J'avais ca dans mes dossiers sur l'ordi
Trouble oppositionnel avec provocation
Souvent confondu avec le TDAH, le trouble oppositionnel avec provocation touche de 2 % à 16 % de la population. Lorsque le TDAH n’est pas accompagné d’inattention, les deux pathologies sont difficiles à différencier.
Le trouble oppositionnel avec provocation se caractérise par un ensemble de comportements (négativisme, hostilité, désobéissance et provocation) envers les personnes d’autorité, sans toutefois violer gravement les droits fondamentaux d’autrui. Le jeune peut se mettre en colère, contester, s’opposer, ennuyer intentionnellement les autres. Il ne collabore généralement pas avec les adultes.
Différentes stratégies peuvent être utilisées pour amener le jeune à obéir, à l’école ou à la maison comme en foyer de groupe ou en centre de réadaptation.
Voici une brève liste d’éléments à considérer dans une intervention avec un jeune opposant.
Type de phrase utilisé : faites des demandes directes
Exemple : « J’exige que tu fasses ton devoir ».
À éviter : « Pourrais-tu faire ton devoir ? »
Distance : il est préférable d’être assez près lorsque vous faites une demande.
Conseil : Attendez que le jeune soit à environ 1 mètre de vous avant d’intervenir.
Évitez de crier lorsqu’il est à 7 mètres de vous.
Contact visuel : il est préférable de regarder le jeune dans les yeux.
Exemple : « Je veux que tu me regardes quand je te parle ».
Évitez de détourner votre regard vers les autres jeunes pendant que vous vous adressez à lui.
Répétitions : évitez de répéter une demande plus de deux fois.
Conseil : Ne pas faire plusieurs requêtes à la fois.
À éviter : « Tais-toi, termine ton repas, range ta chambre et couche-toi ».
Ton de la voix : soyez ferme tout en restant doux.
Évitez de parler fort, car cela risque de rendre le jeune furieux.
Délai : laissez-lui quelques secondes pour répondre à votre demande.
Ne le laissez pas argumenter ; ne lui donnez pas l’occasion de parvenir à ses fins.
Requêtes positives : il est préférable de demander au jeune d’adopter un comportement acceptable plutôt que de cesser un comportement inacceptable, et ce, de façon claire.
Exemple : « Essuie ta vaisselle, s’il te plaît ».
À éviter : « Arrête de t’énerver et fais ce que tu as à faire ».
Maîtrise des émotions.
Conseil : retirez-vous quelques secondes lorsque vous sentez la colère monter en vous.
Évitez de faire sentir au jeune qu’il est coupable, de le brutaliser, de l’injurier, etc.
Description : les requêtes positives et descriptives sont préférables à celles qui sont ambiguës ou trop générales.
Exemple : « S.V.P., assieds-toi sur ta chaise, les pieds au sol, les mains sur ton bureau et regarde-moi ».
À éviter : « Fais attention ! ».
Les renforcements : gratifiez les comportements qui répondent aux attentes formulées.
Trouble du sommeil
Bien qu’il soit tout à fait normal qu’un enfant rencontre des problèmes de sommeil à l’occasion, ces problèmes sont plus courants chez ceux qui présentent des troubles d’attention, car ils ont plus de mal à reconnaître que leur corps a besoin de repos. De la difficulté à s’endormir, des cauchemars pendant la nuit ou des réveils précoces sont fréquemment rencontrés chez ces jeunes. Mais, lorsque ces problèmes persistent dans le temps, ils deviennent problématiques.
Les troubles du sommeil peuvent être de différents ordres. En voici quelques-uns :
L’insomnie : comprend essentiellement la difficulté à s’endormir ou à maintenir le sommeil, cette difficulté s’étalant sur une période d’au moins un mois.
L’hypersomnie : réfère globalement à une somno-lence excessive qui perdure depuis plus d’un mois.
on peut aussi utiliser les techniques d'intervention de ridl & wineman
http://pedagogie.cssh.qc.ca/wp-conte...et_Wineman.pdf