J'ajoute ceci, lu sur Canoé...
http://fr.canoe.ca/infos/societe/arc...22-171224.html
Le ministère de la Famille souhaite révoquer le permis de la garderie «Étoile du jour», située au centre-ville de Montréal pour «des manquements constants à la loi ainsi qu’au Règlement sur les services de garde éducatifs à l’enfance».
Dans un avis préalable à la révocation d’un permis datant du 12 janvier 2011, faisant suite à un avis de non-conformité daté de septembre 2009, le ministère de la Famille et des Aînés (MFA) explique que les correctifs apportés lors des nombreuses inspections ont été insuffisants.
«En plus de constater que les membres du personnel de garde qualifiés étaient encore en nombre insuffisant, l’inspecteur a noté que non seulement la garderie ne respectait pas le ratio membre du personnel/enfants, mais qu’en plus, elle recevait un nombre d’enfants plus élevé que ce qui est autorisé», peut-on lire dans le document dont 24H a obtenu copie.
Près de 70 plaintes
La garderie «Étoile du jour» appartient au groupe G-Souriant, qui gère aussi les activités de quatre autres établissements situés sur la Rive-Sud et à Montréal.
Selon des données obtenues auprès du ministère, 67 plaintes ont été déposées par des parents concernant l’une ou l’autre des garderies depuis 2006, dont 18 seulement pour la garderie «Étoile du jour».
«C’est de l’acharnement»
Contacté par 24H, le président fondateur des garderies du groupe G-Souriant, Christopher Pattichis est indigné par la façon de faire des inspecteurs et a déposé une plainte au Protecteur du citoyen pour dénoncer la situation.
«Il y a maintenant plus d’un an que nous recevons un traitement injuste, zélé et préjudiciel de la part des fonctionnaires du MFA», a-t-il affirmé dans le document de plainte rédigé en mars 2010.
Il a avoué avoir de la difficulté à recruter du personnel formé «puisqu’on perd les éducatrices très rapidement dès qu’un poste ouvre dans une garderie subventionnée ou un CPE». M. Pattichis a assuré par contre que «le ministre sait que nous faisons des efforts constamment».
Si le ministère décide de mettre sa menace de révocation de permis à exécution, il dit être prêt à porter sa cause devant le Tribunal administratif du Québec.