De mon côté, cela a fait ''exploser'' notre famille déjà chambranlante. Je ne voit plus mes frères.
Au début, je passait des HEURES au téléphone, à essayer d'expliquer le comment du pourquoi. Mais mon frère no.1 (appellons-le comme ça) n'a jamais accepté mes explications sur l'anxiété (mon fils a un trouble anxieux sévère), et pour lui j'aurais dut ammener mon fils partout pour ''l'exposer'' et ''l'habituer'', mais quand j'essayait de lui expliquer la méthode d'y aller très progressivement (exposition graduelle) pour ne pas faire ''monter'' son anxiété, il se bouchait les oreilles. Il ne comprenait pas qu'on n'aille pas souvent chez lui, mais mon fils réagissait très mal, car mon frère parle très fort, entrait dans sa bulle, le sollicitait constament, ne respectait pas les conseils que je lui donnait pour mon fils, alors celui-ci devenait extrêmement anxieux, mais comme il garde tout en dedans et ''sortait'' tout ça à la maison (crises), on me disait que j'exagérais, même si je disait qu'ensuite, mon fils n'avait pas dormi de nuits complètes pendant 1 semaine...Le problème avec mon coco, c'est qu'il garde tout en dedans, donc extérieurement, ça ''passe'', mais ouf! la crise ensuite revenue à la maison...
Mon frère no.2 quand à lui trouve que je m'occupe ''trop'' de mon fils, et que j'en parle trop. Cela ''l'ennuie''.

Il préfèrerait que je n'en parle pas, ça ne l'intéresse pas du tout. Bien sûr, pour bien comprendre le contexte, il faut savoir que mon frère a été ce que l'on appelle un père ''absent'' pour ses fils (il les voyait en moyenne 1 fin de semaine par mois, et encore).
Tout ça, surtout les longues discussions improductives avec mon frère no.1, me prenait tellement d'énergie! On n'arrivait jamais à rien, j'avais toujours des reproches et des conseils malvenus, il n'accordait aucune crédibilité à ce que je disait, même si c'était des conseils de professionnels que je répétait (éducatrice spécialisée, psychoéducatrice, psychologue). Il parlait de tout ça à mes parents, mettait le doute dans leur esprit, comme quoi j'exagérait (car mon fils, chez les gens, ''passe'' bien).
Bref, c'était des relations ''toxiques''. Un jour, j'en ai eut assez, et j'ai arrêté de vouloir toujours tout expliquer et de me ''justifier'' constamment dans mes interventions. Ce jour-là, je me suis sentie libérée!

Ce qui est dommage, c'est que la famille ait éclatée, mais je réalise aujourd'hui que les fondations étaient bien chambranlantes dès le départ. Mon fils voit ses grands-parents régulièrement, il les adores, et ça, ça compte beaucoup. Le reste...bof, je n'ai plus d'énergie pour ça!
