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10/09/2014, 19:11
Moi j'ai sauté ma 3e année ... et honnêtement je n'ai jamais eu de grosses difficultés. J'ai toujours été une des première de classe, j'ai été dans un programme linguistique au secondaire, je parlais 3 langues en secondaire 1, je l'ai eu facile pas mal tout le temps..
En 1ere année on a proposé a ma mère de sauter ma 2eme, elle a refusé, en 2eme on lui a demandé de sauter ma 3eme elle a refusé. En début d'année en 3eme, on lui a reproposé et elle a accepter car je commençais a ''décrocher''. J'ai toujours eu une grosse avance du coté académique et lorsque j'ai commencé ma 3eme année, moi qui ADORAIT l'école, j'étais méconnaissable. Je n'avais jamais le droit de répondre a aucune question (j'étais toujours la seule a lever la main et connaitre les réponses), je finissais tout toujours trop vite (mais avec un score excellent voir même parfait au primaire) donc je passais la moitié du temps a ne rien faire pour attendre les autres. Je commençais a ne pas aimer mes professeurs car eux semblait trouver ''fatiguant'' que je sache déjà tout ce qu'il voulait m'apprendre. Bref, pour moi ca été bénéfique de sauter une année. Par contre, née en juillet donc déjà dans les plus jeunes, et très très petite, ca aurait pu être dure du côté de l'intimidation/maturité rendu au secondaire. Ca n'a pas été le cas, j'étais bien entourée, cercle d'amis qui a suivi au secondaire etc. Je ne sais pas si du coté de la maturité j'étais en avance d'un an ou pas, dans ce temps la les procédures pour sauter une année n'était pas comme aujourd'hui et il n'y avait pas autant de tests etc. Je pense que la facon de faire aujourdhui, avec les tests académiques et psychologiques permettent de s'assurer que l'enfant est prêt, et peut donner la chance a des enfants ''trop en avance'' de ne pas se sentir exclut (tout comme un enfant en retard peut faire l'objet d'exclusion, c'est aussi vrai pour les enfants en avance).
je dirais même que la seule forme d'intimidation que j'ai vécu est celle-là, celle d'avoir toujours des bonnes notes, de ne pas avoir a travailler pour l'avoir.. Je ne regrette pas de ne pas etre aller au bout pour la dérogation pour ma puce, mais c'est certain que ca nous trotte dans la tête.. On va passer la prochaine année a y aller mollo sur les apprentissages et a la freiner un peu car elle veut tout savoir tout comprendre tout apprendre maintenant. On veut qu'elle ait quelque chose a apprendre, on veut qu'elle pose des questions, on veut qu'elle s'interesse a l'école. Comme pour a peu près n'importe quoi il y a des bons et des mauvais côtés, et honnêtement je pense que lorsque c'est fait pour les bonnes raisons, et que la commission scolaire l'accepte, c'est pour le mieux!
Jen  Ancienne RSG / Maman d'une puce de 7 ans
Animatrice en loisirs (danse, mini gymnastique et mini yoga en garderies, service de garde et CPE)
Lanaudière, est de montréal et rive sud
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