Je me suis levée le matin et je me sentais toujours humide. Ça faisait depuis la veille ou l'avant veille que je trouvais que j'avais plus de pertes mais bon avec le recul, c'était surement une fuite dans la poche des eaux que j'avais. Bref le matin du 23 j'en étais sure et certaine, mes eaux avaient rompu car ça coulait toujours en abondance - pas de splash comme dans les films par contre
J'ai attendu un peu avant d'en parler à qui que ce soit car j'avais besoin de me faire à l'idée que ça allait être le jour J... J'en ai parlé à un groupe de copinautes, je me suis fait un pot de tisane au feuilles de framboisier, j'ai sauté sur mon ballon d'exercise pendant une heure avec ma grande, en la regardant, en la bécottant et en pleurant. Je savais que c'était nos dernières heures juste ellle et moi et j'avais un gros gros motton
Puis quand je me suis sentie prête j'ai appellée ma mère, elle est venue chercher ma grande. Quand elles sont parties j'ai re-pleuré un bon coup puis j'ai appellé mon chum au travail, pour qu'il descende.
Il est arrivé une heure plus tard. Mon accompagnatrice m'a fortement suggéré de me rendre à l'hosto malgré que je n'avais pas de contraction... Je voulais faire le max de travail chez moi mais vu le risque d'infection, vu que la poche était rupturée, il était préférable d'avoir de l'attention médicale.
On est allés diner au resto et vers 14h (première et j'espère dernière fois que j'y vais en couche
) je suis rentrée à l'hopital. Le staff a voulu me donner plein de cochonnerie pour faire commencer les contractions. Malgré mon plan de naissance, malgré toute la préparation que j'ai eue, j'ai failli flancher devant leurs arguments. Mon chum a été ma roche, il m'a défendu quand j'ai été le plus vulnérable et contre toute attente, mes contractions ont débutées naturellement à 16h.
21:30 j'avais Sam dans les bras