Les 10 plus grandes menaces en 40 ans d,internet

[YING YANG]

Qui n'ouvrirait pas un courriel avec «I love you» en objet? Ce fut bien là le problème. En mai 2000, on avait rapporté 50 millions d'infections par le ver. Le Pentagone, la CIA et le Parlement britannique avaient tous dû fermer leurs systèmes de courrier électronique pour se débarrasser du virus.

Le ver Conficker a créé une solide infrastructure mondiale pour le crime informatique. Il permet à ses concepteurs d'installer un logiciel à distance sur des ordinateurs infectés. Ce que fera ce logiciel, nous ne le savons pas. Le plus probable est qu'il serve à créer un réseau de zombies qui servira à des criminels pour envoyer des pourriels, voler des identités et diriger les utilisateurs vers des canulars en ligne et des sites hameçons.

Melissa était une danseuse exotique. David L. Smith (photo) était obsédé par elle et aussi par les virus informatiques. Le virus auquel il a donné le nom de la danseuse et qu'il a lancé le 26 mars 1999 donna le coup d'envoi à une période de menaces de grande envergure qui ébranla Internet entre 1999 et 2005.

Nimda, un ver spécialisé dans les envois de masse qui utilise de nombreuses méthodes pour se répandre, devint en 22 minutes le ver le plus largement répandu dans Internet. Le virus tire son nom de la forme inversée de l'abréviation admin.

Les sites Web attaqués par le ver «Code rouge» ont été endommagés par la phrase «Hacked By Chinese!» («Piraté par les chinois!»). Le nombre d'hébergeurs infectés atteignit 359 000 à l'apogée de l'attaque.

Blaster est un ver qui déclenchait une fonction permettant de lancer une attaque par saturation contre windowsupdate.com. Il comportait le message : «Billy Gates, pourquoi as-tu rendu cela possible? Arrête de faire de l'argent et occupe-toi de ton logiciel».

Ce ver pernicieux s'étendait en exploitant un point d'accès d'un réseau vulnérable. Cela signifie qu'il pouvait s'étendre sans intervention de l'utilisateur. Sasser fit de grands ravages, que ce soit au sein de la garde côtière britannique ou chez Delta Airlines, qui a dû annuler certains vols après la contamination de ses ordinateurs.