Pour ma part, je songerais à la question de lui autoriser ou non de l'alcool avant l'âge légal dans neuf ou dix ans!
Mais en vérité, Jen2111 bien identifié l'essentiel de ma question au départ; apprendre à faire confiance à son enfant avant qu'il ne soit adolescent tout en respectant certaines limites. Mon objectif étant de trouver un juste milieu et de l'aider à développer sa confiance en lui et son autonomie, sans toutefois être laxiste.
Ce qui complique l'affaire, c'est que les limites ne sont pas les mêmes pour tous, notamment sur la question du trajet vers l'école. Il y a plusieurs enfants sur ma rue qui s'y rendent seuls; une fillette de huit ans, qui prend le bus seulement l'hiver pour une question de sécurité vu qu'il n'y a pas de trottoirs. Les garçons avec qui je l'ai laissé aller l'autre matin n'ont que cinq et sept ans, et font souvent le trajet sans autre accompagnement. Je trouve ça trop jeune et je n'aime pas ça (D'ailleurs, les réponses reçues ici m'indiquent que les opinions semblent converger dans le même sens!). Mais ces mêmes garçons ont BEAUCOUP de latitude, et je dois souvent justifier mes refus à mon fils à savoir pourquoi eux ont tel ou tel droit mais pas lui... Il comprend quand je lui explique que tous les parents ne fonctionnent pas de la même manière, quand j'évoque les questions de sécurité, et aussi, que la ça confiance se gagne. Mais les comparaisons peuvent être quand même problématiques...
J'ai commencé à le laisser aller un peu à vélo autour de la maison, mais pas plus loin. Les parcs sont trop loins et il lui faudrait traverser des rues achanlandées, et même si ça n'était pas le cas, à six ans je ne laisserais certainement pas y aller seul!
Il n'y a pas de Parents-secours dans mon coin et les voisins que je connais le plus, et bien je ne leur confierais pas mon enfant. Cependant, il n'y a pas de rue à traverser et aucun, mais vraiment aucun risque qu'il ne se perde en route. Ceci dit, pour le moment je l'accompagne, souvent à vélo, et cela me permet de voir comment il se comporte en chemin et de lui donner des instructions et des conseils sur la sécurité. Mais réflexion faite, je ne suis pas prête à le laisser aller seul. Je continuerai donc de l'accompagner tant que je n'aurai pas le sentiment que nous sommes tous les deux prêts à franchir cette étape!
Un pas à la fois...
On essaie toutes de faire de notre mieux. Seulement c'est parfois difficile de déterminer ce qui est le mieux!