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Épanoui(e)
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Inscription: avril 2010
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06/05/2010, 14:28
Je sens que je vais me faire lancer des tomates. L'année passé, j'avais un petit, justement de 2 ans. My god qu'il me prenait tout mon énergie. Il était tellement entêté et un vrai enfant teflon, c'est à dire que rien ne l'atteignait. Je le mettait en réflexion, il me faisait des crises, donc, je devais être à côté de lui en tout temps, il n'était pas gentil avec les amis, il tapait, mordait, poussait et il était comme une pile Energiser, plein d'énergie. Il abimait mes jouets et pour moi aussi, c'est très important le respect des choses et des amis, surtout quand on paye de nos propres poches. Je ne pouvais plus aller au parc, car s'il décidait, à moitié chemin qu'il se lançait par terre, c'était fini pour moi. Je téléphonais du renfort pour que je puisse ramener mon groupe à la maison. Je n'en pouvais plus, je te dis, ma santé était en péril. Je m'approchais et il essayait de me pincer et son pire défaut était qu'il crachait. Il crachait dans son assiette, par terre lorsqu'il n'était pas content, sur les amis et sur moi. Je capotais, j'ai vraiment compris, avec cet enfant, pourquoi les éducatrices perdent parfois patience, jusqu'à les voir aux nouvelles le soir. Par contre, je n'avais pas non plus la collaboration des parents. Il était un enfant roi. EX: pour dîner, il a refusé de manger et s'est mis à cracher dans son assiette. j'ai éloigné sa chaise de la table, il continuait de cracher sur lui, par terre et dans les airs tout en criant. Un dîner tellement mémorable. Lorsque j'en ai parlé au père le soir même, il a regardé son fils, l'a pris dans ses bras et lui a dit: Ha bien, chanceux, j'ai justement préparé un spaghetti pour souper, ton met préféré, donc tu vas pouvoir en manger beaucoup, car tu dois avoir très faim? Ce qui a fait débordé le vase, c'est lorsque j'essayais de le résonner (l'enfant)et qu'il m'a craché en pleine face. J'en avait jusque dans le nez. Le soir, lorsque j'en ai parlé à la mère, elle chuchotait, car elle ne voulait pas brimer son enfant. Le soir même, je leur ai écrit une lettre de résignation de contrat tout en me disant que si sa mère insiste pour que son enfant s'excuse le lendemain, que j'étais pour mettre la lettre de côté. Non, le lendemain, comme si rien ne s'était passé. Donc, pour l'enfant, ça été sa dernière journée à mon service de garde. Tout ça pour dire, si tu as vraiment l'impression, physiquement, psychologiquement et mentalement que cet enfant absorbe tout ton énergie et que tu n'as plus de ressource, tu sais qu'est-ce qui te reste à faire. Un moment donné, tu dois penser à toi-même et à la sécurité de ton groupe, en tout cas, c'est ce que je pense.
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