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curieuse 20/01/2009 20:07

L'enfant a besoin d'être confronté à la frustration
 
L'enfant a besoin d'être confronté à la frustration pour grandir, en sécurité physiquement et psychiquement !

Bien sûr, cela nous fait parfois mal au cœur, nous parents d'entendre la plainte insistante de notre enfant à qui l'on vient de dire : « Non ». Mais si nous sommes convaincus que ce « non » est justifié, qu'il a du sens, qu'il est nécessaire et structurant pour son enfant, il faut pouvoir le TENIR !
Cela ne veut pas dire pour autant qu'on abandonne son bébé en pleurs, tout seul dans sa chambre ! Certainement pas ! Non, notre présence rassurante, notre tendresse irrévocable lui permettra de passer le cap difficile de l'apprentissage de la frustration, ce grand moteur de la vie !

La cohérence et la complémentarité dans le couple parental

Tenir les limites demande bien évidement que papa et maman soient sur la même longueur d'onde à ce sujet. Quand l'un ou l'autre entre en contradiction par rapport à la fermeté de la décision, l'enfant s'engouffrera dans la faille ! Pourtant c'est humain car notre bébé nous embraque dans le navire tumultueux de nos émotions. Et parfois, elles prennent le dessus sur la raison… Dans ce cas de figure, ne vous jugez pas, mais parlez ensemble.

Et puis viendra la période d'opposition…

Aux environs de l'âge de deux ans (quoiqu'ils soient de plus en plus précoces), l'enfant va s'opposer avec beaucoup d'énergie à l'autorité parentale. Cette période est souvent déstabilisante pour les parents. Cela ressemble déjà à la crise d'adolescence ! Pourtant ce passage est particulièrement nécessaire à la construction de l'identité propre de l'enfant. Elle va lui permettre de s'affirmer en tant que personne à part entière (ou à parent tiers) qui a un pouvoir de décision sur les choix de la vie ! Quelles perspectives ! C'est là qu'il pose les bases de sa capacité de futur adulte à poser des limites, à dire non quand il ne sera pas d'accord. Un enfant qui ne s'oppose pas à cet âge est un enfant qui doit nous inquiéter, tant il est enfermé dans la soumission.
Donc pas de panique, cette période empreinte de colères régulières et de « non » à toutes nos propositions est normale et même nécessaire ! Yes, c'est ok !
Par contre, ce qui est tout autant fondamental à ce moment c'est que nous gardions le cap de nos sacro-saintes limites ! Il va nous pousser dans nos derniers retranchements et nous devrons tenir bon ! « Oui, j'entends bien que tu es en colère, que tu voudrais absolument que je te donne des bonbons, mais avant le souper, j'ai décidé que c'est non et rien, absolument rien y changera ! Donc, tu as le droit de pleurer et de vivre ta colère mais dans le hall, pas n'importe où et quand tu seras calmé, nous t'accueillerons à nouveau près de nous, dans le salon »
Ceci bien sûr n'est qu'un exemple. Ce n'est pas la bonne recette qui marche à tous les coups. Non, nous avons à créer nos propres recettes au quotidien avec l'enfant qui est là devant nous, et qui est différent de son frère et de sa sœur !

En conclusion, je suis convaincue que tendresse et autorité font excellent ménage ensemble. Ils offrent à l'enfant toute la sécurité dont il a besoin. Un lien fort. Un lien de respect. Un lien pour la vie.


Bonne soirée Curieuse

Maude 20/01/2009 20:12

Citation:

Envoyé par curieuse (Message 23731)
L'enfant a besoin d'être confronté à la frustration pour grandir, en sécurité physiquement et psychiquement !

Bien sûr, cela nous fait parfois mal au cœur, nous parents d'entendre la plainte insistante de notre enfant à qui l'on vient de dire : « Non ». Mais si nous sommes convaincus que ce « non » est justifié, qu'il a du sens, qu'il est nécessaire et structurant pour son enfant, il faut pouvoir le TENIR !
Cela ne veut pas dire pour autant qu'on abandonne son bébé en pleurs, tout seul dans sa chambre ! Certainement pas ! Non, notre présence rassurante, notre tendresse irrévocable lui permettra de passer le cap difficile de l'apprentissage de la frustration, ce grand moteur de la vie !

La cohérence et la complémentarité dans le couple parental

Tenir les limites demande bien évidement que papa et maman soient sur la même longueur d'onde à ce sujet. Quand l'un ou l'autre entre en contradiction par rapport à la fermeté de la décision, l'enfant s'engouffrera dans la faille ! Pourtant c'est humain car notre bébé nous embraque dans le navire tumultueux de nos émotions. Et parfois, elles prennent le dessus sur la raison… Dans ce cas de figure, ne vous jugez pas, mais parlez ensemble.

Et puis viendra la période d'opposition…

Aux environs de l'âge de deux ans (quoiqu'ils soient de plus en plus précoces), l'enfant va s'opposer avec beaucoup d'énergie à l'autorité parentale. Cette période est souvent déstabilisante pour les parents. Cela ressemble déjà à la crise d'adolescence ! Pourtant ce passage est particulièrement nécessaire à la construction de l'identité propre de l'enfant. Elle va lui permettre de s'affirmer en tant que personne à part entière (ou à parent tiers) qui a un pouvoir de décision sur les choix de la vie ! Quelles perspectives ! C'est là qu'il pose les bases de sa capacité de futur adulte à poser des limites, à dire non quand il ne sera pas d'accord. Un enfant qui ne s'oppose pas à cet âge est un enfant qui doit nous inquiéter, tant il est enfermé dans la soumission.
Donc pas de panique, cette période empreinte de colères régulières et de « non » à toutes nos propositions est normale et même nécessaire ! Yes, c'est ok !
Par contre, ce qui est tout autant fondamental à ce moment c'est que nous gardions le cap de nos sacro-saintes limites ! Il va nous pousser dans nos derniers retranchements et nous devrons tenir bon ! « Oui, j'entends bien que tu es en colère, que tu voudrais absolument que je te donne des bonbons, mais avant le souper, j'ai décidé que c'est non et rien, absolument rien y changera ! Donc, tu as le droit de pleurer et de vivre ta colère mais dans le hall, pas n'importe où et quand tu seras calmé, nous t'accueillerons à nouveau près de nous, dans le salon »
Ceci bien sûr n'est qu'un exemple. Ce n'est pas la bonne recette qui marche à tous les coups. Non, nous avons à créer nos propres recettes au quotidien avec l'enfant qui est là devant nous, et qui est différent de son frère et de sa sœur !

En conclusion, je suis convaincue que tendresse et autorité font excellent ménage ensemble. Ils offrent à l'enfant toute la sécurité dont il a besoin. Un lien fort. Un lien de respect. Un lien pour la vie.


Bonne soirée Curieuse

AHhhh Curieuse...

j'adore te lire ! Tu viens me chercher très souvent... et en même temps, tu m'éclaires dans la bonne voie ! Merci de prendre le temps d'être la lanterne de plusieurs ici . :yes: :glomp: xoxox

curieuse 20/01/2009 20:15

Citation:

Envoyé par Maude (Message 23735)
AHhhh Curieuse...

j'adore te lire ! Tu viens me chercher très souvent... et en même temps, tu m'éclaires dans la bonne voie ! Merci de prendre le temps d'être la lanterne de plusieurs ici . :yes: :glomp: xoxox

c'est un réel plaisir pour moi de rien ma belle Maude
Curieuse xxx

tutu 20/01/2009 20:15

Curieuse...je suis une fan finie de tes propos.

Sais-tu à qui tu me fais penser?(par tes propos bien-sûr ;)) À Gilles Julien le pédiâtre social. Et je l'aime beaucoup cet homme.

curieuse 20/01/2009 20:17

Citation:

Envoyé par tutu (Message 23738)
Curieuse...je suis une fan finie de tes propos.

Sais-tu à qui tu me fais penser?(par tes propos bien-sûr ;)) À Gilles Julien le pédiâtre social. Et je l'aime beaucoup cet homme.

Alors je là tu m'fait une fleur .. Merci Tutu ..
Curieuse

PHANILIPRIX 20/01/2009 21:09

Citation:

Envoyé par curieuse (Message 23731)
L'enfant a besoin d'être confronté à la frustration pour grandir, en sécurité physiquement et psychiquement !

Bien sûr, cela nous fait parfois mal au cœur, nous parents d'entendre la plainte insistante de notre enfant à qui l'on vient de dire : « Non ». Mais si nous sommes convaincus que ce « non » est justifié, qu'il a du sens, qu'il est nécessaire et structurant pour son enfant, il faut pouvoir le TENIR !
Cela ne veut pas dire pour autant qu'on abandonne son bébé en pleurs, tout seul dans sa chambre ! Certainement pas ! Non, notre présence rassurante, notre tendresse irrévocable lui permettra de passer le cap difficile de l'apprentissage de la frustration, ce grand moteur de la vie !

La cohérence et la complémentarité dans le couple parental

Tenir les limites demande bien évidement que papa et maman soient sur la même longueur d'onde à ce sujet. Quand l'un ou l'autre entre en contradiction par rapport à la fermeté de la décision, l'enfant s'engouffrera dans la faille ! Pourtant c'est humain car notre bébé nous embraque dans le navire tumultueux de nos émotions. Et parfois, elles prennent le dessus sur la raison… Dans ce cas de figure, ne vous jugez pas, mais parlez ensemble.

Et puis viendra la période d'opposition…

Aux environs de l'âge de deux ans (quoiqu'ils soient de plus en plus précoces), l'enfant va s'opposer avec beaucoup d'énergie à l'autorité parentale. Cette période est souvent déstabilisante pour les parents. Cela ressemble déjà à la crise d'adolescence ! Pourtant ce passage est particulièrement nécessaire à la construction de l'identité propre de l'enfant. Elle va lui permettre de s'affirmer en tant que personne à part entière (ou à parent tiers) qui a un pouvoir de décision sur les choix de la vie ! Quelles perspectives ! C'est là qu'il pose les bases de sa capacité de futur adulte à poser des limites, à dire non quand il ne sera pas d'accord. Un enfant qui ne s'oppose pas à cet âge est un enfant qui doit nous inquiéter, tant il est enfermé dans la soumission.
Donc pas de panique, cette période empreinte de colères régulières et de « non » à toutes nos propositions est normale et même nécessaire ! Yes, c'est ok !



Bonne soirée Curieuse

TU AS PARFAITEMENT RAISON CURIEUSE...

Vous verrez c'est aussi applicable à 12, 13, 14, 15, 16, 17 ans... PLUS ÇA CHANGE PLUS C'EST PAREIL...

Gardez ce manuel sur votre table de chevet peut s'avérer un excellent moyen de se calmer les nerfs lorsque MINUIT sonnera et que votre ti ''CRISS'' de 15 ans ne sera pas encore rentré et que vous ne saurez pas YÉ OU :laugh: :laugh: QUAND VOUS LUI DIREZ NIN tu vas pas o party RAVE au stade olympique vous SAUREZ TESTER SON NIVEAU DE FRUSTRATION...

ME SEMBLE que j'étais SAGE MOÉ plus jeune :p

J'LA TROUVERAI PAS DRÔLE quand mes filles vont avoir 15 ans, je vais vieillir très vite à ce moment là. ;)


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