[Caroline S.]

Un mot performance! Ce mot prend de plus en plus de place dans la société et s'applique à tout aux entreprise, aux appareilles électroniques, en passent par la technologie et les être humains de tout âge confondus n'y échappent pas. Les enfants n'y échappent pas, j'ai l'impression qu'ils doivent, plus souvent qu'autrement, savoir avant d'avoir appris. C'est aussi très valorisant pour les parents et tous ceux qui entourent les tous petits d'énumérer toutes les connaissances scolaires que les petits ont réussis à mémoriser (J'ai pas écrit acquis parce que pour l'avoir acquis il faut une certaine maturité au niveau du cerveau et non bien qu'un enfant de 3 ans puisse reconnaître toutes les lettres de l'alphabet pour avoir acquis l'alphabet il faut connaître les sons que produisent les lettres et un enfant de 3 ans n'a tout simplement la maturité, du cerveau, de savoir ça. On revient à savoir avant d'avoir appris.). Mais quand est-il de ces autres connaissances toutes aussi importantes, si non plus, comme la reconnaissance et la gestion des émotions, les bonnes aptitudes sociales utiles à l'harmonie, l'autonomie, la connaissance de soi de ce qu'on est, de nos forces et nos faiblesses etc... Je ne me souvient plus où j'ai lu ça, mais le texte disait: On demande à un enfant de 3 ans de gérer sa colère comme un adulte de 30 ans, mais on lui met ses bas dans les pieds alors qu'il est capable de le faire seul. On valorise tellement les compétences scolaires, principalement lorsque celles-ci sont appris avant la ''norme'' en avance. Parce qu'on ne se le cachera pas les notions d'apprentissages c'est le fun quand l'enfant est en avance (donc apprendre avant le temps sans tenir compte de la maturité de l'enfant à apprendre la notion). S'il apprend selon la moyenne ou pire plus lentement là c'est moins le fun. Le gouvernement ne fait que répondre à une demande solidement ancrée dans l'esprit des gens, il répond à la demande de performance. Peut importe que cela plaise aux enfants ou non, qu'ils soient prêts ou non, la demande est là et coûte que coûte comme la performance est ce qu'elle est et que les gouvernements n'y échappent pas non plus on livre la performance.