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Gain en cour: droit à la syndicalisation pour RSG!
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Post Gain en cour: droit à la syndicalisation pour RSG! - 04/11/2008, 11:35

Réaction de la CSQ et de la CSD: jugement de la Cour supérieure - Une victoire historique pour les femmes et le monde syndical

MONTREAL, le 31 oct. /CNW Telbec/ - La Centrale des syndicats du Québec(CSQ) et la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) accueillent comme unegrande victoire historique pour les travailleuses et les travailleurs, lesfemmes, l'ensemble du monde syndical ainsi que pour toutes celles et tous ceuxqui croient en la justice le jugement qui vient d'être rendu par la Coursupérieure rendant inconstitutionnels et invalides les projets de lois 7 et 8,adoptés sous le bâillon, et qui retiraient aux ressources intermédiaires (RI)et de type familial (RTF), ainsi qu'aux responsables d'un service de garde enmilieu familial (RSG), leur droit à la syndicalisation. Le président de la CSD, M. François Vaudreuil, et la vice-présidente dela CSQ, Mme Louise Chabot, sont d'autant plus heureux de la décision rendueque leurs organisations syndicales représentent la grande majorité destravailleuses et travailleurs touchés, soit à l'intérieur du RESSAQ-CSD ou desADIM-CSQ. Les deux dirigeants syndicaux soulignent que la juge Danielle Grenierdonne pratiquement raison sur toute la ligne aux plaidoyers développés par lesorganisations syndicales. En effet, la juge reconnaît que les lois 7 et 8violent la liberté d'association et le droit à l'égalité des travailleusesconcernées. Ces lois ont privé rétroactivement ces femmes de leur droit de sesyndiquer et leur droit aux avantages liés aux protections des lois du mondedu travail. Des lois qui perpétuent la discrimination envers les femmes La juge Grenier déplore particulièrement que ces lois ont été adoptéessans consultation véritable avec les organisations syndicales concernées. Enfait, il est clair que le gouvernement ne visait qu'un seul but, soit demettre fin aux campagnes de syndicalisation de ces travailleuses, sans sepréoccuper de la protection de leurs droits. La juge Grenier est particulièrement sévère à l'égard des lois 7 et 8soutenant qu'elles renforcent la vision stéréotypée d'un travail féminin, avecles facteurs de discrimination que cela représente. Ces lois viennent doncperpétuer la discrimination des femmes en les empêchant d'avoir justementaccès aux moyens leur permettant d'éliminer cette discrimination. Le gouvernement sommé de ne pas en appeler D'autre part, la CSQ et la CSD demandent au gouvernement Charest de nepas en appeler de ce jugement sans équivoque. Il faut d'ailleurs lui rappelerqu'il s'agit du deuxième jugement qui condamne le gouvernement Charest pourl'adoption de ces lois iniques. A l'aube d'une campagne électorale, nousdemandons également aux partis d'opposition de s'engager dans le même sens. Reprise des campagnes de syndicalisation Par ailleurs, fortes de ce jugement qui répare la grande injustice causéepar le gouvernement Charest à l'égard de 20 000 femmes du Québec, parmi lesplus vulnérables, la CSQ et la CSD ont l'intention de reprendre sans tarderune vaste campagne de syndicalisation auprès des catégories d'emploiconcernées. Bonne lecture curieuse
   
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