Message 528668)
Je me demande si on peut réellement analyser ce qui est préférable. Enfant totalement à la maison, ou totalement à la garderie, ou partiellement. Parce qu'il y a tellement d'autres facteurs. C'est dur à réaliser, mais il y a des familles dont les parents crient journellement des bêtises à leurs enfants et les traites de si et de ça. Je suis portée à croire que ces enfants peuvent se reposer un peu d'insultes à la garderie. Il y a aussi les erreurs des parents qui peuvent plus facilement être redressées dans l'éducation quand l'enfant sort un peu de sa cellule familiale.

Nous avons été éduqués à la maison, mais nous avons été soumis à des stress vraiment intenses que je ne décrirai pas ici. Nous avons aussi été très couvés. Et nous n'avons pas vraiment eu de vie sociale. Je ne saurai jamais si j'aurais eu une meilleure jeunesse si j'avais fréquenté un milieu de garde tôt.

J'imagine que peu importe le mode de vie choisi, l'important en tout c'est que l'enfant ce sente aimé, qu'il sente aussi un peu ses parents heureux (pour pas se sentir coupable quand lui il est heureux mais pas ses parents) et qu'il sente ses parents présents pour lui quand ils sont ensembles, à son écoute.


Marie-fleur 30/11/2019 22:23

"Je me demande par contre cette génération d'enfants qui auront à leur tour des enfants comment ils vont faire.
Peut-être qu'il sera complètement hors norme de penser qu'un parent veuille rester à la maison avec son bébé, hum va savoir.
On sera peut-être rendu au bébé robotisés."

J'espère qu'on en viendra pas là non plus. Certains services de garde ne sont pas parfaits non plus. Et rien ne peut remplacer les parents. Un bon service de garde peut certainement donner une chance ou un break à des enfants en difficulté, mais pas remplir les manques affectifs de base.

YING YANG 01/12/2019 07:27

Bon matin Marie-fleur,
Il y a selon moi , une forme de désensibilisation qui s'opère de par et d'autre.
Combien de fois un petit m'a appelé maman
Combien de fois un petit ne voulait pas retourner à la maison ext...
Donc avec le temps et déjà maintenant le point crucial pour le tout petit qui fréquente un milieu de garde approprié 5 jours semaine pendant 8 à 10 heures par jour , son point d'atterrissage est le milieu de garde.
Je me souviens de cet enfant que j'ai connu , il avait 8 mois.
Parent professionnel , l'enfant partait presqu'à la fermeture , les parents avaient besoin de souper tout seul , faisait manger l'enfant , bain et dodo, ensuite les parents soupaient , verre de vin en tranquillité et ce tout les soirs.
Un Noël , l'enfant quitte le milieu de garde va chez lui il a 3 ans , reçoit ces cadeaux de Noël en rapidité et une après doit tout abandonner pour pouvoir aller dans la famille ext..... cela a été infernal pour la famille l'enfant voulait retourner à la maison
Cet enfant faisait des crises de colère à se taper la tête par terre , en tout cas , la dernière fois que j'ai eu de ces nouvelles il consultait une aide extérieure , il ne voulait jamais ou presque partir avec ses parents , je devais essayer de détendre l'atmosphère quand les parents venaient le chercher .
Ce qui me chagrine le plus c'est qu'avec quelques ajustements on pouvait aplanir les conséquences.
J'avais même osé demander aux parents de souper avec l'enfant une fois par semaine , mais bon , j'ai fait de mon mieux.
Donc la fameuse résilience qu'on utilise en parlant de la capacité des enfants à surmonter des contextes qui laissent des traces pour toute leur vie va devenir une forme de rigidité protectrice.
Bonne journée et vive les enfants qui en ont beaucoup à nous apprendre :D l
Citation:

Envoyé par Marie-fleur (Message 528674)
"Je me demande par contre cette génération d'enfants qui auront à leur tour des enfants comment ils vont faire.
Peut-être qu'il sera complètement hors norme de penser qu'un parent veuille rester à la maison avec son bébé, hum va savoir.
On sera peut-être rendu au bébé robotisés."

J'espère qu'on en viendra pas là non plus. Certains services de garde ne sont pas parfaits non plus. Et rien ne peut remplacer les parents. Un bon service de garde peut certainement donner une chance ou un break à des enfants en difficulté, mais pas remplir les manques affectifs de base.


Azana 01/12/2019 09:22

L’exemple que tu viens de nommer Ying Yang représente bien l’exemple de parents que je juge négligents et insensibles. Rien, mais absolument rien dans l'organisation familiale ne semble être fait en considération de l’enfant. Les parents se donnent bonne conscience en s’occupant des besoins matériel de l’enfant; nourri, logé, habillé, beaux cadeaux de Noël... mais tous ses autres besoins sont négligés. C'est franchement égoïste de leur part. Pour se donner bonne conscience encore une fois, ils consultent une aide extérieure pour régler les problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés chez leur enfant. C’est tellement triste.

C’est comme quand j’ai entendu des parents dire: «*Depuis qu’on va à notre terrain de camping, on est assez bien, on ne voit pas nos enfants de la journée*».

Azana 01/12/2019 09:42

Citation:

Envoyé par YING YANG (Message 528671)


Je crois qu'il serait important de laisser le choix aux parents , présentement , hum bien des familles n'ont pas le choix , que ce soit financier ou autre.
Ce n'est plus gênant en tant qu'adulte d'aller chercher soit de l'information ou un coup de main pour élever nos tout petits.

Je sais que c'est peine perdue , pas beaucoup d'adultes ont envie de se sacrifier pour la cause et c'est correct , c'est une autre époque , d'autres mœurs , ainsi va la vie .



Je cite ici des passages que j’aimerais commenter. Je suis d’accord que certains parents n’ont pas le choix de travailler à l’extérieur. Les parents à faible revenu par exemple ou les parents monoparentaux. Mais s’il s’agit de parents qui priorisent leurs enfants, ils prendront des congés en famille, des vacances en famille, intègreront leurs enfants dans le train-train quotidien ménage/épicerie/visite dans la famille et chez les amis. Ils se dépêcheront à aller chercher leur enfant à la garderie pour passer un max de temps avec le soir...

Des parents moins centrés sur leurs enfants les laisseront plus longtemps à la garderie pour faire les courses «*tranquilles*», pour aller prendre un café avec leurs amis, pour faire le ménage... En plus de laisser leurs enfants 10 heures par jour à la garderie, ils trouveront le moyen de les faire garder la fin de semaine pour aller au spa, pour aller relaxer dans une auberge, pour aller dans des soirées entre amis. Ils prendront aussi la plus grande partie de leurs vacances sans les enfants. Parce qu’ils ont besoin de temps pour eux dans le sud, ou parce qu’ils veulent découvrir l’Europe sans entendre les enfants chiâler.

Mais je pense que la grande majorité des parents qui souhaitent que leurs enfants évoluent à temps plein dans leur propre milieu, trouvent des solutions. Par exemple, en ayant un service de garde, en travaillant de la maison ou tout simplement, en mettant une pause à leur carrière en coupant dans les dépenses moins importantes.

En ce qui concerne les «*sacrifices*» à faire. Je suis bien d’accord avec tes propos encore une fois. Sans s’oublier et s’effacer en tant qu’individu, je pense comme toi: qu’un parent doit faire beaucoup de sacrifices pour ses enfants jusqu’à ce que ces derniers deviennent adultes. Je pense que c'est une notion parentale qui se perd de plus en plus.

Charlie Angel 01/12/2019 15:36

Selon mon expérience les enfants qui étaient le plus en manque de leur parents avaient des parents professionnels ( souvent des universitaires,très bien diplômés) . Ces enfants devaient se présenter au sdg malades, avaient peu de congé et peu de vacances et souvent ils étaient dans les groupes des 18 mois/2 ans. Ils commençaient a avoir des congé vers l'âge de 4 ans. Je me dis qu'un jour ces mêmes enfants auront a faire le choix de s'occuper de leur parents ou pas !!!!

Marie-fleur 01/12/2019 21:06

Citation:

Envoyé par YING YANG (Message 528680)
Bon matin Marie-fleur,
Il y a selon moi , une forme de désensibilisation qui s'opère de par et d'autre.
Combien de fois un petit m'a appelé maman
Combien de fois un petit ne voulait pas retourner à la maison ext...
Donc avec le temps et déjà maintenant le point crucial pour le tout petit qui fréquente un milieu de garde approprié 5 jours semaine pendant 8 à 10 heures par jour , son point d'atterrissage est le milieu de garde.
Je me souviens de cet enfant que j'ai connu , il avait 8 mois.
Parent professionnel , l'enfant partait presqu'à la fermeture , les parents avaient besoin de souper tout seul , faisait manger l'enfant , bain et dodo, ensuite les parents soupaient , verre de vin en tranquillité et ce tout les soirs.
Un Noël , l'enfant quitte le milieu de garde va chez lui il a 3 ans , reçoit ces cadeaux de Noël en rapidité et une après doit tout abandonner pour pouvoir aller dans la famille ext..... cela a été infernal pour la famille l'enfant voulait retourner à la maison
Cet enfant faisait des crises de colère à se taper la tête par terre , en tout cas , la dernière fois que j'ai eu de ces nouvelles il consultait une aide extérieure , il ne voulait jamais ou presque partir avec ses parents , je devais essayer de détendre l'atmosphère quand les parents venaient le chercher .
Ce qui me chagrine le plus c'est qu'avec quelques ajustements on pouvait aplanir les conséquences.
J'avais même osé demander aux parents de souper avec l'enfant une fois par semaine , mais bon , j'ai fait de mon mieux.
Donc la fameuse résilience qu'on utilise en parlant de la capacité des enfants à surmonter des contextes qui laissent des traces pour toute leur vie va devenir une forme de rigidité protectrice.
Bonne journée et vive les enfants qui en ont beaucoup à nous apprendre :D l

C'est vraiment très triste cet exemple. Ça aurait dû être l'inverse. L'enfant a tous les soupers avec ses parents, sauf peut-être un par semaine pour se retrouver. C'est tellement un beau moment pour que l'enfant apprenne qu'un repas sert à créer des liens avec les gens et non pas un moment pour se débarrasser.

YING YANG 02/12/2019 04:47

Bonjour et merci ,
Ce que vous avez nommé comme exemples , nous sommes plusieurs responsables de ces enfants lorsque la famille nous les confient au quotidien , qui avons vécu des contextes similaires.
Ils n'y a pas juste les parents , il y a leur entourage autant familial que social qui pèsent dans la balance.
Une amie qui lui dit c'est pas grave amène le à la garderie on pourra être tranquilles.
Ou je pense à un souper quelque part , et ils font manger les enfants en premier pour être tranquille après entre adultes.
J'ai toujours refusé , les enfants mangent en même temps que nous, on en fera de la place.

Et l'écart entre eux et moi est simple , j'ai eu un grand intérêt concernant le développement global et intégré d'un petit de 0 à 5 ans.
J'ai eu le privilège , la chance de vivre au quotidien avec ces tout petits.
J'ai eu le courage d'en prendre un grand soin minute après minute.
Ma mémoire est remplie de souvenirs , d'éclat de rire , de bisou morveux et encore ......

Pourtant ce n'était pas ma propre progéniture.
Les enfants vivent des sentiments de rejet de la part de leur proche, leur estime de soi est bafouée , dans l'inconscient ils ressentent '' je ne suis pas assez bon , assez fin ext.... cela va beaucoup plus loin mais pas assez de temps pour élaborer ici.
Si les gagnes de rue recrutent si facilement , c'est pas compliqué à la base , ils deviennent une famille , une grosse famille

Charlie Angel si tu vas te promener dans les hospices de petits vieux , je sais c'est péjoratif comme appellation , mais bon
donc si tu vas dans ces endroits , c'est rempli de personnes âgée dont personne ne prend soin ni famille , ni enfant , ni petits enfants , il y a rupture depuis bien longtemps .

En 2019 , nous ne savons plus comment planter les carottes , demandez à un enfant où pousse et proviennent les carottes il va surement vous répondre '' du magasin'' on est déconnecté
Donc les petits vieux et les tout petits ben ils ne font plus ou presque partis de l'équation équilibrante d'une cellule familiale.

Va savoir seul l'avenir saura le dire , le narcissisme , un état d'être qui me questionne est en pleine évolution et on croise au quotidien de plus en plus de personnes habitées par cet aspect .

Les plus grands de ce monde qui détiennent la guerre sur le bout de leurs doigts le savent
'' diviser les peuples pour mieux régner '' isoler mentalement la personne
Toutefois , je suis comme Obélix , je suis tombée dans la marmite de l'espoir quand j'étais petite .

Je n'ai pas de réelles solutions c'est trop personnel à chacun selon leur contexte de vie .
Mais je sais que chaque petits pas fait ensemble apporte la différence .
Amenez vos enfants faire les commissions , faite les manger avant ils seront plus calmes.
Manger en même temps que vos enfants ext......
Bonne journée

Charlie Angel 02/12/2019 20:34

Citation:

Envoyé par YING YANG (Message 528695)
Bonjour et merci ,
Ce que vous avez nommé comme exemples , nous sommes plusieurs responsables de ces enfants lorsque la famille nous les confient au quotidien , qui avons vécu des contextes similaires.
Ils n'y a pas juste les parents , il y a leur entourage autant familial que social qui pèsent dans la balance.
Une amie qui lui dit c'est pas grave amène le à la garderie on pourra être tranquilles.
Ou je pense à un souper quelque part , et ils font manger les enfants en premier pour être tranquille après entre adultes.
J'ai toujours refusé , les enfants mangent en même temps que nous, on en fera de la place.

Et l'écart entre eux et moi est simple , j'ai eu un grand intérêt concernant le développement global et intégré d'un petit de 0 à 5 ans.
J'ai eu le privilège , la chance de vivre au quotidien avec ces tout petits.
J'ai eu le courage d'en prendre un grand soin minute après minute.
Ma mémoire est remplie de souvenirs , d'éclat de rire , de bisou morveux et encore ......

Pourtant ce n'était pas ma propre progéniture.
Les enfants vivent des sentiments de rejet de la part de leur proche, leur estime de soi est bafouée , dans l'inconscient ils ressentent '' je ne suis pas assez bon , assez fin ext.... cela va beaucoup plus loin mais pas assez de temps pour élaborer ici.
Si les gagnes de rue recrutent si facilement , c'est pas compliqué à la base , ils deviennent une famille , une grosse famille

Charlie Angel si tu vas te promener dans les hospices de petits vieux , je sais c'est péjoratif comme appellation , mais bon
donc si tu vas dans ces endroits , c'est rempli de personnes âgée dont personne ne prend soin ni famille , ni enfant , ni petits enfants , il y a rupture depuis bien longtemps .


En 2019 , nous ne savons plus comment planter les carottes , demandez à un enfant où pousse et proviennent les carottes il va surement vous répondre '' du magasin'' on est déconnecté
Donc les petits vieux et les tout petits ben ils ne font plus ou presque partis de l'équation équilibrante d'une cellule familiale.

Va savoir seul l'avenir saura le dire , le narcissisme , un état d'être qui me questionne est en pleine évolution et on croise au quotidien de plus en plus de personnes habitées par cet aspect .

Les plus grands de ce monde qui détiennent la guerre sur le bout de leurs doigts le savent
'' diviser les peuples pour mieux régner '' isoler mentalement la personne
Toutefois , je suis comme Obélix , je suis tombée dans la marmite de l'espoir quand j'étais petite .

Je n'ai pas de réelles solutions c'est trop personnel à chacun selon leur contexte de vie .
Mais je sais que chaque petits pas fait ensemble apporte la différence .
Amenez vos enfants faire les commissions , faite les manger avant ils seront plus calmes.
Manger en même temps que vos enfants ext......
Bonne journée


Ying yang ... ma mere est en CHSLD et j'y vais aux 2 ou 3 semaines car je suis épuisée et débordée par ma vie ( et pour avoir été sa seule aidante naturelle durant pres de 10 ans )...mais mon frere et ma soeur n'ont pratiquement pas de contact avec elle. Ce sont les choix de vie qu'elle a faite qui sont responsables de la vie qu'elle a maintenant.

Azana 02/12/2019 21:39

Je suis vraiment d’accord avec le commentaire de Charlieangel. Les personnes âgées qui ont travaillé leurs relations personnelles, familiales et sociales ne se retrouvent pas isolées en CHSLD. Les personnes âgées qui se retrouvent seules à la tombée de leurs jours ont eu des vies qui les ont menées à cet isolement. Oui, je trouve ça triste et injuste. Je pense qu’on n’est pas responsable des malheurs qui nous arrive, mais on est responsable des efforts qu’on fait pour s’en sortir. On est responsable des liens qu’on tisse avec les autres.

Ma mère qui est très malade depuis longtemps et qui fait parfois des séjours de quelques mois à l’hôpital et au CHSLD est complètement isolée. Mon frère ne se déplace pas souvent pour elle. Il n’y a que ma soeur et moi qui sommes les aidantes. Personne d’autre ne la visite. Et c’est excessivement lourd et envahissant de savoir que ma mère n’a à peu près pour seul plaisir et réconfort: nous. Et c’est très fâchant aussi. Parce que moi, je sais qui est ma mère. Aujourd’hui, elle est une petite femme mal en point et vulnérable que je me dois de protéger, mais tout ne devrait pas reposer sur mes épaules.

Je vous le jure, que jamais je ne voudrais que ma fille s’occupe de moi. Je veux, jusqu’à mon dernier souffle, être celle qui prend soin d’elle, et non le contraire. Elle a sa vie à faire, elle aura ses enfants sur qui veiller, mais ce n’est pas vrai qu’elle sera mon bâton de vieillesse.

Charlie Angel 03/12/2019 17:45

Azana je me fais la même reflexion en ce qui concerne mes enfants.... je peux prendre soin d'eux et ne pas etre un fardeau pour eux.

Marie-fleur 04/12/2019 21:48

" Je pense qu’on n’est pas responsable des malheurs qui nous arrive, mais on est responsable des efforts qu’on fait pour s’en sortir."

Vraiment bien dit. C'est aussi ce qu'on appelle la résilience. La capacité de rebondir dans les aspects négatifs de la vie. Ça demande souvent beaucoup d'effort. Et avoir une ou des personne qui croit en la personne peut aussi réveiller cette capacité, cette volonté.

ribouldingue 28/01/2020 20:14

Je viens tout juste de voir ce sujet mais je vais quand-même commenter quelques passages que j'ai bien aimés.

YING YANG
"C'est après la 2 iem guerre que les femmes qui avaient été recrutée pour l'effort de guerre dans les industries nécessaires pour le contexte de cette époque là qui a été un déclencheur.
beaucoup d'hommes ne sont pas revenus à la maison donc les veuves sont devenues par la force des chose '' chef de famille ''"

C'est vrai que çà a débuté avec le 2è guerre mondiale mais c'est pas à cause du nombre d'hommes tués que çà a continué car ici il y a eu très peu d'hommes tués.

En fait, notre société nord américaine était prête pour le changement avant le début de la guerre et pendant la guerre, les femmes ont tellement aimé leur expérience de travail qu'elle ne voulaient plus le quitter après la guerre.

La société de l'époque faisait bien sûr pression pour que les femmes retournent au foyer mais il fallait reconstruire l'europe ravagée et c'est l'amérique du nord qui s'en est chargée car elle n'avait pas été détruite par la guerre.

C'est cela qui a causé la période de prospérité sans précédent de l'après guerre et les femmes étaient donc indispensables pour combler ces très nombreux emplois.

YING YANG
"Pendant qu'on y est qu 'elle est ta pensée concernant le fait qu'une maman ou papa si elle/il le désire puisse avec une aide financière adaptée , demeurer avec son enfant au moins pour les 3 premières années.
Et vous ribouldingue qu'en pensez-vous sans oublier tout le reste des lectrices et lecteurs
Se peut-il que ce soit une piste de solution pour ménager le quotidien des enfants si petits et ainsi permettre aux parents de transmettre leurs propres valeurs familiales au lieu que cela soit fait par une étrangère."

Regardons cela d'une manière très terre à terre...

Pendant toute son évolution sur plusieurs millénaires, l'homme a été un chasseur et il a évolué de manière à en devenir un très bon (son cerveau peu émotif et concentré sur 1 seule tâche à la fois, sa force physique, ses intérêts, etc) et il en a été de même pour la femme (son cerveau maternel et multi tâches, sa grande endurance physique, ses intérêts, etc).

Et la, du jour au lendemain (sur l'échelle de l'évolution), la société a complètement changée et les hommes (et les femmes) se retrouvent complètement inadaptées pour ce nouveau monde.

Il s'en suit tous les maux, questionnements, remises en question que nous connaissons présentement en passant par les notions de femmes émancipées, hommes roses, etc.

Est-ce que cela t'inspire pour trouver la solution qui correspondra à ce que tu es à l'intérieur de toi ?

azana
"Dans les années 50-60, ce n’était pas toujours jojo. La maman qui n’aurait jamais du être maman mais qui l’a été par obligation, et le papa qui n’a jamais voulu de responsabilités familiales et d’engagement mais qui n’avait pas vraiment le choix... Ces types de parents existaient à cette époque."

La, azana, tu viens de décrire mes parents... et il y en avait beaucoup comme eux.
Et mes parents m'ont même dit qu'à cette époque, le curé passait de maison en maison à chaque années pour voir si un nouvel enfant était né et s'en suivait la réprimande si il n'y en avait pas.

Marie-Fleur
"Ton idée est très alléchante. De mon côté, je ne crois pas que j'aurais été capable de la prendre par contre. Je suis trop insécure pour quitter la branche sécuritaire de mon emploi (qui n'est pas une carrière, je ne suis pas une femme de carrière, seulement une femme insécure) Par contre, si mon conjoint aurait un gros salaire constant, j'aurais peut-être eu le courage de changer d'emploi pour du temps partiel ou quelque chose de plus malléable."

Tu es très lucide Marie-Fleur.
La réalité de notre société d'aujourd'hui est que les femmes autant que les hommes doivent avoir un emploi pour assurer leur avenir et c'est particulièrement vrai pour les femmes qui peuvent à tout moment se retrouver seules à la suite d'une séparation avec en plus la charge des enfants.

Ajoutes à cela que tu ne représentes plus aucun intérêt pour un employeur si tu as été absente trop longtemps de ton emploi (c'est vrai aussi pour les hommes).

En plus, plus tu prends de l'âge, plus c'est difficile de trouver un emploi car tu as moins d'énergie que les jeunes, tu nécessites un salaire plus élevé et c'est plus difficile pour ton patron de te faire faire ce qu'il veut (c'est vrai aussi pour les hommes).

YING YANG
"Par contre je n'ai jamais pu offrir à ces tout petits , leur besoins primaires , heures après heures , journées après journées
Qui est la présence des personnes les plus importantes , significatives pour eux , leur maman / papa."

Quand j'ai perdu ma mère en 2002, j'avais 46 ans et j'avais déjà pris ma retraite depuis 2 ans alors j'étais donc hyper indépendante.
Mais malgré cela, j'ai rêvé à elle pendant 12 années.
Elle venait dans mes rêves pour me voir mais elle refusait toujours de me dire où elle habitait alors c'était impossible pour moi d'aller la voir. C'était horrible à vivre !

Je pense que cela illustre bien à quel point une mère est importante et à quel point le lien qui nous lie à elle est puissant.

YING YANG
"Il y avait un adage qui disant que ce n'était pas la quantité de temps passé auprès de son enfant qui était important mais bel et bien la qualité.
Cela a été déconstruit par les experts en la matière.
Parce que c'est une légende urbaine pour déculpabiliser les adultes."

Exactement et il y en a d'autres du même genre.

YING YANG
"Si on résume pour le tout petit en mettant un tantinet les besoins de l'adulte de côté en prenant comme exemple
Parent / travail/ temps plein
Je parle des tout petits
_ se fait réveiller dans son sommeil matinal pour aller à la garderie
_ n'a pas le temps d'être assez éveillé pour ressentir le besoin de déjeuner
_ se fait habiller en vitesse , ajouter nos hivers
_ ressent l'anxiété , le stress ( normal) des parents qui eux aussi doivent y aller
_ se fait déshabiller et entre dans un milieu de garde /garderie
ext..... et la journée se poursuit
_ retour des parents fatigués de leur journée si le parent va chercher l'enfant vers disons 17h30 /trafic / arrive à la maison 18h00 / déshabille /prépare souper/bain histoire et dodo petit donc l'enfant va passer peut-être 1 heure et demi à 2 heures avec sa famille "

Moi qui suis née le 22 janvier 1956 et qui suis entrée en 1ère année à l'age de 7 ans (à cause de ma date de naissance), ma petite enfance s'est passée entièrement à la maison avec ma mère.
-Je me levais quand je me réveillais
-Je jouais dehors toute la journée
-Je pouvais passer autant de temps avec ma mère que je voulais à la regarder travailler et un de mes immenses plaisirs était de licher le plat après qu'elle ait terminé de préparer un gâteau.
-L'hiver, çà me donnait toujours une sensation d'amour indescriptible quand elle m'habillait pour aller jouer dans la neige

Combien d'enfants aujourd'hui n'ont pas la possibilité de profiter de ces moments irremplaçables ?

YING YANG 29/01/2020 07:38

Bonjour Azana,
je ne suis pas d'accord , on est tous responsables quelque part et je m'inclue.
Je m'explique en tant que participante à la société actuelle , j'ai une part de responsabilité , il faudrait que je nomme bien trop d'exemples pour étayer mes dires.
Les familles sont actuellement composée de très peu de membres en comparaison avec le temps passé des familles nombreuses.
Les jeunes générations se sont dispersées pour une multitudes de raisons .
Ils se rencontrent de temps en temps en familles pour certaines occasions , difficiles de bâtir des relations qui nous permettent de tout ce dire et de créer des liens.
Combien de personnes âgées ont l'opportunité de faire connaissance au quotidien avec leur petit-enfants , pas tant que ça

cette madame toute seule et vieille n'a plus aucun membres de sa famille vivant , tous morts et ext.... encore et encore.

Bon si tu me permet Azana je voudrais profiter de cet écrit pour me vider d'un trop plein.
Merci , je vois que tu es d'accord :laugh::laugh:
Je sais que tout milieu confondu médical, CHLD, résidences ext le personnel est souvent débordé.
Je vous demanderais
Lorsque vous parlez à une résidente âgée ne l'appelez pas '' ma belle fille '' faut manger ta soupe.
Du respect et donnez leur la dignité qui revient à nos bâtisseurs , nommez la par son nom de famille.
Lorsque vous faîte une intervention pendant le repas en salle commune envers une résidente , qui reçoit des toasts qu'elle a commandé pour son déjeuner et qui soit disant n'a pas le droit d'en manger , ne l'engueulez pas avec votre grosse voix devant tout le monde surtout si elle souffre de perte de mémoire.
Arrêtez je vous prie de les comparer à des enfants
Ce sont des adultes en perte d'autonomie
Arrêter de les bousculer pour qu'ils mangent plus vite pour laisser la place à d'autres parce que votre milieu de service de repas est trop petit.

Donnez leur la dignité dont ils ont tout les droits d'avoir , respect.
Bon ça fait du bien
Bonne journée
Citation:

Envoyé par Azana (Message 528700)
Je suis vraiment d’accord avec le commentaire de Charlieangel. Les personnes âgées qui ont travaillé leurs relations personnelles, familiales et sociales ne se retrouvent pas isolées en CHSLD. Les personnes âgées qui se retrouvent seules à la tombée de leurs jours ont eu des vies qui les ont menées à cet isolement. Oui, je trouve ça triste et injuste. Je pense qu’on n’est pas responsable des malheurs qui nous arrive, mais on est responsable des efforts qu’on fait pour s’en sortir. On est responsable des liens qu’on tisse avec les autres.

Ma mère qui est très malade depuis longtemps et qui fait parfois des séjours de quelques mois à l’hôpital et au CHSLD est complètement isolée. Mon frère ne se déplace pas souvent pour elle. Il n’y a que ma soeur et moi qui sommes les aidantes. Personne d’autre ne la visite. Et c’est excessivement lourd et envahissant de savoir que ma mère n’a à peu près pour seul plaisir et réconfort: nous. Et c’est très fâchant aussi. Parce que moi, je sais qui est ma mère. Aujourd’hui, elle est une petite femme mal en point et vulnérable que je me dois de protéger, mais tout ne devrait pas reposer sur mes épaules.

Je vous le jure, que jamais je ne voudrais que ma fille s’occupe de moi. Je veux, jusqu’à mon dernier souffle, être celle qui prend soin d’elle, et non le contraire. Elle a sa vie à faire, elle aura ses enfants sur qui veiller, mais ce n’est pas vrai qu’elle sera mon bâton de vieillesse.


Azana 29/01/2020 09:29

C'est évident que l'isolement social des personnes âgées doit être observé de façon systémique. Les facteurs de risque sont nombreux; pauvreté, perte physique et cognitive, le fait de vivre seule, de ne pas avoir eu d'enfants, la retraite... Mais tout ne doit pas reposer sur les épaules de la progéniture des personnes âgées isolées.

Pour le reste, je suis d'accord, travailler avec des personnes âgées en perte d'autonomie demande de respecter la dignité de ces derniers.

Par ailleurs, je peux te dire que quand ma mère était en délirium, elle aimait beaucoup la préposée qui venait lui laver le dos parce que cette dernière lui disait en la tutoyant:" Allez ma belle madame, si tu veux continuer à être belle, tu dois te laver!" Et ma mère riait de bon coeur. Et curieusement, dans son délirium, elle avait besoin que les gens autour d'elle soient autoritaires!!! Elle acceptait seulement de manger quand une autre préposée lui disait fermement: " Pour reprendre des forces, il faut manger, allez OUVREZ LA BOUCHE".

:P:P:P:P

Charlie Angel 29/01/2020 18:52

J'abonde dans le sens d'Azana. Ma mère qui est âgée et en perte cognitive est isolée. Je vais la voir 1 fois/3 semaines et je ne reste que quelques heures... Je m'en veux un peu mais j'ai ôté du poids de sur mes épaule l'année passée car ma mère a été l'instigatrice de son isolement. C'était un boudeuse professionnelle. Ainsi elle a boudée ses 5 enfants. Ils ont tous choisi de ne plus lui laisser cette prise sur eux. Sur les 3 enfants vivants qui reste , je suis la seule qui en prend soin , j'ai aussi été boudée durant 5 ans. Quand elle a eu un cancer je suis la seule a m'en être occupée car j'habitait le plus proche. Les pettis enfants ne vont pas la voir car dans toute sa gentillesse , plutot que de les accueillir avec les mots adéquats( je me suis ennuyée de toi) elle lançait a leur arrivée ( allo sans coeur) ca refroidit quelque assez rapidement.


Maintenant quand je vais la voir , je la regarde avec amour mais je ne lui laisse pas de prise sur moi et quand je sens que ce qu'elle me dit joue trop dans mes émotions. Je quitte rapidement.

Pour ce qui est des tutoiements , des familiarités je suis d'accord avec vous, on doit leur donner le plus de respect possible même si dans leur démence il oublie d'en donner. Ma mère mange souvent du j'aime pas ca , du j'ai pas faim, du c'est pas bon et balance son plateau sur le sol, s'il fallait qu'un personne a l'emploi du CHSLD s'en prenne a elle, je deviendrai mauvaise.

Azana 29/01/2020 20:21

Charlie Angel! On dirait que tu parles de ma mère!!! Sauf pour le cancer. De mon côté, je vais la voir environ une fois aux 2 semaines et je lui téléphone à chaque semaine, mais elle n’est plus capable d’entretenir une longue conversation.

Je ne me sens plus coupable, mais il m’arrive de me réveiller la nuit avec une espèce d’angoisse en me disant que JE DOIS FAIRE quelque chose pour elle. Mais non, je n’y peux rien. Et je tente autant que possible de m’enlever ce poid de sur les épaules.

Et elle dit la même chose à ma fille:
«*T’es ben sans coeur, t’es ben pas fine, tu ne m’appelles pas, tu ne veux pas me voir*».

Charlie Angel 29/01/2020 20:38

Citation:

Envoyé par Azana (Message 528939)
Charlie Angel! On dirait que tu parles de ma mère!!! Sauf pour le cancer. De mon côté, je vais la voir environ une fois aux 2 semaines et je lui téléphone à chaque semaine, mais elle n’est plus capable d’entretenir une longue conversation.

Je ne me sens plus coupable, mais il m’arrive de me réveiller la nuit avec une espèce d’angoisse en me disant que JE DOIS FAIRE quelque chose pour elle. Mais non, je n’y peux rien. Et je tente autant que possible de m’enlever ce poid de sur les épaules.

Et elle dit la même chose à ma fille:
«*T’es ben sans coeur, t’es ben pas fine, tu ne m’appelles pas, tu ne veux pas me voir*».

Ce sont des personnes immensément malheureuse, mais on ne peut pas porter leurs choix de leur vis sur nos épaules. Ma mère m'a souvent dit .... a mon age je ne vais pas changer. Malgré sa démence elle m'a dit voila 1 mois: Comment ca se fait qu'on s'est éloigné toit et moi ?.. Je n'ai pas pu répondre autre chose que: Maman ... C'est le résultat des choix que tu as fait dans ta vie.

YING YANG 30/01/2020 04:57

Bonjour Charlie Angel,
J'ai du chagrin à lire ce que tu écris autant pour ta maman que pour toi.
Je pense que nos choix de direction dans la vie , ne sont pas toujours choisis consciemment , il y a tout un contexte du moment.
La vie au quotidien va tellement vite de nos jours que souvent on choisi le moins pire et on fait de notre mieux.
Beaucoup de personnes d'un certain âge vivent rempli d'amertume , de rancunes accumulées au fil du temps.
Les maladresses , les choix , les incompréhensions ext fait dans le passé se sont accumulés.
Un peu comme nous faisons nous même en ce moment en ayant tout notre potentiel cognitif.
le médicament , selon moi , le médicament qui soigne tout ces mauvais souvenirs est le pardon , envers soi pour la partie dont nous sommes responsable , et pour l'autre qui a participé d'une façon quelconque.

le pire des poisons , selon moi :) le pire des poisons dans une relation est '' les non dits '' Tu as donné l'exemple de la réflexion de ta maman lors de visite et du propos sans cœur.
ben on dit à la personne dans nos propres mots , que l'on accepte pas de se faire parler de cette manière , voilà pas plus compliqué.
De toute façon on se sent souvent plus seul parmi les autres , que lorsqu'on est vraiment seul.
Apprivoiser sa solitude , en faire son amie et l'aimer nous donne l'opportunité d'aller à la rencontre de l'autre sans attentes .
Que la vie soit douce et généreuse avec toi et tout les tiens , pareil pour tout le monde
Citation:

Envoyé par Charlie Angel (Message 528940)
Ce sont des personnes immensément malheureuse, mais on ne peut pas porter leurs choix de leur vis sur nos épaules. Ma mère m'a souvent dit .... a mon age je ne vais pas changer. Malgré sa démence elle m'a dit voila 1 mois: Comment ca se fait qu'on s'est éloigné toit et moi ?.. Je n'ai pas pu répondre autre chose que: Maman ... C'est le résultat des choix que tu as fait dans ta vie.


ribouldingue 30/01/2020 13:32

Les relations parents enfants sont extrêmement difficiles et elles ne peuvent que s'empirer avec l'arrivée de la démence.

Moi j'ai eu la chance (si on peut dire) que mes 2 parents décèdent à la maison en étant tous deux très lucides mais les relations parents-enfants étaient quand-même très difficiles.

Mais voici d'abord le contexte:
Mon père l'a eu extrêmement difficile avec son père qui était un homme effacé et sa mère qui n'avait aucun coeur et dirigeait tout d'une main de fer (et la mère de sa mère était encore pire). Alors il est sorti de cela avec des séquelles pas banales.

Quant à ma mère, elle avait une mère avec un immense coeur mais elle a eu la malchance de perdre son père quand elle était très jeune et ils ont alors vécu la très grande misère car à cette époque d'entre 2 guerres, il n'y avait absolument aucun support gouvernemental. Cette misère a pris fin quand sa mère s'est remariée avec... un homme qui n'avait aucun intérêt pour les enfants. Il fallait faire ce genre de choix à cette époque.

Ils ont eu 7 enfants (dont moi en dernier) qui sont nés en 2 groupes... (1945, 1946, 1947 et 1948) et (1952, 1954 et 1956).

Le premier groupe a été élevé un peu moins sévèrement qu'à l'ancienne et le second groupe l'a été un peu plus sévèrement qu'à la moderne d'aujourd'hui.
Entre les 2 groupes, mon père a su se remettre en cause et corriger ses problèmes; ce qui est exceptionnel pour un homme né en 1915.
----------

Alors vous comprendrez que rendus à leur vieillesse, mes parents se sont retrouvés comme pris entre 2 feux par les 2 groupes d'enfants.
* le premier groupe leur faisait plein de reproches sur la façon qu'ils avaient été élevés et aussi sur leur manque d'intérêt pour leurs petits enfants.

* le second groupe ne faisait pas ce genre de reproches mais comme tous les enfants un peu gâtés qui pensent voir que l'herbe est plus verte chez le voisin, il reprochait des choses plus modernes comme la communication parents-enfants qui n'avait pas été idéale.

Alors la stratégie (loin d'être parfaite) de mes parents pour survivre et pour garder la famille unie était d'éviter de parler du passé.

Mais cela a joué contre eux avec le 2è groupe qui voulait aussi revenir sur le passé (seulement pour en parler et comprendre) mais il se heurtait à un mur et en ressortait frustré de ne pas avoir de réponses et la, le premier groupe avait beau jeu pour exercer son influence.

Je ne sais plus combien de fois j'ai souhaité que mon père me parle comme un père d'aujourd'hui parle à son enfant de ses goûts, ses intérêts, ses sentiments, sa façon de voir les choses, etc au lieu de se limiter comme il le faisait à mon éducation scolaire, comment épargner, etc.

Et quand je prenais mon courage à 2 mains et me lançait dans le vide pour lui poser la grande question... Pourquoi vous ne me parlez pas de cette façon ?... Il me répondait chaque fois que c'était parce qu'il ne pouvait pas donner ce qu'il n'avait pas reçu.

Ma tête comprenait très bien ce qu'il voulait dire mais mon coeur n'acceptait pas cette réponse car j'avais déjà appris en regardant autour de moi que les parents ont la très mauvaise habitude de donner en dose exagérée à leurs enfants ce dont ils ont eux-même manqués pendant leur enfance... et je voyais alors la réponse de mon père comme une fausse excuse pour se défiler.

Malgré sa grande ouverture d'esprit et sa grande capacité de se remettre en question, il demeurait néanmoins un homme de son époque né en 1915 pour qui, aimer ses enfants, s'exprimait en étant un excellent pourvoyeur et en faisant en sorte qu'ils ne manquent de rien... matériellement... et il était sans doute dépassé par la psychologie d'aujourd'hui.

Puis, le lendemain de sa sortie d'hôpital (c'était le jour de leur 58è anniversaire de mariage), ma mère m'a dit qu'il s'était mis à genoux devant elle pour lui dire combien il l'aimait et la, sous l'émotion, il est décédé d'une crise cardiaque causée par manque d'oxygène à cause de sa maladie dégénérative des poumons dont il connaissait l'issue fatale depuis un an.

J'ai appris plus tard que tous les autres enfants savaient qu'il était condamné mais qu'ils avaient eu ordre de ne pas m'en avertir parce qu'il ne voulait pas que cela change la nature des rapports entre lui et moi.

Je n'ai donc pas eu la possibilité de me préparer mentalement à son départ.

Et ma mère qui souffrait d'emphysème a suivie 2 mois plus tard en suppliant mon père (au ciel) de venir la chercher... comme c'est très souvent le cas pour les vieux couples.

Ces 2 mois ont été horribles pour moi car je la voyais descendre et je ne savais absolument pas comment l'aider car contrairement à 2 de mes soeurs (elles font partie du 1er groupe d'enfants) qui travaillaient avec des personnes âgées, moi, je n'avais pas cette expérience et en plus je n'avais jamais eu à m'occuper de personnes dépendantes de moi... ni même d'un animal.

Alors j'appelais mes soeurs qui s'y connaissaient pour demander de l'aide mais... elles étaient déjà passées à autre chose.

Un jour, celle qui est infirmière auxiliaire l'a prise chez-elle mais en même temps, elle a prise possession d'elle de sorte que 2 des enfants du 2è groupe (dont moi) n'aient pas la possibilité d'aller voir notre mère en train de s'éteindre lentement.

Elle nous a enfin permis d'aller la voir quand son décès était proche et pour moi, parce que j'ai une vie aisée, elle m'a dit que je pouvais aller la voir à la condition que j'amène de la nourriture pour tous ceux qui seront la; ce que j'ai refusé de faire et je suis allé la voir quand-même.

Je vais vous épargner les détails de la succession qui a été psychologiquement horrible et vous devinerez très facilement que la famille a éclatée en mille morceaux.

Alors en très peu de temps, je suis passée d'une personne qui avait ses 2 parents et 6 soeurs à une personne qui était totalement seule et cela m'a fait prendre conscience des paroles d'une fille que j'ai connu à ottawa.

Cette fille (elle devait avoir environ 30 ans à l'époque) qui était enfant unique avec ses 2 parents décédés relativement jeunes, m'a dit un jour avec la larme à l'oeil... qu'elle était seule dans la vie.

A l'époque, je ne comprenais pas du tout le sens profond de ses paroles mais aujourd'hui je le comprend très bien.

Charlie Angel 30/01/2020 15:04

C'est vraiment triste d'être seul dans la vie.. ma mère peu dire qu'elle est seule dans la vie, mon frère peut dire la même chose ( même s'il a un chien) habite en Ontario, ma soeur pourrait dire la même chose mais elle est moins isolée que mon frère ( un mari et 2 de ses enfants lui parlent et elle s'est exilée a Rimouski). Personnellement je ne suis pas seule et j'en suis heureuse car les ressources que j'ai mon aidées à passer au travers de mon deuil l'année passée. J'appréhende le décès de ma mère qui surviendra bien assez tôt car je serai prise avec toutes les démarches à faire, toutefois j'ai vécu assez de deuils pour savoir à quoi m'attendre astheure.

Azana 30/01/2020 15:27

Je ne veux pas être seule et isolée. Je n’ai pas besoin d’avoir des invitations et d’aller dans des 5 à 7 à tout bout de champs, mais j’ai besoin d’entretenir des relations d’amitié et de bonne camaraderie. J’ai assez vu ma mère souffrir de cet isolement, et ne rien faire pour ne plus en souffrir que je m’oblige à entretenir des liens.

Je n’ai pas beaucoup d’amies, j’en ai 2 que je vois 5-6 fois par année chacune. Par contre, mon parcours personnel m’amène à côtoyer des personnes avec qui j’entretiens des bonnes relations de camaraderie. Je vais prendre un café de temps en temps avec plusieurs mamans qui m’ont confié leurs enfants quand j’avais mon service de garde. Dernièrement, l’une d’entre elle a invité toute ma famille à aller prendre la collation chez elle. Ma fille a le même âge que son plus vieux, donc c’est agréable pour tout le monde. Nous allons au restaurant de temps en temps avec des parents de petites gymnastes qui vont au même gym que ma fille.

Dans ma famille, j’ai une très belle relation avec ma soeur, et même si c’est plus difficile avec mon frère, je fais beaucoup d’efforts pour garder le contact.

Et bien entendu, j’ai mon mari et ma fille. Eux sont définitivement le centre de ma vie. Je sais que ma fille prendra son envol un jour et je ferai tout pour ne pas qu’elle se sente obligée à moi. Quand elle viendra me visiter, ce sera parce qu’elle aura envie de me voir et qu’elle sera heureuse de faire des choses ou de discuter avec moi. Je refus qu’elle prenne soin de moi, c’est mon rôle et ce rôle ne sera jamais inversé. Je préfère mourir que d’être un fardeau pour elle. Je veux qu’elle soit libre et épanouie.

Et puis, j’ai ce forum. Ça me permet d’échanger avec des personnes qui ont la même passion que moi pour les enfants. Ce forum est vraiment utile pour ventiler, questionner, réfléchir et créer des liens.

ribouldingue 30/01/2020 16:44

Bof... Oui c'est vrai que c'est loin d'être l'idéal mais il y a des choses bien pire que cela dans la vie que je ne serais absolument pas capable d'affronter comme par exemple devenir aveugle, être clouée dans une chaise roulante, perdre l'usage de mes 4 membres, etc.

La, je suis peut-être seule mais je peux encore tout faire car je suis en santé, je ne manque pas d'argent et si un jour je veux changer de paysage bin pas de problèmes, je vends tout et je parts.

Je pense même aller passer les hivers entiers dans le sud un jour quand j'aurai réussi à passer par dessus mon problème de solitude car çà va vous paraître bizarre mais la seule chose au monde que j'ai de la difficulté à faire seule, c'est de voyager.

C'est pas le voyage qui me bloque; c'est de me retrouver dans un bel endroit et de n'avoir personne avec qui partager mon bonheur.

J'ai découvert cet aspect de moi que j'ignorais quand je suis allé faire une pause de travail de 12 jours en martinique en 1998.

Alors, tant que je n'aurai pas passé par dessus cela, je me vois mal aller passer un hiver entier en République Dominicaine, au Mexique ou même en Asie... mais çà va certainement venir un jour.

Et non, je n'aime pas les voyages organisés

La grosse affaire au sujet de la solitude, c'est qu'on est construit pour vivre avec d'autres personnes alors en vivant seule, on entre donc en conflit avec notre ADN et c'est cela qui est pénible pour beaucoup de personnes mais çà l'est moins pour moi car j'ai un tempérament solitaire.

Pour ce qui est de ma famille, je me suis dis pendant longtemps combien ce serait formidable d'avoir une famille normale.

Puis, un moment donné, j'ai pris conscience d'une chose et je me suis dit...
Hey, réveille toi, ta famille n'est pas normale et elle sera toujours ainsi !
Elle te fait mal et elle te traite comme de la merde alors ce n'est pas elle qui te manque !
Celle qui te manque, c'est celle que tu voudrais avoir mais elle n'existe pas et n'existera jamais !
Alors fais-toi une raison et passe à autre chose !

Azana 30/01/2020 20:02

Moi aussi ça fait longtemps que j’ai mis une croix sur la famille idéale. Ma génération, celle de ma fratrie et de mes cousins, cousines; on se tire bien affaire. Par contre, ma mère a vécu l’enfer quand elle était enfant et mon père était le mouton noir de sa famille. Et mon père et ma mère étaient 2 adolescents perdus quand ils se sont rencontrés, et ils ont vécu d’un chèque de paye à l’autre sans jamais se sortir de la misère. Donc, j’ai longtemps vécu avec les fantômes et les histoires d’horreur passées. Et je veux faire tout sauf suivre le triste destin de ma mère, que j’aime pourtant d’un amour inconditionnel.

C’est ce qui a fait de moi une intervenante sociale engagée mais parfois envahie par les histoires des autres. Et c’est ce qui a fait de moi une femme centrée sur les besoins des enfants, pour toujours.

YING YANG 30/01/2020 20:04

Bonsoir surtout merci pour vos partages qui sont lu par tellement de personnes et je suis convaincue que chacune des personnes qui li les propos en retire quelque chose de bénéfique.
Tant qu'à aller dans les confidences ,je n'ai jamais cru dans ce que l'on nomme '' la famille '' pour moi c'est un passage obligé , naissance et par la suite cela devient une mini entreprise .
Pour moi la famille , je la choisi , une amie que j'aime comme une sœur , une personne âgée que j'adopte comme une maternel ext.....
Pour moi la famille c'est une sorte de prison remplie de ce poison de '' non dit ''
L'obligation de faire bonne figure lors de rencontre familial , d'être obligé d'entendre des sous entendu , des demies vérités ou des silences qui veulent en dire long.
Ne vous méprenez pas

Je les aime avec toute ma tendresse , je n'ai par contre aucunes envie d'être continuellement en leur présence à l'exception des enfants.
Je connais tellement d'êtres humains qui ont passé et passe encore leur temps à courir après leur milieu familial .
Aujourd'hui j'ai rencontré une dame de 99 ans autonome et la sphère cognitive en bon état et qui ne veut pas mourir de suite
La vie est un éternel recommencement , une journée à la fois , un pas à la fois .
Bonne nuit

ribouldingue 31/01/2020 00:17

azana
Nous de notre côté, on n'a pas du tout vécu les fantômes des passés de nos parents mais on le connais parce qu'ils nous en ont parlé et on (en tous cas moi) comprend aussi la façon qu'ils nous ont élevés parce qu'on connais leur passé.

Nous les 7 enfants, nous avons toujours mangé à notre faim (mais pas toujours du roast beef) et sans vivre dans le luxe, nous n'avons jamais manqué de rien d'abord parce que mon père qui était ingénieur forestier faisait un salaire décent (mais pas du tout énorme) et surtout aussi parce que ma mère travaillait très très fort à la maison (elle n'arrêtait jamais) et elle ne gaspillait absolument rien.

Pour te dire, je me souviens d'une fois (je devais avoir environ 13-15 ans) où une femme qui collectait des statistique est venue à la maison expressément pour me parler à moi.

Une des questions qu'elle m'a posée était: Dans quelle classe sociale je pense me situer ?
J'ai répondu... moyenne supérieure...(parce que je voyais qu'on vivait mieux que nos voisins)... et ma mère a alors réagit spontanément car elle n'approuvait pas du tout ma réponse.

Je te dis cela pour te montrer à quel point nous (en tous cas, moi) n'avons pas vécu les fantômes des passés de nos parents... et rien que cela, c'est un très beau cadeau qu'ils nous ont fait... au prix de beaucoup de travail et de sacrifices de leur part.

La majorité de mes soeurs qui ont eu des enfants et qui critiquaient mes parents n'ont jamais réussie à donner cela à leurs enfants. Voila qui en dit long aussi.


YING YANG
Ce que tu dis de la famille est aussi vrai pour les personnes que tu choisis comme famille car ces personnes aussi n'accepteront pas tout ce que tu vas dire et vont finir par décrocher si tu vas trop loin... et ce trop loin est probablement moins loin qu'avec ta famille de sang.

Je soupçonne que notre culture est un peu malade et que nous avons des problèmes de famille parce que nous sommes trop gâtés et que par conséquent nous ne faisons pas de compromis.

Alors j'aimerais bien un jour voir un reportage à la télé sur le phénomène de la famille dans divers pays d'asie où plusieurs générations d'une famille vivent encore sous le même toit.

Là, je pense que j'apprendrais des choses vraiment très importantes.

En tous cas YING YANG, c'est très loin d'être la majorité des gens qui ont cette possibilité d'adopter une famille comme tu le fais. Moi je ne l'ai pas du tout.

YING YANG 31/01/2020 08:05

Bonjour ribouldingue,
Je vous adopte si vous le voulez et ce avec un grand plaisir :D
La liberté d'être est en soi une quête intime et pour ma part il s'agit '' d'intentions '' qui sont bénéfiques pour moi et pour les autres et l'intensité mise en œuvre dans ces intentions.
la problématique se trouve dans ce que l'on nomme '' l'interprétation '' qui vient chercher nos notions acquises , notre compréhension , nos valeurs ext... qui sont souvent très différentes de celles des autres , on interprète continuellement cela crée des distorsions qui mènent au conflit.

Donc à bientôt ma nouvelle adoption :D
Citation:

Envoyé par ribouldingue (Message 528950)
azana
Nous de notre côté, on n'a pas du tout vécu les fantômes des passés de nos parents mais on le connais parce qu'ils nous en ont parlé et on (en tous cas moi) comprend aussi la façon qu'ils nous ont élevés parce qu'on connais leur passé.

Nous les 7 enfants, nous avons toujours mangé à notre faim (mais pas toujours du roast beef) et sans vivre dans le luxe, nous n'avons jamais manqué de rien d'abord parce que mon père qui était ingénieur forestier faisait un salaire décent (mais pas du tout énorme) et surtout aussi parce que ma mère travaillait très très fort à la maison (elle n'arrêtait jamais) et elle ne gaspillait absolument rien.

Pour te dire, je me souviens d'une fois (je devais avoir environ 13-15 ans) où une femme qui collectait des statistique est venue à la maison expressément pour me parler à moi.

Une des questions qu'elle m'a posée était: Dans quelle classe sociale je pense me situer ?
J'ai répondu... moyenne supérieure...(parce que je voyais qu'on vivait mieux que nos voisins)... et ma mère a alors réagit spontanément car elle n'approuvait pas du tout ma réponse.

Je te dis cela pour te montrer à quel point nous (en tous cas, moi) n'avons pas vécu les fantômes des passés de nos parents... et rien que cela, c'est un très beau cadeau qu'ils nous ont fait... au prix de beaucoup de travail et de sacrifices de leur part.

La majorité de mes soeurs qui ont eu des enfants et qui critiquaient mes parents n'ont jamais réussie à donner cela à leurs enfants. Voila qui en dit long aussi.


YING YANG
Ce que tu dis de la famille est aussi vrai pour les personnes que tu choisis comme famille car ces personnes aussi n'accepteront pas tout ce que tu vas dire et vont finir par décrocher si tu vas trop loin... et ce trop loin est probablement moins loin qu'avec ta famille de sang.

Je soupçonne que notre culture est un peu malade et que nous avons des problèmes de famille parce que nous sommes trop gâtés et que par conséquent nous ne faisons pas de compromis.

Alors j'aimerais bien un jour voir un reportage à la télé sur le phénomène de la famille dans divers pays d'asie où plusieurs générations d'une famille vivent encore sous le même toit.

Là, je pense que j'apprendrais des choses vraiment très importantes.

En tous cas YING YANG, c'est très loin d'être la majorité des gens qui ont cette possibilité d'adopter une famille comme tu le fais. Moi je ne l'ai pas du tout.


ribouldingue 31/01/2020 10:51

Ah YING YANG...
Je me méfie beaucoup des coups de foudres surtout si ils sont suivis d'une adoption.
Cela me donne l'impression d'être un chat de noël et je crains alors qu'on m'abandonne sur un coup de froid.

Moi je suis beaucoup plus rassurée par l'approche lente qui consiste à apprivoiser lentement le côté indépendant et un peu sauvage en moi et qui tout aussi lentement et sans même s'en rendre compte fera en sorte qu'on tissera des liens dont on ne voudra plus se défaire par la suite.

De cette façon, je pourrai devenir une chatte très vieille dans une famille formidable qui ne me laissera jamais tomber... sauf peut-être pour abréger mes souffrances quand ma fin sera proche... mais ce sera alors un geste de grand amour.


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