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Envoyé par À petit pas...
Moi je me situe dans les 2 points de vue... J'ouvre ma propre garderie très bientôt mais en attendant, ma fille de 3 ans continue d'aller 1 ou 2 jours par semaine à son ancienne garderie. Quand j'arrive le matin, vers 9 hrs, c'est la RSG qui vient vers nous et qui me raconte pleins de choses alors moi j'embarque et on peut rester là à parler pendant 20 minutes et le soir quand je vais chercher ma fille vers 4 hrs, on peut parler pendant 30 minutes en jouant avec les enfants en même temps. Je prends même le temps de déshabiller mon petit coco de 1 an et il va jouer avec les autres. Mais je précise que si la RSG ne me parlerait pas... je ne collerais pas là! Je vous dis desfois je suis prête à partir, la main sur la poignée et elle me parle encore! Elle est tellement sympatique, on a de belles discussions. Mais en tant que parent, ça ne me blesserait pas du tout si la RSG de ma fille me disait poliment que le temps que je passe dans la garderie bouscule et dérange un peu. Et en tant que future RSG, si je suis confronté à cette situation, je crois que j'irais avec la douce franchise comme j'appelle, avec tact et douceur... tout se dit!  |
Je suis d'accord... avec une douce franchise, tout se dit! Moi aussi, j'ai des parents très sympathiques avec qui j'aime bien jaser, mais on parle de leur enfant, de son développement, de sa relation avec les amis, rarement de la pluie et du beau temps, on n'a pas le temps, les petits sont là, près de moi et il faut s'en occuper, c'est bien ça ma job! A un moment donné, souvent, c'est moi qui dit au parent "tu devrais partir avant d'être pris dans le traffic" ou "hey, on te retarde en jasant comme ça", tout simplement...
Mais j'ai aussi des parents qui me laissent leur enfant, comme ça, sans dire grand chose... moi, je préfère savoir si l'enfant a passé une bonne nuit, si tout va bien, s'il y a quelque chose de spécial qui le concerne, et de savoir que le parent est content de mon travail, plutôt que de leur tirer les vers du nez et de ne pas trop savoir comment va l'enfant... c'est le juste milieu qu'il faut trouver, en fait!