Citation:
Envoyé par MAC
Pour la péridurale, je ne sais pas ... C'est certain qu'il a des risques (écoulement du liquide céphalo-rachidien entre autres) et que cela peut ralentir le travail et allongé le temps de poussé. Cependant, j'ai vécu 2 accouchements sans péridurale (le premier et le dernier) et 1 accouchement avec péridurale. Pour moi, ça ne fait aucune différence sur mon sentir face à mes accouchements. Peut-être parce que c'est quelque chose qui ne me tient pas particulièrement cœur. La réponse se trouve là je crois, savoir ce que l'on veut mais surtout ce que l'on se laisse comme possibilités et être consciente de tout ce qui peut se passer (forceps, césariennes, etc.). Avoir un plan de naissance pour tenir le personnel médical au courant de ce que l'on souhaite (ex.: oui pour les forceps mais en cas d'absolu nécessité). Je ne sais pas si c'est claire ce que je veux exprimer. Rester réaliste et ouverte pour ne pas être déçue par la suite.
|
Plus j'avance dans mes réflexions, mes recherches, mes cours, mes lectures, mes préparations, plus je me sens outillée pour atteindre ce que je veux...
Paradoxalement, je sens que plus je prends confiance, plus ce sera un double-affront si ça ne se terminait pas comme je le souhaiterais. Je SAIS qu'il y a tellement de choses hors de mon controle et que toute ma préparation n'est pas un gage de 'réussite', dans le sens où je l'entends : un accouchement sans épidural, sans forceps, sans ventouse, sans césarienne et réussite de mon allaitement.
Je me suis aussi posée la question à savoir honnêtement dans quelle mesure je tentais de 'patcher' mes bobos du 1er accouchement. C'est une autre affaire que j'ai de la difficulté à évaluer présentement. Je sais que la comparaison est normale et saine dans une certaine mesure, mais encore là, j'ai l'impression que le dénouement a un double poids... Comme si j'avais une 2e chance pour réparer mes sentiments d'échec. Je sais que Gru a raison quand elle dit (je me rappelle plus exactement la formulation je m'excuse de paraphraser) que je dois en venir à comprendre que ce n'était pas un échec... Je le comprends avec ma tête, mais je ne le vis tellement pas dans mon coeur

Une chance qu'il me reste du temps pour tout processer ça...