Je lance une recherche pour une garderie sur la rive-sud... et voici que je tombe sur cette annonce... une annonce d'une garderie subventionnée à 7$! :
Bonjour,la graderie est gran et bonne ambiance il y a des activite a l'exterieur et interior,le diner et collation sont incluis.
Il y en a à la tonne et à la tonne des annonces du type. Des éducatrices qui ont l'accent étranger tellement prononcé que vous avez du mal à les comprendre quand vous avez un entretien téléphonique avec elles. Elles même cherchent leur mots... il y en a une qui après que je lui ait demandé si sa cour était clôturée, m'a répondu : "ah non pas pour l'instant, mais il y a tout de même une clôture en arbre"
Elle voulait dire une haie de cèdres.
Sans compter les quelques garderies que j'ai visitées où les éducatrices s'expriment en français oui, mais médiocre. Plus du type "jwal franglais"
Toé moé icitte, aweille, tasse toé, pis toute.
Voyez le genre ?
Vous en pensez quoi vous ?
Comment ces femmes ont réussies à obtenir leur subvention si elles ont du mal à s'exprimer dans un français qui soit convenable - convenable pour bien ÉDUQUER nos enfants. Parce qu'on s'entend que c'est ça non ? Des éducatrices qui reçoivent du gouvernement du QUÉBEC une subvention pour éduquer nos enfants.
Mon fils a 10 mois, il commence à parler (maman, papa, et aujourd'hui il commence le "coucou"). Je vis au Québec et je m'exprime en français. Je vis sur la rive-sud de Montréal. Je recherche une garderie sur la rive-sud également. Son éducation je veux qu'elle soit faite en français, avec un vrai bon modèle, dont une éducatrice qui emploie le vrai bon français. Je parle pas d'un français de France, on s'entend. Je parle pas ici d’orthographe ni de grammaire, mais bien de savoir
s'exprimer convenablement en français pour offrir un bon modèle aux enfants de parents qui désirent un service en français.
Je suis un peu dépassée de voir comment tout et n'importe qui peut devenir "garderie subventionnée".
Ce sont nos enfants. C'est le Québec de demain.
Est-ce qu'on pourrait pas s'assurer que les sous (
nos sous) aillent aux bons endroits, et surtout entre les bonnes mains.