[Azana]

J’ai une petite de 18 mois ici. Elle a exactement les mêmes réactions face à une limite. De plus, lorsqu’elle tombe sur les fesses ou qu’un enfant passe à côté et la frôle, elle pleure en hurlant.

Je pense que c’est assez fréquent. Ce n’est pas la première fois que je vois ce genre de comportement chez les 16-24 mois. Ça va parfois jusqu’à leur 2 ans et demi. Mais normalement, ça se replace. Mais je suis d’accord que même si c’est normal, il est important d’intervenir.

Concrètement, j’interviens de cette manière selon la situation;

**1-2-3 magie:
En chuchotant: «**maintenant, tu cries trop fort et nous avons mal aux oreilles. Je vais compter jusqu’à 3 et ensuite on fait un câlin*». Lorsqu’elle a cessé de crier et que je lui fais un calin, je lui explique la raison de la limite. «*Quand tu lances un jouet, tu peux le briser et plus personne ne pourra jouer avec. Tu peux aussi faire mal à quelqu’un si le jouet tombe sur lui*»

**Si l’enfant tombe sur les fesses ou qu’il lui arrive un autre petit désagrément sans conséquences physiques, je lui demande de se lever et de venir me voir. Je ne vais pas la prendre au moindre cri (je m’assure tout de même qu’elle ne s’est pas blessée). Je lui dis toujours en chuchotant:«*Je vais te prendre dans mes bras quand tu auras fini de crier, sinon, ça fait trop mal à mes oreilles*». «*Boum, sur les fesses. Ça t’a surpris? Tu n’aimes pas ça et est normal. Viens me faire un petit calin*»

** si elle fait quelque chose de dangereux ou qui porte atteinte aux autres: dépasser les limites de distance dans le parc, grimper debout sur le divan, arracher les jouets des autres, pousser, frapper... je lui parle fermement en lui disant non clairement: «*non, ici ce sera toujours interdit. Pas aujourd’hui, pas demain, JAMAIS. Même si tu pleures et si tu cries, tu n’auras jamais la permission de faire ça.*». Et je la laisse tranquille en lui disant que lorsqu’elle aura terminé de crier elle pourra de nouveau s’amuser.

** je mets des mots sur ce qu’elle vit: «*tu es fâchée, déçue, surprise, gênée, tu as eu peur lorsque tu es tombée...*». Et je lui demande de parler doucement

** Je demande aux plus vieux d’aider la petite: «*Joséphine, veux-tu consoler bb? Elle est fâchée parce que je lui ai dit de ne pas joeur dans l’entrée. Joséphin, es- tu capable de prendre le jouet derrière le bac bleu, bb n’est pas capable de l’atteindre et elle est triste. Coco, change un peu les idées de bb, fais la rire, elle aime beaucoup tes blagues*»...