Comment dire à un parent?

[nanani]

Bonjour.
J'ai un problème ici.... il y a une fillette qui fréquente mon SDG depuis près d'un an. Et je soupçonne qu'elle aurait un trouble d'opposition (je ne veux pas dire ces mots aux parents, car je n'ai pas les compétences pour faire le diagnostic, mais j'ai tout de même remarqué la présence de presque tous sinon tous les symptômes chez cette fillette). Elle est constamment fâchée contre les autres, cherche à les embêter, pousse, tape, crie, fait des gros yeux, menace les autres lorsqu'ils ne veulent pas se plier à ses 4 volontés. Elle défie toujours l'autorité, fait des crises de colère avec coups et hurlements pour un rien. Dès qu'on donne une consigne, elle a toujours son mot à dire pour détourner la consigne, lorsqu'elle désobéit, elle a toujours une excuse, ou elle accuse les autres pour ses torts..... ouf!!! vous voyez le portrait.....

Elle commence la maternelle, et je sais que je pourrais tout simplement me dire:"Ça ne sera plus mon problème." Mais voilà, je préférerais l'aider et aider ses parents à l'aider.....

Je crois qu'ils devraient consulter, mais je ne sais pas comment aborder le sujet. Je leur parle souvent des colères, et chicanes qu'elle a avec les autres, mais je n'ai pas encore abordé avec eux le vif du sujet. J'aimerais bien avoir des conseils pour que le message passe bien, sans blesser les parents. On est tellement émotifs quand il s'agit de nos enfants....... Aidez-moi SVP!!

[Azana]

Je vais lire les conseils attentivement parce que j'ai l'équivalent dans mon sdg, mais au masculin.

[Caroline S.]

Je pense que je dirais aux parents un truc du genre: ''Écoutez je n'ai pas la compétence pour évaluer si votre fille à un trouble d'opposition, mais je crois qu'il serait bon d'investiguer dans cette direction.'' Je prendrais en note les colères, les comportements, les gestes qu'elle pose ainsi que les dates et heure. Je remettrais aux parents le ''rapport'' pour appuyer mes dires. Je mettrais aussi l'emphase sur le fait que j'ai le bien de la petite à coeur et que c'est pour cette raison que j'ai pris la décision de leur en parler. C'est vrai que parfois les parents deviennent très émotif quand il s'agit de leur enfant, mais je cois tout de même que tu dois leur en parler (sans avoir peur des mots, entre penser et affirmer qu'elle a un trouble d'opposition il y a toute une marge). Les parents feront bien ce qu'ils veulent de ce que tu vas leur dire, mais une chose est sûre dès qu'un graine est semmée l'idée va germer.