Installation et MF: racontez vos histoires d'horreur

[mylaine]

Oui en effet, la toxicomanie est souvent le problème visible d'une grande souffrance et je crois que c'est le domaine ou l'ont peut vraiment rencontrer les gens ayant souffert de choses dont on ne peut même pas croire que ça existe...Oui l'abus rituel existe réellement mais, en tous les cas, au moment ou je travaillais dans le domaine, elle n'était même pas prit en considération dans les statistiques d'abus sexuel...Et puisque la vicitme joue souvent un rôle d'abuseur, souvent elle va préférer se taire avec son gros secret et souffrir seule par culpabilité pour ce qu'elle a aussi fait ! Écoeurant !
Pourtant, je ne crois pas avoir le coeur tellement solide...J'ai commencé à travailler à cet endroit à 19 ans pour quitter à 23 ans...Par contre, je crois que le fait de ne pas avoir été moi-même victime de violence ou d'abus dans mon enfance a fait en sorte que ça ne réveillait rien en moi à part de l'empathie pour ces personnes.
Le fait est que ces enfants qui vivent l'horreur ne se retrouvent probablement jamais dans nos services de garde : parents sur l'aide social, qui évoluent dans le monde de la toxicomanie, de l'alcool et de la violence, qui se lèvent à 15h00 si ils se lèvent...totalement désorganisés...JE crois que les enfants, si ils se font garder, c'est par des amis ou des membres de la famille. Donc oui nous rencontrons des histoires de négligence comme l'histoire de Gege, ou d'autres de ce genre et ça vient nous chercher parce que ce n'est pas la norme, ce n'est pas ce qu'on voit tous les jours car, en tous les cas, pour ma part....mes petits ont de bons parents qui font parfois des gaffes mais qui aiment leurs enfants et leur donne ce qu'ils peuvent. Ils ne sont pas pire que vous et moi dans l'ensemble. Alors ces histoire viennent nous chercher en tant que personne ayant à coeur la santé, la sécurité et le développement des enfants. Ces histoires d'horreur existent réellement mais il ne faut pas minimiser la négligence en comparant...car pour l'enfant qui la vit, c'est tout autant difficile !