Allo!
J'ai lu un article que je trouve intéressant:mais je ne sais pas dans quel section du forum le mettre
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Un enfant sur quatre n'est pas prêt pour la maternelle
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.Par Maude Goyer | Maman 24/7 – mar. 10 janv. 2012 15:42 HNE.. .
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Plus du quart des enfants qui entrent à la maternelle, au pays, ne sont pas prêts à apprendre. C’est ce que révèle le rapport sur la santé des enfants et des adolescents canadiens publié aujourd’hui par la Société canadienne de pédiatrie (SCP). Et que veut dire «prêts à apprendre»? Ça veut dire développés suffisamment à l’âge de 5 ans pour être disposés à apprendre.
Un enfant sur quatre. La statistique surprend. Nous sommes bien au Canada, un pays riche, démocratique, développé, non? Mais voilà. Les inégalités demeurent. Ces 20 dernières années, l’écart entre les riches et les pauvres s’est accentué. De nos jours, il y a environ 700 000 enfants qui vivent dans la pauvreté à travers le pays. Ces inégalités ne sont pas sans conséquence, surtout quand il est question de petite enfance. «Plusieurs étapes importantes du développement psychomoteur se fait entre zéro et 5 ans, dit la pédiatre Danielle Grenier, directrice des affaires médicales à la SCP. Durant cette période, si l’enfant se fait accompagner par un adulte aimant qui lui montre, par exemple, la lecture, la communication, la manipulation, les échanges avec les autres, des milliers de connexions se font dans son cerveau. L’enfant est stimulé. Il aura de bonnes chances de vouloir et de pouvoir apprendre à l’école.»
La médecin rappelle l’importance de mettre les enfants en contact avec des livres. «Des enfants qui ne savent pas comment tourner les pages d’un livre à la maternelle, ça existe, même dans les familles aisées, dit-elle. Il faut les exposer le plus tôt possible à la lecture. Et pour ça, il faut éteindre la télévision.»
Afin de repérer les enfants et les familles qui auraient besoin d’aide ou de support, les pédiatres souhaitent qu’un bilan de santé standardisé soit fait systématiquement aux tout-petits de 18 mois. «Ce bilan de santé peut être le dernier rendez-vous régulier avec un dispensateur de soins de première ligne avant le début de l’école», peut-on lire dans le rapport de quarante pages. Danielle Grenier croit que cet outil pourrait devenir un moment-clé dans la vie de l’enfant. «À 18 mois, l’enfant est supposé marcher, grimper, dire des mots. C’est donc un bon moment pour voir s’il a rejoint la norme, explique-t-elle. On peut aussi évaluer la famille et voir si l’enfant a de bonnes habitudes de comportement, d’alimentation, de sommeil. Bref, on fait le tour du jardin pour faire de la prévention.»
Une meilleure préparation à l’école commence par un programme éducatif – pas seulement un service de «gardiennage», précise Dr Grenier. «Dans un milieu éducatif, bien organisé, les intervenantes peuvent voir si un enfant a un retard et le référer», dit-elle.
Les places en garderies demeurent nettement insuffisantes, souligne le rapport intitulé «En faisons-nous assez?». Seules 90 000 places réglementées en milieu de garde sont disponibles au Canada, pour une population de cinq millions d’enfants (zéro à 12 ans). Et même si le Québec fait bonne figure avec son système de garderies à 7$, le Canada, lui, arrive en avant-dernière place des 37 pays de l’OCDE pour ce qui est des dépenses pour les services de garde à l’enfance et l’éducation préscolaire.
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