
18/05/2010, 13:23
Pour te remonter le moral, une travailleuse social m'a déjà dit que c'est très bien que nos enfants soit des anges ailleurs mais qu'ils soient l'enfer avec nous. C'est la preuve qu'ils ont intégré les codes (politesse, écoute, etc.) que nous leur enseignons.
Malheureusement pour nous, puisqu'ils se sentent aimé et en sécurité avec nous, ils s'en permettent un peu plus, ils vont explorer davantage...
Tu fais très bien de ne pas accepter qu'elle frappe sa petite soeur. Toute forme de violence ne doit pas être toloré.
Je suis certaine que tu réponds bien à ces besoins. Tu vois, tout enfant a besoin de l'amour et de l'attention de ces parents. Mais si elle veut être collé sur toi 24/24 alors c'est du désir. Comme une autre te la suggéré, un moment dans la journée réservé juste pour elle et qui revient toujours qu'elle soit gentille ou non est une excellente idée.
Ça pourrait être bien que papa en ait un lui aussi. Ça lui permettra de se rapprocher d'elle et elle sera moins dépendante de toi.
Lorsqu'elle est en crise, tes interventions doivent être claires et brèves. Il ne faut pas lui accorder trop d'attention négatives. Par exemple, si elle fait le bacon parce qu'elle a changé d'idée pour le film que tu lui mets, tu lui dis «c'est le film que tu m'as demandé, c'est celui que j'ai mis. Maintenant, c'est à toi de décider si tu l'écoutes». Puis tu retournes vaquer à tes occupations.
Personnellement, c'est le fait d'ignorer mon enfant quand il était en crise qui a fonctionné. Il arrêtait même de crier pour regarder ce que je faisais et il recommencait. Jusqu'à ce qu'il finisse par abandonner. Ensuite il venait se joindre à nous et la vie continuait... Tranquillement, les crises se sont espacées et l'intensité a diminué. Mais je te mentirais si je disais que cela a été facile. C'est tout un apprentissage pour un enfant et pour les parents il faut se remettre en question et faire du travail sur soi-même. C'est pourquoi nous avons fini par demander de l'aide au CLSC. Ça nous a permis d'explorer des avenues auxquelles nous n'avions pas pensé et peut-être un peu que nous ne voulions pas voir.
Bonne chance.
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