
26/05/2011, 13:47
Attention sujet chaud cette semaine! Sujet pour réfléchir et peut-être faire changer les choses.
Vous êtes sûrement au courant des inondations que vives les gens de la Montérégie, certaines de nos collègues du forum en sont victimes. Cet événement comme bien d'autres (crise du verglas, tremblement de terre, etc.) viens bouleverser notre quotidien et disons-le changer notre vie.
Voici quelques exemples réels de choses qui peuvent arriver et pour lesquelles nous pouvons assurément dire ''les premiers soins sont requis'' : blessures physiques, noyades, crises cardiaques, etc.
Nous les voyons, nous constatons visuellement qu'il y a quelque chose à faire et nous réagissons du mieux que l'on peut selon nos connaissances et le gros bon sens.
Voici d'autres exemples réels de choses qui peuvent arriver, mais qui ne sont pas visuellement visibles immédiatement : hypothermie, blessures internes, coma diabétique, choc insulinique, état de choc, etc.
Sauriez-vous comment les reconnaîtres et comment administrer les premiers soins?
Un instructeur m'a déjà dit : ''Une blessure se guérie 20% par le corps et 80 % par la tête (psychologiquement).''
Ce qu'il voulait dire par là, c'est que du moment que l'on arrive sur les lieux et que l'on prends en charge la situation d'urgence. La guérison psychologique commence déjà dans la conscience des victimes, parce que quelqu'un est là pour leur porter secours.
Les premiers soins ce n'est pas seulement soigner la personne et la maintenir en vie, c'est aussi rassurer la personne et pouvoir lui faire comprendre qu'on est là pour elle.
Durant la crise du verglas, j'étais secouriste-bénévole et aussi sinistrée. J'ai vu des gens dans le besoin et j'ai fais ce que j'ai pu pour les aider. Je ne comptais pas mes heures, parce que le seul fait de pouvoir aider quelqu'un et le rassurer, me faisais oublier que j'étais moi-même hors de chez moi. La guérison psychologique était dans les deux sens : chez la victime et chez le secouriste et cela ça une valeur inestimable!
Alors, prenez le temps de vous arrêter et de réfléchir, ''Est-ce que je peux aider quelqu'un en lui donnant les premiers soins'' et ''Est-ce que je peux lui donner les premiers soins en le rassurant?''
Bonne semaine.
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