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13/11/2016, 08:41
Le fameux terrible 2 n'est pas un mythe. Certains enfants s'affirment de façon plus intense que d'autres. La constance, la patience et le temps seront tes meilleurs alliés.
Je suis quand restée un peu bouche-bée sur l'exemple de la crise pour le bout de fromage. Personnellement, quand un enfant a encore faim, je lui donne un petit quelque chose de plus. Je comprends qu'en installation, les portions sont plus rationnées qu'en milieu familial, mais je lui aurais quand même offert un petit morceau de pain ou un verre de lait, s'il ne restait plus de fromage.
Pour le reste des exemples, sans ignorer les crises, je n'en ferais pas un plat.
Exemple; elle n'est pas contente lors de l'habillement? "Je comprends que c'est long et difficile de t'habiller, mais on va tous réussir et quand on sera dehors, tu seras heureuse. Je sais que tu vas y arriver, essaie de le faire en parlant doucement pour que ce soit plus facile"...
Elle pousse, frappe; "Ici, on est doux avec les autres. Jamais tu n'auras le droit de pousser ou frapper les autres, même si tu es fâchée ou triste. Je comprends que tu veux être seule, tu peux aller un peu plus loin. Je comprends que tu voudrais le même jouet, mais tu dois attendre ton tour. Je comprends que ton ami préfère jouer aux autos qu'avec toi, tu peux aller gentiment voir un autre ami...". Si ça se répète sans cesse, tu peux lui dire qu'elle doit rester près de toi le temps qu'elle soit capable de jouer gentiment avec les autres...
Une consigne ne lui plaît pas; lui rapeler que ce sera toujours pareil; "ici, on lave nos mains pour avoir les mains propres avant de manger même si tu préfères ne pas le faire, ici, on marche dans le local pour que tout le monde soit en sécurité, ici, on fait des dessins assis à la table pour que les murs et les planchers restent propres...
Elle va sûrement continuer à s'opposer, à crier, mais petit à petit, elle comprendra exactement ce qu'on attend d'elle et les crises seront moins fréquentes.
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