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19/02/2013, 12:02
6. À l'épicerie: pas de crise, mon chéri!
Pour vous, acheter des bonbons ou des céréales sucrées lorsque vous faites la commande avec fiston, il n'en est pas question? Tenez bon. « S'il fait une crise, attendez qu'il soit à l'écoute avant de donner des explications, demande Dre Nadia. Puis, dites-lui pourquoi vous ne voulez pas acheter des sucreries : c'est réservé pour les occasions spéciales telles l'Halloween ou Noël, si tel est le cas pour vous. Ou ce n'est pas bon pour ta santé. Je peux t'acheter cependant des raisins secs ou du yogourt! » En portant son attention sur un choix, plutôt que de le limiter à un refus, l'enfant est plus à même de se calmer.
La psy recommande au parent de ne pas gronder l'enfant ni de rester fâché envers lui. « On ne doit pas trop donner d'importance à la crise, fait-elle remarquer. Il faut plutôt féliciter l'enfant pour s'être calmé et s'être bien comporté par la suite. »
Pour vous prémunir contre les crises, mais aussi pour des conseils sur l'encadrement, sur l'art de dire non, sur l'importance de renforcer les bons comportements, pour être une figure d'amour inconditionnel - pas juste une figure d'autorité, Nadia Gagnier a écrit un livret à l'intention des parents : Ah non pas une crise! (éditions La Presse), qui se lit en deux temps trois mouvements!
7. Donner des coups de pied : pas question!
« Si, à 5 ans, votre enfant vous donne un coup de pied, à 15 ans, il fera quoi? », demande la psychanalyste et écrivaine française Claude Halmos dans Psychologie Magazine (septembre 2011). Pour elle, il n'y a pas de secret : c'est au parent de replacer l'enfant en lui inculquant des notions de respect. « Parce qu'il n'y a aucune raison que l'enfant apprenne à se contrôler tout seul. »
« Quand un comportement est dangereux pour l'enfant, le parent ou un autre enfant, il faut freiner l'agir et isoler l'enfant, en le plaçant en retrait quelques instants, soutient Nadia Gagnier. Et ne jamais recourir à des punitions corporelles. » La psychologue rappelle qu'après la période réflexion, il est important de revenir sur ce qui s'est passé et d'encourager l'enfant à s'excuser. Ce dernier doit comprendre pourquoi il a été puni, sinon le retrait n'aura servi à rien.
8. OUI à un NON qui apprend à devenir grand
« Des comportements destructeurs, comme l'agressivité envers autrui ou le non-respect de l'environnement, comme écrire sur les murs ou briser des objets, ne sont pas acceptables, soutient Dre Nadia. Si on veut que plus tard notre enfant vive bien en société, ces règles dépassent le simple cadre de la maison. » Dire non aujourd'hui, bon pour lui? Que si!
« Le parent ne fait que transmettre à l'enfant les règles nécessaires pour vivre en société qu'il respecte lui-même », avance aussi Mme Halmos dans Psychologies Magazine. Comment faire comprendre l'autorité à l'enfant ? « Des parents qui grondent, c'est des parents qui aiment vraiment, parce qu'ils ont envie que tu deviennes quelqu'un de bien. (...) Ton père te gronde parce que tu tapes ton petit frère? Mais lui, s'il tape sur le voisin, on va appeler la police... Tu vois bien que ce n'est pas possible. Il t'apprend à devenir grand. »
9. Savoir différencier caprices et besoins
« Une ligne sépare notre devoir de parent de la servitude du parent, avance Robert Langis dans son livre Savoir dire NON aux enfants, publié aux éditions Quebecor en 2008. Dans cet ouvrage, l'auteur s'évertue à lister « les 13 conditions de l'esclavage du parent moderne ».
Une première condition? Il convient de faire une distinction entre le caprice et le besoin de l'enfant. « L'enfant pleure toujours pour que nous le portions dans nos bras, alors qu'il peut très bien marcher lui-même durant un bon moment, sans éprouver de fatigue. Il s'agit d'un caprice. »
Il rappelle la puissance du non pour un meilleur respect. « Savoir dire non à son enfant lui permet entre autres : de réaliser que tout n'est pas gratuit, d'apprécier la valeur de ses parents, de remarquer ce que l'on fait pour lui, d'entrevoir la valeur de l'argent, etc. »
10. Distinguer: «autorité» et «autoritaire»
« Avoir de l'autorité, ce n'est pas être autoritaire, avance Claude Halmos, dans Psychologies Magazine (septembre 2011). Être autoritaire, c'est imposer sa propre loi », nuance-t-elle.
Plusieurs parents croient dur comme fer aux principes de liberté; ils en viennent à mêler éducation et répression. Résultat? Ils se sentent coupables d'imposer des règles à leur enfant.
« Le problème n'est pas que notre enfant ait une vie d'enfant la plus heureuse possible -même si c'est essentiel d'avoir une vie d'enfant heureuse !- mais qu'il ait une vie d'enfant qui lui permette d'avoir une vie d'adulte la plus heureuse possible. Quand les parents comprennent ça, ils assument parfaitement de fixer des limites et de poser un cadre. »
Je demande que tout les enfants petits et grands sur terre vivent dans un monde où règne la paix globale , où l'amour inconditionnelle dans toute sa splendeur éclate de beauté.
Je demande que tout les enfants sur terre mangent à leur faim avec des aliments sains pour le corps et l'esprit.Auteure inconnue
Dernière modification par YING YANG 19/02/2013 à 12:05.
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