[Charlie Angel]

La problématique dans ce que tu écris ying yang , c'est que tu n'es pas empathique aux enfants: empathie nom féminin
: Capacité de ressentir les émotions de quelqu'un d'autre mais sympathique sympathie, nom féminin Fait de ressentir et de participer à la joie ou à la douleur de quelqu'un. Synonyme pitié[.
La différence réside dans le fait que tu prends pour toi l'émotion du petit et que la vie avec lui plutôt que de l'accompagner dans ce qu'il doit vivre et cela est très épuisant.
Dans notre métier il faut faire attention de ne pas recevoir le transfert de l'autre ( et un tout petit bébé est capable de nous larger ses émotions et sentiments car il est démunie). C'est à toi de trouver la faille dans ton propre vécu et faire en sort que quand un enfant est démuni et vit la séparatio, il trouve avec ton aide la force de s'en sortir. C'est cela une relation d'aide.

Je pense que ce que tu vis représente quelques uns des pièges que les aidants en petite enfance vivent : On voudrait tellement que l'enfant s'adapte sans souffrir, on a le syndrome du sauveur. On vit beaucoup de sur implication.On se sent responsable de la vie du bébé: On a des difficulté à accepter nos limites personnelles, il y a l'’interférence des affaires non finies, la difficulté à dire non et parfois le manque d’expérience est notre plus grand problème, ce qui nous mene au surmenage, a l’épuisement, on vit un sentiment d’incompréhension, un sentiment d’impuissance, un sentiment de culpabilité et quand on travail en multi diciplinaire , on entre en compétition avec les autres intervenants. On oublie que parfois le temps est le meilleur de nos allié.

La meilleurs façon de bien vivre notre métier est de bien se connaître. Connaitre nos limites, nos forces.


Mais surtout on dédramatise, on donne de petits défis à relever à nos enfants et aux parents, on les valorise( les 2 ) et on recadre le problème.


Prend soin de toi ma belle