Les 10 mythes de la paternité. -
02/03/2013, 05:59
Pour Élaine Grégoire, psychologue et spécialiste de la famille, l'image d'un père tout-puissant, est dépassée. «La vision patriarcale de la famille, appartient à un autre temps. Les hommes des nouvelles générations, surtout ceux qui sont dans la vingtaine, participent pleinement aux tâches ménagères. Ce n'est plus honteux de changer une couche, de donner le biberon, c'est même devenu une certaine forme de virilité. Il faut dire que la vague des métrosexuels est entre temps passée par là. Les stéréotypes s'effritent, les hommes se féminisent, les femmes se masculinisent, on assiste à un nivellement des rôles».
Reproduire l'éducation que nous avons reçue est un schéma très courant, cependant, il est loin d'être systématique. «Évidemment, de nombreux papas vont avoir tendance à être dans une dynamique de reproduction de ce qu'ils ont connu, explique la psychologue. Un père qui a eu des parents violents qui le frappaient avec une ceinture, par exemple, ne va pas forcément éduquer son enfant de la même façon et le frapper avec une ceinture, mais il risque de lui donner des fessées car il n'a pas de référence vis-à-vis d'une éducation sans violence». Mais à l'inverse, certains pères vont développer un comportement diamétralement opposé.
Maman fait plein des câlins mais papa est beaucoup moins démonstratif quand il s'agit d'exprimer ses sentiments. «C'est une image que l'on a parfois mais qui est fausse en partie, dit Élaine Grégoire. Il ne faut jamais systématiser les choses, ce qui est le cas avec les mythes. Beaucoup de pères sont très tendres avec leurs enfants, et parfois beaucoup plus que certaines mères! ».
«Je ne sais pas mon chéri, va demander à ton père!» Papa aurait donc toutes les réponses? «Non pas forcément, ce genre de mythe est un résidu du modèle patriarcal», explique Élaine Grégoire. Pour le footballeur des Alouettes Anthony Calvillo aussi, ce mythe est tenace. «Un bon père doit être capable d'assumer ses erreurs et ne surtout pas faire croire à ses enfants que vous l'on sait tout sur tout. Évidemment, à leurs yeux, on est le papa qui doit avoir toutes les réponses mais on est des êtres humains avant tout. Et si l'on n'a pas la réponse, il suffit de leur dire reviens me voir plus tard».
«C'est un mythe, et ce n'en est pas un en même temps», nuance Élaine Grégoire. La dépression post-partum, ou le baby-blues, est causée par certaines hormones féminines mais il arrive que le papa soit également victime d'une dépression suivant la naissance d'un enfant. Cela peut s'expliquer souvent par une différence entre ce à quoi il s'attendait, l'image toute rose d'être papa et la réalité: le bébé pleure tout le temps, il a des coliques, tout ça peut générer du stress voire une dépression».
Je demande que tout les enfants petits et grands sur terre vivent dans un monde où règne la paix globale , où l'amour inconditionnelle dans toute sa splendeur éclate de beauté.
Je demande que tout les enfants sur terre mangent à leur faim avec des aliments sains pour le corps et l'esprit.Auteure inconnue
Dernière modification par YING YANG 02/03/2013 à 06:02.
|