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08/06/2013, 06:18
Le cas Megaupload
Le véritable risque lié à l’utilisation de nos données ne proviendrait donc pas des fournisseurs, mais pourrait par contre venir des gouvernements. Depuis le procès de Megaupload en octobre dernier, qui a mis en évidence le côté désuet des lois qui régissent actuellement les documents virtuels, les utilisateurs comme les fournisseurs pourraient ne plus être propriétaires de données n’ayant pas de support physique, puisqu’elles seraient perçues comme ne leur appartenant pas en étant hébergées par quelqu’un d’autre. Le problème devient non seulement juridique, mais également opérationnel puisque les créateurs des documents ne pourraient donc plus les récupérer si les serveurs du fournisseur de nuage étaient saisis par le gouvernement pour une raison ou une autre pour la simple et bonne raison que le matériel ne leur appartient pas et que les documents virtuels n’existent pas aux yeux de la loi. Ce jugement a soulevé des questions sérieuses relatives aux données infonuagiques et l’urgence d’établir une réglementation est heureusement prise très au sérieux par les autorités européennes.
Loi FISAA
Le principal problème lié à l’utilisation des données ne proviendrait donc pas du stockage, mais bien de l’interception des données au moment de l’enregistrement. D’ailleurs, la loi FISAA (Foreign Intelligence Surveillance Amendment Act), instaurée en 2008, justifie pour le gouvernement américain de surveiller les données numériques de terroristes potentiels. Il est même écrit textuellement qu’il est acceptable d’effectuer «une surveillance de masse ciblée spécifiquement sur les données de personnes qui vivent en dehors des États-Unis et qui ne sont pas de nationalité américaine». Les données elles-mêmes n’appartiendraient donc à personne selon le gouvernement américain, qui pourrait consulter tous les documents personnels disponibles sur internet et s’en servir contre les utilisateurs et les fournisseurs dans un souci de protection contre le terrorisme.
Le droit d’auteur
Un autre problème potentiel concerne le droit international qui ne cerne pas encore les détails de l’utilisation des données du nuage à partir de pays soumis à des lois sur les droits d’auteurs et des règles d’utilisation différentes de celles où le document a été enregistré. Les auteurs et les professionnels du Droit devront donc faire preuve d’imagination jusqu’à ce qu’un consensus mondial soit trouvé.
Les pannes
Un dernier souci émane de la sécurité informatique. L’été dernier, Steve Wozniak a prédit des événements terribles liés aux nuages au cours des prochaines années, mentionnant au passage la possibilité de pannes et de brèches de sécurité. Lorsqu’on pense à l’incident ayant causé une énorme faille de sécurité pendant laquelle les documents enregistrés sur Dropbox ont été ouverts à tous pendant quatre heures, les utilisateurs sont en droit d’espérer que les compagnies en qui ils placent leur confiance sauront la mériter au cours des prochaines années.
Je demande que tout les enfants petits et grands sur terre vivent dans un monde où règne la paix globale , où l'amour inconditionnelle dans toute sa splendeur éclate de beauté.
Je demande que tout les enfants sur terre mangent à leur faim avec des aliments sains pour le corps et l'esprit.Auteure inconnue
Dernière modification par YING YANG 08/06/2013 à 06:21.
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