[psychosomatique]

Salut

en effet il n'est pas toujours facile en tant que parent de savoir comment réagir aux débordements de nos enfants, et chaque enfant est différent.

Personnellement, si mon enfant fait une crise (non violente physiquement) je ne sévie pas. Après tout il a bien le droit de réagir émotivement. Certaines crises peuvent être plus déroutantes car plus éclatantes, mais au bout du compte l'enfant ne fait que communiquer qu'il est contrarié, fâché ou triste ou encore qu'il aimerait bien être celui qui décide. L'autre chose que je fais, si mon enfant s'est calmé un peu ou que malgré la crise il semble pouvoir m'entendre ou qu'elle n'est pas trop forte, je verbalise ce qui se passe: ``ah oui tu es fâché, là? Très fâché? Pourquoi? ah! parce que maman t'as dit de faire ceci, etc C'est frustrant, je comprends. T'aurais plutôt aimé faire ceci? ``
Et ensuite je lui réexplique le pourquoi de ma décision: `` maman aimerait bien qu'on fasse ceci mais ce n'est pas possible pour telle ou telle raison.``

Et là évidemment l'enfant ne va pas toujours se raisonner tout de suite. S'il recommence sa crise je lui dit que c'est correct, il a le droit de se fâcher, mais que cela ne changera rien à ma décision. Et s'il continue, je ne lui accorde plus d'attention.

Dans certaines situations, un changement d'idée ou l'offre d'une activité peut aider. Par exemple, jusqu'à récemment, j'avais beaucoup de mal avec mon garçon au moment du brossage des dents... au point que c'est moi qui finissait par faire une crise!! Mon conjoint me disait pourtant qu'avec lui il n'y avait aucun problème. C'est que lui il lui offrait de faire une activité (lecture, casse-tête, etc)dès que les dents seraient brossées.... et que si cela prenait trop de temps il ne resterait plus de temps pour le jeu. Depuis que je fais cela, c'est facile! ouf. Je me sers de cette diversion dans la journée maintenant.

Ensuite, assures-toi de ne pas flancher devant les crises... car si ton garçon obtient quelque chose par ses crises, les crises ne feront qu'augmenter! Que ce soit du temps de plus (au parc, avant de partir, etc) ou qu'importe. Bientôt, il parlera plus, ce sera plus facile de lui dire de d'exprimer par des mots ce qu'il ressent, ce qu'il veut... et que ce n'est pas en pleurant qu'on demande.

Et je seconde l'intervenante qui t'as suggéré de lui donner des choix afin qu'il sente qu'il prend part aux décisions. C'est vrai que ça marche.

je te souhaite que son terrible two se calme un peu, courage