[count on yourself]

Moi ma mère quand j'étais jeune elle faisait de la cocaïne, elle m'oubliait de 3-4 heures de temps sur des coin de rue lorsqu'elle devait venir me chercher et ce très tôt vers 9-10 ans... Elle n'était pas juste une droguée, elle avait aussi un Bacc en psychosociologie et de bon emploi... Elle faisait souvent des bout sans consommer, assez pour me redonner espoir et pour qu'ensuite je me déçoive! Elle lançait des choses à côté de moi lors de ses crises incontrôlés, souvent en période de manque le lendemain. Le ciel lui tombait toujours sur la tête, un problème n'attendait pas l'autre, souvent des problème d'argent. Elle a même mis des comptes d'hydro-QC à mon nom à l'âge de 11 ans parce qu'elle s'était faite couper... Bien sûr pour finir par ne pas payer le compte à mon nom. Je me suis détachée d'elle au début de l'adolescence. LA confiance, l'amour, le fait d'attendre quelque chose d'elle est disparu. J'étais bien contente de partir en appartement à l'âge adulte, je suis devenue autonome et le moins j'entendais parlé d'elle, le mieux j'étais. Quand j'étais dans la vingtaine elle allait mieux que dans mon enfance... je me suis un peu rapprochée d'elle, mais pas assez pour elle. Elle est blessée que je ne l'aime pas comme elle le souhaiterait.

Mais que veux-tu... c'est mes limites... C'est limites se sont formées dû à mes expériences. Trouver à qui va la faute, je ne sais pas si ça serait utile... Reste qu'elle voudrait tant que je sois plus présente et que je ne peux pas.

Pourquoi j'écris tout ça c'est qu'il y a tellement de sorte de mère en ce monde. la mienne à été comme elle a été à cause de ses limites, à cause de ses expériences passées... Moi je suis devenu qui je suis à cause de mes expériences... et il est difficile de demandé à quelqu'un quelque chose qui ne peut donner. Je ne sais pas si ma conception est bonne, mais je ressens que la seule chose que je puisse faire c'est de me détacher...

Peut-être que je ne comprends pas bien le sens de détachement (que ma façon de l'agir ressemble plus à de l'indifférence, et l'indifférence est parfois une sorte de violence...) Mais je fais de mon mieux pour appliquer ce détachement qui à l'intérieur me semble être la seule solution face à tout cette histoire familial. Peut-être qu'un jour je trouverai ce qu'est le vrai détachement et que ma mère aussi le trouvera. Ce jour là les relations seront peut-être plus facile.... Pour l'instant je ne peux que compter sur moi...

Moi aussi je suis seule, en faite je n'ai qu'elle sur la planète! Je n'ai pas de famille... J'ai un père, mais bon ce que j'ai conté sur ma mère c'était une conte de fée comparer à mon père! Alors je ne lui parle pas vraiment... En plus je suis enceinte, je suis seule aussi pour élever mon enfant... On a chacun notre réalité, notre perception... D'autre ont plus de chance dans certain domaine, comme celui de la famille... Mais je pense qu'on doit le plus possible faire avec ce que l'on a, accepter ce que l'on peut recevoir si ça nus convient et si ça nous convient pas... mieux vaut ne rien demander...

Ma mère ne me convient pas, et je veux le moins possible lui demander. Car je comprends très bien que les choses sont ''trop'' pour elle...

En somme, poses tes limites à ta mère si tu crois toujours qu'il y a espoir et vois ce qu'elle ne fait. Exemple tu peux lui dire, si tu accepte de me rendres service j'aimerais que ça soit avec ton cœur. Puis, si elle te rend 1 % des service (avec le cœur) de ce que tu aurais aimé qu'elle fasse et que le 99 % elle dit non à sa manière... alors ca sera ca de gagner. Mais de ton côté tu dois accepter que le 99 % du temps elle sera fidèle à elle même! et t'en détacher! La laisser être dans ''sa petite limite personnelle''.


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