
19/05/2012, 05:06
Bon, de façon générale, Sarahmarialopez, je suis assez d'accord avec tes commentaires. Mais là, on ne se rejoint pas du tout.
Une tape sur la main parce que l'enfant allait mettre la main sur un rond de poele, ce n'est pas de l'abus.
Agripper un enfant par le bras brusquement parce qu'il allait traverser la rue devant une voiture, ce n'est pas de l'abus.
D'autres exemples comme ça, il y en a plein. Je ne suis pas obligée de faire un dessin.
Des méthodes éducatives abusives: c'est utiliser la fessée sur un enfant de 4 ans régulièrement. Si régulièrement que ça devient banal pour les parents. Si banal pour les parents qu'ils se permettent même d'admettre qu'une autre personne puisse à son tour frapper l'enfant.
Si, selon toi, la situation initiale ne laisse pas présager que cet enfant est frappé régulièrement, alors là, je ne vois pas ce qui pourrait te faire changer d'idée.
Maintenant, l'enfant dont il est question, si la RSG avait réussi à créer un lien de confiance avec lui, aurait peut-être pu lui raconter:
Je n'aime pas ça quand maman me tape, ça fait mal quand on me tape, j'ai peur quand on me tape, je ne comprends pas pourquoi des grandes personnes peuvent taper...
Mais plutôt que d'être une personne ressource pour régler une situation difficile,la RSG devient complice DE LA MALTRAITANCE.
Sarahmarialopez, que tu juges que ce n'est pas à la DPJ d'intervenir dans cette situation là, n'est pas de ton ressort. Ce n'est pas de ton ressort parce que tu ne sembles pas comprendre exactement ce pourquoi la DPJ intervient auprès des familles.
D'ailleurs, si jamais cette situation est signalée à la DPJ, je suis certaine qu'il y aurait au moins une visite d'une intervenante pour évaluer s'il y a ou non compromission de la sécurité et du développement de l'enfant, au sens de la Loi sur la protection de la jeunesse.
Si, selon l'intervenante, il y a compromission, le dossier sera soit envoyé à l'application des mesures, soit porté devant le Tribunal de la jeunesse si les parents ne reconnaissent pas la compromission.
Il est possible aussi qu'à la suite de la première intervention de la DPJ, les parents reconnaissent qu'il y a un problème et qu'ils acceptent de recevoir de l'aide d'un organisme externe (CSLS, entraide-parent, organisme communautaire). À ce moment, le dossier serait fermé à la DPJ.
La DPJ est là pour offrir aide, conseil et assistance à l'enfant et à sa famille. Je ne sais pas comment tu vois cela, mais c'est la première mission des Centre jeunesse.
Sur ce, je ne commenterai plus ce post, parce que je sens que je vais devenir émotive.
J'ajoute seulement: Les tapes ne sont pas des méthodes éducatives adéquates et elles ne le seront jamais. Même si avant, c'était différent. Même si d'autres cultures l'utilisent plus souvent. Même si l'enfant est tannant, même si, même si...
Je dois m'arrêter, je suis vraiment de plus en plus émotive!!! Je n'arrive tout simplement pas à comprendre pourquoi c'est correct de frapper un enfant de temps en temps!!! My god! Pourquoi c'est correct de frapper un être aussi vulnérable et dépendant qu'est un enfant!!! Non mais, pensez-y celles qui tapent de temps en temps!!!
On ne se frappe pas entre adulte. On ne corrige pas un autre adulte en le tapant. Pourquoi un enfant n'aurait pas le droit à ces mêmes considérations?
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