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Charlie Angel
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Par défaut 09/06/2016, 15:55

Bizarrement je ferais tout a fait le contraire et je prendrais l'enfant sur moi jusqu'à ce qu'il vive ses colères jusqu'au bout. Ce qui implique que l'enfant serait accompagné durant sa colère. Quand vous avez une amie( adulte) qui se fâche lui dites vous, heille va donc t'asseoir dans le salon , tu reviendras quand tu seras de bonne humeur?

J'imagine que non. Vous l'accompagnez, lui permettez de dire ce qu'elle ressent ( l'enfant va pleurer, crier, chigner,se débattre), vous gardez des moments de silence, vous reformulez(on peut répondre c'est difficile a vivre quand on te dis non) , vous lui offrez vos meilleurs mots. C'est en plein ca que l'enfant a besoin, car il est tout petit.

Avoir de l'empathie pour lui c'est l'accompagner dans sa relation qu'il vit avec les difficultés de mettre des mots sur ses émotions, sur ses difficultés, dans sa manière d'entrer en relation ( ici on parle d'une petite fille qui a obtenu souvent des réponses positives ou négatves dans le chignage ).

Travailles avec elle l'expression de ses émotions ( d'abord en images et valorises toutes les manifestations faites ou nommées par des mots)


On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. On l’arrose et on la regarde grandir... patiemment.
de Proverbe africain



Citation d'un auteur inconnu:
"Il n'y a pas d'enfants méchants, juste des enfants souffrants. Des fois ils parlent avec mots, ils parlent souvent avec des maux."
   
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