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10 non à tenir mordicus auprès de vos enfants. -
19/02/2013, 11:55
Savoir dire «non» aux enfants n'est pas toujours facile. Dans quels cas doit-on y tenir mordicus et dans quels autres devrait-on lâcher prise? Voici quelques conseils de pros pour orienter vos actions ou alimenter votre réflexion.
1. Un NON qui est un vrai NON!
En fixant des limites à l'enfant, on lui rend un fier service. Non seulement est-ce important pour son développement physique, mais toute sa construction psychique en dépend également. Sans cadre, les enfants angoissent. Avec trop de règles, ils se rebellent. Il n'en tient qu'à vous de trouver le juste milieu. Avant de dire NON, posez-vous la question : s'agit-il d'un vrai NON?
« Le non augmente le sentiment d'impuissance chez l'enfant... ainsi que son envie de défier et de s'opposer davantage, soutient Brigitte Racine, infirmière, psychothérapeute et auteure de La discipline, un jeu d'enfant, paru en 2008 aux éditions CHU Sainte-Justine. Moins il a de non et plus l'enfant les respectera quand ils se feront entendre», poursuit-elle.
Et si vous faisiez de la magie en transformant un « non » en « oui »? Mme Racine en donne quelques exemples : « Non, (tu ne peux pas aller jouer chez ton ami), tu n'as pas rangé ta chambre» , devient « Oui, dès que ta chambre sera rangée. » En réponse à : « Un biscuit avant souper? » Pensez à dire : « Oui, dès que tu auras terminé ton repas
2. S'entendre sur les NON
La psychologue Nadia Gagnier, mieux connue sous le nom Dre Nadia en raison de ses émissions sur les ondes à Canal Vie, a son idée sur comment y arriver.
« Avant de dire non à un enfant, il est important de se demander : est-ce qu'on est prêt à le tenir jusqu'au bout? Si on dit non au départ, mais qu'on a à faire à un enfant insistant qui finit par nous faire céder, il ne prendra jamais au sérieux les prochains non qu'on tentera de lui imposer par la suite. Il aura appris qu'insister ou faire une crise sont des stratégies qui fonctionnent. »
« Pour un couple de parents, une chose importante est de déterminer quelles sont les règles ou consignes que l'on veut vraiment voir respectées à la maison, avance-t-elle. Et il faut choisir nos batailles! » Plus que tout, la psychologue demande aux parents d'être « cohérents et constants dans le non, dans ce qui a été décidé qui serait interdit. »
3. Quand il est question de sécurité
Pour la psychologue Nadia Gagnier, il est vital que l'enfant respecte les consignes liées à sa sécurité, comme donner la main dans la rue ou ne pas toucher à certains objets dangereux. « Ce sont des aspects à traiter en priorité, estime-t-elle. Évidemment, ces consignes vont varier selon les valeurs des parents et selon la maturité de l'enfant. »
À mesure que l'enfant grandit, les parents doivent être capables de justifier leurs décisions et le non imposé, en raison du développement de la qualité de raisonnement. Et ceci est on ne peut plus vrai pour l'adolescent. Si la règle lui parait illogique, la confiance peut s'étioler. La crédibilité des parents en prend alors un dur coup!
4. La bienséance à table, s'il-vous-plaît!
« Si pour vous, il est important que votre enfant demande la permission avant de sortir de table, il convient de viser un apprentissage graduel, où il y aura place à l'erreur », explique Dre Nadia, un peu comme on apprend à dire merci ou s'il-vous-plaît.
Si l'enfant s'apprête à se lever, elle recommande d'avoir recours à l'humour pour faire un rappel à l'enfant, plutôt que de lui lancer un non catégorique. « As-tu oublié quelque chose? Ce n'est pas vraiment une interdiction de comportement, mais un comportement que l'on souhaite faire adopter, par politesse. » Puisque la sécurité de l'enfant n'est pas en jeu, la réaction du parent peut être plus modérée.
Une autre stratégie à mettre de l'avant pour garder l'enfant à table est de s'intéresser à lui, en le questionnant sur sa journée ou en le relançant avec des devinettes. Il tarde à terminer son assiette mais veut aller jouer? « Après tant de bouchées ou après tant de minutes, tu pourras sortir de table », donne en exemple la psy, qui juge important de préciser le délai d'attente.
5. Pas de temps supplémentaire pour les devoirs!
Âgé de seulement 8 ans, le jeune Maxime prenait au-delà de deux heures pour faire ses devoirs. Exaspérés, ses parents se consultent : « Non, ceci n'est pas acceptable... ce comportement mine la vie familiale ». Ils prennent alors conscience de la stratégie élaborée par leur petit futé : c'est une manière pour lui de profiter au maximum de leur attention.
Pour en finir avec ce comportement, ils lui proposent de faire un maximum de devoirs en 30 minutes. Après, s'il a bien travaillé, il peut utiliser le temps restant pour jouer avec l'un d'eux. Ils ont visé juste? Que si! Maxime s'est ajusté et s'est mis à performer. Le nez dans les cahiers d'école pendant 30 minutes, c'est bien mieux que toute la soirée! En plus, papa et maman sont bien plus contents!
Cas fictif inspiré du livre : La discipline, un jeu d'enfant, par Brigitte Racine, aux éditions CHU Sainte-Justine, Montréal, 2008, 128 pages.
Je demande que tout les enfants petits et grands sur terre vivent dans un monde où règne la paix globale , où l'amour inconditionnelle dans toute sa splendeur éclate de beauté.
Je demande que tout les enfants sur terre mangent à leur faim avec des aliments sains pour le corps et l'esprit.Auteure inconnue
Dernière modification par YING YANG 19/02/2013 à 12:01.
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