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Les goûts se décident dans le ventre de la mère.
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Par défaut Les goûts se décident dans le ventre de la mère. - 09/03/2013, 04:06

Les goûts se décident dans le ventre de la mère

D’après une étude américaine, nos goûts alimentaires se décideraient peu après la naissance, et, même dans le ventre de notre mère. Les bébés seraient ainsi influencés par le régime de la mère pendant la grossesse et par la saveur du lait maternel.

En matière de goûts alimentaires, quelles sont les influences respectives de l’inné et de l’acquis ? Alors que de nombreux travaux ont déjà alimenté ce débat, l’étude américaine présentée en juin dernier lors d’un congrès de l’American Psychiatric Society, insiste sur l’importance du rôle de la mère durant la grossesse et les premiers mois de la vie sur les goûts futurs de l’enfant à naître.


Les parents boivent, les enfants trinquent

Dans cette étude les chercheurs du Monell Chemical Senses Center de Philadelphie (États-Unis) ont constitué trois groupes de femmes enceintes (45 femmes en tout). Le premier groupe a consommé du jus de carottes quatre fois par semaine pendant trois semaines à la fin de grossesse, puis de l’eau après la naissance. Le deuxième groupe a consommé de l’eau à la fin de la grossesse, puis du jus de carottes pendant les deux premiers mois de la période de lactation. Enfin, le groupe témoin était constitué de femmes qui buvaient de l’eau avant et après la grossesse.

Les chercheurs ont ensuite surveillé l’introduction de céréales dans le régime alimentaire des bébés vers cinq mois et demi. Dans un cas, ces céréales étaient accompagnées de jus de carotte, dans l’autre, elles étaient accompagnées d’eau.

Les scientifiques ont alors remarqué que les enfants exposés au jus de carotte, que ce soit dans le ventre de leur mère ou lors de la tétée, consommaient significativement plus de céréales goût carotte que les autres. De plus, d’après les mères chargées de noter la satisfaction, ces bébés avaient l’air de beaucoup plus apprécier les repas goût carotte. Cette étude prouverait ainsi le rôle prédominant de la mère dans la formation des goûts de l’enfant en matière alimentaire.

Tous les goûts sont dans la culture

Cette équipe du Monell Chemical Senses Center n’en est pas à sa première étude. "Nous avons déjà démontré que le régime alimentaire de la mère influençait le goût du liquide amniotique", précise Julie Menella, l’un des auteurs de l’étude. De même ces scientifiques ont pu démontrer que certains aliments, tels l’ail, la menthe, la vanille ou l’alcool, modifiaient le goût du lait maternel. "La recherche sur les animaux a montré que cette exposition à une saveur dans le ventre de la mère ou par la tétée entraînait des préférences à long terme. C’est certainement une des manières utilisées afin que les petits de mammifères apprennent quels aliments sont sans danger et peuvent être consommés", précise Julie Menella. En ce qui concerne le rôle de ce mécanisme chez l’homme, elle précise : "C’est l’une des principales voies par laquelle l’enfant va connaître les habitudes alimentaires de son environnement, ce qui est certainement l’un des aspects les plus forts et les plus durables de la culture à laquelle il appartient".

Inné ou acquis ?

Si cette étude semble indiquer une transmission des goûts alimentaires de la mère à l’enfant, le débat n’est toujours pas tranché entre le caractère inné ou acquis du goût. Des études précédentes ont ainsi montré que les bébés à la naissance préféraient de manière apparemment innée le goût sucré et rejetaient le goût acide. Des expériences menées sur les animaux ont montré que l’on pouvait conditionner leurs goûts alimentaires : en faisant prendre de la saccharine (sucre) à des rats puis en les rendants malades, on peut leur faire détester les saveurs sucrées.

En attendant une étude qui identifiera le caractère inné ou acquis des choix alimentaires, on reste sur notre faim…


Je demande que tout les enfants petits et grands sur terre vivent dans un monde où règne la paix globale , où l'amour inconditionnelle dans toute sa splendeur éclate de beauté.
Je demande que tout les enfants sur terre mangent à leur faim avec des aliments sains pour le corps et l'esprit.Auteure inconnue
   
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Le développement du goût.
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Par défaut Le développement du goût. - 09/03/2013, 04:08

Le développement du goût

Sans être déjà un fin gourmet, le bébé dispose déjà d'un certain palais. L'organe du goût se constitue très tôt durant la vie intra-utérine. Sucré, salé, acide, amer… les quatre saveurs de base n'ont pas de secret pour lui. Certains chercheurs estiment même que c'est à cet âge qu'apparaissent les premières préférences gustatives.

Situés sur la langue et dans le fond de la gorge, les récepteurs du goût sont capables de distinguer les saveurs de base. Dès la naissance, le bébé affiche des préférences gustatives qui se préciseront avec l'expérience.

La vie intra-utérine

Les capacités gustatives et olfactives de détection et de discrimination des nouveau-nés sont quasiment égales à celles des adultes. L'organe du goût (bourgeons gustatifs de la langue) se constitue très tôt durant la vie intra-utérine. Dès cet âge de la vie, l'enfant préfère le goût sucré. Plus le liquide amniotique est sucré, plus le foetus en avale. Si la mère est diabétique, le nouveau-né risque d'être gros par "gourmandise" et par excès d'apport sanguin de sucres.

Le nourrisson

Le nourrisson, confronté expérimentalement aux saveurs de base (sucré, salé, acide et amer) manifeste son plaisir ou sa colère par des mimiques évidentes. Jacob Steiner, psychologue et physiologiste israélien, a réalisé des tests auprès de milliers de nouveau-nés. Il a montré que les mimiques de plaisir ou de répulsion accompagnant les différentes sensations faisaient partie du bagage génétique, de l'inné.
Les tests gusto-faciaux (T.G.V.) qu'il a mis au point sont pratiqués sur des bébés de moins de six heures, qui n'ont encore jamais pris de repas.


•Le test débute avec une goutte d'eau bouillie, déminéralisée, à température ambiante. Ceci permet de noter les réactions à la stimulation olfactive ;
•Le deuxième test consiste à donner une solution sucrée. Le bébé exprime alors le contentement par sa mimique ;
•Le troisième test est à base de jus de citron. Le nouveau-né réagit par un pincement des lèvres ;
•Pour le quatrième test, on utilise une solution de quinine amère. Le bébé colle alors la langue contre le palais tout en laissant dépasser son extrémité et son faciès exprime alors une profonde tristesse.

En utilisant des alcools aliphatiques qui diffèrent entre eux par le nombre de radicaux carbone et leur degré de concentration, il a été possible de mettre en évidence les mêmes relations que chez l'adulte entre les variations de ces facteurs et l'intensité de la réponse du nouveau-né (activité motrice ou rythme respiratoire).

Les plantes galactogènes sont des plantes qui donnent un bon goût au lait de la mère : le cumin, le fenouil, l'anis vert, etc. Le lait ayant bon goût, le nourrisson le tète plus vigoureusement et on sait que la succion provoque la montée de lait. De nombreux chercheurs s'accordent à penser que les goûts ultérieurs du nourrisson sont en rapport avec le goût du lait de la mère, lui même dépendant de ses habitudes alimentaires.


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Texture des aliments.
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Par défaut Texture des aliments. - 09/03/2013, 04:12

Texture des aliments : des sensations nouvelles

Le goût n'est pas l'unique plaisir apporté par l'alimentation. La texture est également source de stimulation sensorielle. Mâcher, mordre... L'arrivée des aliments solides modifie les perceptions de l'enfant.


La bouche est pour le bébé un véritable outil d’exploration de l’univers. Les rapports entre les différents stades de l’oralité et la maturation neuropsychologique sont évidents. La diversification alimentaire, outre la connaissance de nouvelles saveurs, implique une évolution de la texture des aliments nécessaire à l’acquisition progressive de l’autonomie alimentaire. La mastication est le résultat d’un long apprentissage.

La tétée : un réflexe

La fonction orale est la première fonction motrice à s’organiser chez le foetus avec l’apparition du réflexe de succion dès la 10ème semaine de vie in utero et de déglutition vers la 15ème semaine. Lors de la naissance à terme du nouveau-né, l’équipement neurologique nécessaire à la tétée est mature et le nouveau-né est capable de téter une heure et demie par jour. L’enfant né avant terme tète moins longtemps et les grands prématurés, incapables de téter, doivent être alimentés à l’aide d’une sonde placée dans l’estomac ou le duodénum. Chez l’enfant né à terme, l’alimentation est d’abord exclusivement liquide et homogène. Au fur et à mesure du développement neurologique et digestif, les aliments pourront être peu à peu épaissis avec des céréales.

Vers 3 mois, la partie antérieure de la langue commence à être utilisée pour déglutir et l’activité de l’amylase pancréatique permet la digestion de quantités plus importantes d’amidon. Le réflexe de tétée, maximum vers 3 mois, commence à s’atténuer pour disparaître vers 6 mois, lorsque la mastication devient possible.

Apprendre à mastiquer

A partir de 6 mois, la bouche est le siège de changements notables : apparition des dents, évolution de l’écologie bactérienne, reconnaissance des objets portés à la bouche et, concernant l’alimentation, sélection gustative et abandon progressif de la succion pour l'apprentissage de la cuillère. Alors que la série succion déglutition des premières semaines était un automatisme prédéterminé, la mastication résulte d’un véritable apprentissage nécessitant la maturation du système nerveux central et des différentes structures sensori-motrices : aires cérébrales corticales, frontales et pariétales, cervelet pour la coordination des mouvements et nerfs crâniens.

Le "moi gustatif"

Au cours des six derniers mois de la première année de sa vie, le nourrisson apprend à se servir de sa langue pour placer les aliments dans sa bouche et en reconnaître la consistance. Il découvre l’expérience étonnante de la morsure et de la destruction des aliments dans sa bouche et construit ainsi progressivement son "moi gustatif". La période de diversification de l’alimentation correspond à une attitude nouvelle de l’enfant vis-à-vis de l’aliment ; c’est ce que certains appellent le " paradoxe de l’omnivore " : l’enfant est tiraillé entre sa tendance à l’exploration (le besoin de variété) et la crainte de l’inconnu (résistance à la nouveauté).

Découverte de nouvelles textures

L’introduction d’aliments solides au cours du deuxième semestre est une étape primordiale qui nécessite une réelle stratégie. La découverte de nouvelles textures doit se faire graduellement : on offrira d’abord des aliments de consistance pâteuse pour progressivement atteindre le stade des aliments semi-solides. Pour obtenir la consistance désirée, il suffit de diminuer chaque semaine, puis chaque jour, le temps de mixage des aliments ou d’utiliser les différentes grilles du moulin à légumes en partant de la plus fine.

Il faut stimuler l’enfant et renouveler les jours suivants en cas de refus les essais d’introduction de textures variées. Des aliments se délitant facilement dans la bouche pourront être proposés (tapioca ou semoules dans le potage), puis des aliments grumeleux ou nécessitant une mastication plus efficace, en sachant que la viande est plus difficile à mâcher en raison de sa nature fibreuse. Ainsi, on offrira des biscuits, puis des pâtes et du riz, des fruits et légumes mixés puis écrasés, du poisson et de la viande mixés puis moulinés.

Le syndrome du mixer...

Mélanger les textures est une façon d’aider l’enfant à les accepter. Il suffit de broyer finement la purée de légumes et moins finement la viande un jour, et faire l’inverse le lendemain. Les modifications de texture doivent être introduites entre 7 et 8 mois. Plus tard, le bébé risque de s’installer dans l’habitude du "tout lisse" et refuser les morceaux dans le cadre du "syndrome du mixer" qui touche les enfants trop longtemps nourris aux purées fluides et aux seuls petits pots.


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