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Épanoui(e)
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03/03/2013, 20:12
Très honnêtement, je n'ai pas tout lu mais j'ai essayé de faire le tour des 5 pages donc désolé si je dis des choses qui l'ont déjà été précédemment.
Je me rapporterai donc au message initial en comprenant très bien les questionnements cités et la problématique.
Je me souviens lors de l'inscription de ma fille en maternelle, une maman que je connais était à mes côtés et jasait avec une autre mère de leurs enfants qui commençait la première année.
Je les entends alors discuter.
"Ah, on va encore avoir X dans notre classe cette année."
"Ah non, pas vrai!"
Mon coeur a fait un bond. J'ai questionné la mère et elle me racontait qu'il dérangeait beaucoup la classe. J'ai demandé s'il avait de l'aide elle m'a répondu que oui.
Donc, l'aide, c'est bien, mais ça ne fait pas de miracle. Si l'enfant (TED ou autre) se désorganise, que sa TES soit là ou pas, dans la réalité, ça va déranger. La seule chose c'est que l'enseignante n'aura pas le "fardeau" de s'occuper de la crise en même temps que la classe. Mais dans certaines périodes, ça peut tout de même déranger.
Bon, alors la question principale était qu'est-ce qu'ils font là ces enfants?
Il y a présentement dans le système d'éducation :
des écoles spécialisées avec des places très très limitées pour les cas lourds.
des classes spécialisées dans les écoles régulières avec des cas moins lourds.
Et le régulier pour les autres.
L'entre deux? Il n'y en a pas et est-ce vraiment réalisable.
Si nous parlons du spectre de l'autisme, parce que c'était le sujet ici même s'il y a d'autres problématiques qui peuvent être dérangeantes, il faut se rappeler que c'est UN SPECTRE. C'est-à-dire qu'il y a la limite basse, ceux moins atteints, fonctionnels en société mais juste un peu bizarre qui à l'époque ne recevaient ni services ni diagnostic. Il y a à l'autre extrémité les cas lourds.
Le système s'en sort assez bien pour les "moyens" qui peuvent fonctionner en classe TED et les lourds qui peuvent être à l'école spécialisée. Mais les deux services manquent de place, donc il y a des enfants qui sont "pitchés" en classe régulière même si on sait que ce n'est pas le meilleur endroit pour eux, ni pour l'enseignant, les élèves et l'enfant lui-même.
Mais il y a aussi des enfants comme ma fille qui répond très très très bien à la description faite dans le premier message des enfants en question.
Elle fait ses travaux debout, elle a des tics vocaux lorsqu'elle fait de l'anxiété, elle perd facilement son focus lors des travaux et parfois sort du sujet lors des discussions ouvertes, elle a une manie de vouloir toucher les amis, les flatter, le dos, leurs cheveux. Elle ne sait pas attendre en fil donc elle passe devant tout le monde, elle fait des crises d'anxiété donc se plaint en classe de douleurs de tout genre, elle lève la main dans des moments inapproprié. Bref, elle dérange c'est ÉVIDENT. D'ailleurs, les amis le disent et l'enseignante essaie de placer avec elle des enfants plus forts qui se laissent moins distraire.
Ma fille n'a pas sa place en classe spécialisée évidemment, elle est fonctionnelle dans le quotidien.
En classe TED, pour le moment je ne l'imagine pas là parce qu'elle y perdrait au change, puisqu'elle est proche de la douance (surdouée). Elle s'ennuierait dans ce genre de classe réduite.
Au régulier, pour le moment elle n'a pas l'accompagnement nécessaire mais devrait l'avoir l'an prochain. Est-ce que l'accompagnement va faire disparaitre certaines de ses manies? certainement pas mais j'ose espérer que ça va aider.
Qu'est-ce qu'elle fait au régulier?
C'est une de ces enfants, un peu bizarre, qui à l'époque, on aurait qualifié de bizarre, dérangeante etc... Nous avons mis 3 ans avant d'avoir la foutue étiquette, SES diagnostics qui sont TED-NS, TDAH avec impulsivité, trouble anxieux et limite douance. Nous avons du nous battre parce que ce n'est pas "évident", elle ne cadre pas à 100% dans les cases en dehors du TDAH. Pour le papa, juste de penser à l'aide qui la suivra à l'école il angoisse. Que ça va lui mettre une béquille, que ça va l'étiquetter devant les autres enfants.
Il n'a pas tout à fait tort mais pas tout à fait raison.
La réalité c'est que des enfants en difficulté il y en a beaucoup plus qu'avant et personne ne sait comment se garocher dans cette problématique évidente. La solution? Non elle n'est pas évidente, parce que les regrouper dans des classes spécialisées tout le monde pour certains enfants ce ne serait pas leur rendre service du tout puisqu'ils ont besoins d'être entourés d'enfants "typiques". Sinon, ils prennent les mauvais plis des autres ou même subissent encore plus difficilement qu'un enfant "typique" les particularités des autres enfants du groupe parce que leur capacité d'adaptation n'est pas aussi bonne.
Certains enfants "limite" on besoin de suivre un parcours normal et non d'être traité trop différemment parce que c'est carrément risquer de leur mettre des batons dans les roues pour le futur, et ce même si c'est fait le "mieux possible".
Personnellement pour le vivre je ne pourrais pas dire, qu'est-ce que le mieux, quelle est la solution? Aucune idée. Je ne peux pas non plus crier contre le gouvernement puisqu'elle a les services dont elle a besoin. Je ne peux pas exiger plus de places en classes spécialisées puisque ce n'est pas vraiment sa place. Alors il reste quoi? On fait tous de notre mieux.
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Timide
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03/03/2013, 20:36
Merci pour l'explication et la description.
Le garçon parlait spécifiquement de se faire toucher en classe, et les filles qui crient parce que X joue avec leur cheveux. Certains comportements sont difficiles à accepter pour les enfants, qui sont très pointilleux sur leur espaces personnels. Donc merci pour la clarification.
Moi je n'ai pas de solution non plus, à part dire qu'il faut que le gouv se penche sur le probleme et nous aide.
Je ne veux pas encore parler de moi, mais bon. Mon père est militaire donc j'ai vécu ailleurs souvent, et quand j'ai reçu mon diagnostique il était trop tard pour moi. Ma réaction a été un soulagement inutile parce que j'avais déjà été victime de trop de choses qui ont fait qu'étudier était fini pour moi. Mais avec le recul je vois mal ce qu'on pouvait faire. Justement je n'étais pas tdah donc pas hyperactive, donc pas un cas "lourd" qui dérange. je me nuisais juste moi-même...
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Épanoui(e)
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04/03/2013, 00:16
Services scolaires
Tous les enfants handicapés québécois ont droit, de l’âge de quatre à 21 ans, à une scolarisation fondée sur le respect des besoins particuliers et du potentiel de chacun. Même s’il s’agit d’un défi de taille, la personnalisation de l’enseignement devrait permettre de répondre aux besoins spécifiques de chaque élève.
Le lieu privilégié pour la scolarisation de la plupart des élèves handicapés est la classe ordinaire de l’école de quartier, où tous les moyens nécessaires devraient être mis en place pour fournir les services dont ils ont besoin. La spécificité des besoins et la nécessité d’un encadrement spécialisé orientent cependant plusieurs élèves autistes vers les classes spéciales intégrant les méthodes TEACCH et PECS ou vers les écoles spécialisées dans le domaine des troubles envahissants du développement. On doit faire la demande d’admission à l’école de quartier (habituellement en février) et mentionner que l’enfant a des besoins particuliers afin que la direction de l’école en soit avisée et prenne les mesures appropriées pour répondre à ces besoins.
Plan d’intervention
Afin de répondre à leurs besoins particuliers, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec préconise l’utilisation du plan d’intervention comme moyen de favoriser le développement de tous les élèves handicapés. Cet outil de planification élaboré à partir de l’analyse des besoins de l’élève vise à faciliter ses apprentissages et son insertion sociale.
La responsabilité d’établir le plan d’intervention adapté à l’élève handicapé ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage incombe au directeur ou à la directrice de l’école. Le plan d’intervention s’établit généralement avec l’aide des parents de l’élève, du personnel qui dispense des services à cet élève et, dans la mesure du possible, de l’élève lui-même. La participation des parents à l’élaboration du plan d’intervention est garantie par la loi (Loi 107, article 96.14). Il ne faut donc pas hésiter à exiger d’y participer si l’invitation de la direction n’est pas spontanée. Si le plan d’intervention n’est pas prêt en septembre, les parents devraient suggérer qu’il soit fait dans des délais raisonnables.
Le plan d’intervention doit par ailleurs respecter la politique de la commission scolaire sur l’organisation des services éducatifs aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage, et tenir compte de l’évaluation des capacités et des besoins de l’élève faite par la commission scolaire avant son classement et son inscription à l’école.
Le plan d’intervention comporte un ensemble d’objectifs et de moyens identifiés par les intervenants avec l’élève lui-même et les parents, suite à l’analyse des capacités et des besoins de l’élève lors de la démarche d’évaluation. Le plan d’évaluation se définit dans le cadre d’une démarche dynamique et participative.
Objectifs
Le plan d’intervention doit favoriser :
•La mise en commun des informations sur l’élève et la concertation des actions des divers intervenants
•L’implication de l’élève et de ses parents dans ce processus d’aide
•L’ajustement des services offerts à l’aide de son évaluation périodique
Le plan d’intervention doit comporter :
•Les capacités et les besoins prioritaires
•Les objectifs à atteindre
•Les moyens d’interventions à privilégier
•Les modalités et conditions du suivi
•La fréquence et les modalités d’évaluation
•L’identification des intervenants directement concernés et leur responsabilité
•Les moyens à mettre en place pour informer les parents
Vous pouvez également consulter la page «Mon enfant a des besoins particuliers»
Cette section du site de la Fédération des comités de parents du Québec a pour but de fournir aux parents ayant un enfant HDAA des informations et des outils pour faciliter ces démarches et pour mieux accompagner leur enfant dans l'aventure scolaire. » suite
Types d’écoles
École régulière
Le mot « école » désigne un établissement d’enseignement primaire ou d’enseignement secondaire général. L’école est établie par la commission scolaire et est sous l’autorité d’un conseil d’établissement. Les services éducatifs offerts dans les écoles du Québec comprennent des services d’enseignement, des services complémentaires et des services particuliers.
Les services complémentaires à l’enseignement ont pour but de favoriser la progression continue des élèves à l’école en contribuant au développement de leur autonomie, de leur sens des responsabilités, de leur sentiment d’appartenance à l’école, de leur initiative et de leur créativité, tout en assurant leur sécurité morale et physique. Les services complémentaires prennent des formes très variées :
•Des services spécialisés d’aide et de soutien, comme l’orientation scolaire et professionnelle, la psychologie, des services d’orthophonie, de psycho-éducation et d’éducation spécialisée
•Des services sociaux et de santé
•Des services complémentaires tels l’encadrement et la surveillance des élèves, de même que l’animation des activités sportives, culturelles et sociales
Certains élèves doivent bénéficier de services particuliers qui leur permettront de développer au maximum toutes leurs capacités. Les services d’orthopédagogie sont offerts aux élèves ayant des difficultés d’apprentissage. Ils ont pour but de les soutenir dans l’apprentissage des matières de base et de les aider à développer les habiletés nécessaires pour aborder ces apprentissages. De plus, à l’école secondaire, on peut recourir à des cheminements particuliers de formation, c’est-à-dire qu’en plus d’adapter l’enseignement, l’organisation scolaire est modifiée afin de tenir compte du rythme d’apprentissage et des centres d’intérêt de certains jeunes. Le cheminement particulier de type temporaire permet à certains élèves d’acquérir la formation scolaire selon un rythme adapté à chaque personne et une méthode pédagogique individualisée. Cette approche vise à permettre à ces élèves de réintégrer éventuellement la classe ordinaire en formation générale ou en formation professionnelle.
École régulière avec classe spéciale
Habituellement situées dans les écoles régulières, les classes spéciales sont destinées à des élèves qui, en raison de certaines caractéristiques, sont regroupés afin de recevoir un enseignement plus adapté à leurs besoins particuliers. L’élève est alors scolarisé en classe spéciale et participe aux activités générales ou spécifiques de l’école régulière.
École spécialisée
Les écoles spécialisées sont composées de classes spéciales adaptées aux besoins particuliers des élèves handicapés. On y retrouve une gamme de services complémentaires tels que l’ergothérapie, l’orthophonie, la musicothérapie, etc.
Commissions scolaires
La commission scolaire est chargée d’organiser et de prodiguer des services éducatifs à tous les élèves des ordres d’enseignement préscolaire, primaire et secondaire d’un territoire donné. Elle est également responsable des services de garde pour les élèves de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire, en plus d’offrir les services éducatifs complémentaires, les services aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation et d’apprentissage, ainsi que les services de restauration. La commission scolaire peut également organiser le transport de l’ensemble ou d’une partie de ses élèves, notamment le transport scolaire adapté. On peut obtenir plus d’informations sur les services particuliers en s’adressant au service d’adaptation scolaire de la commission scolaire.
Dans toute commission scolaire, l’autorité relative aux règlements ou aux lois appartient au conseil des commissaires. Au Québec, toutes les commissions scolaires, sauf une, sont administrées par un conseil de commissaires élus au suffrage universel, pour une durée de quatre ans, et de représentants des parents nommés pour une année.
En plus d’un comité de parents, chaque commission scolaire se doit d’instituer un comité consultatif des services aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA). Composé majoritairement de parents d’élèves handicapés ou en difficulté, le comité a pour fonction de donner son avis à la commission scolaire sur :
•La politique d’organisation des services éducatifs aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage
•L’affectation des ressources financières pour les services à ces élèves
•L’application du plan d’intervention d’un élève
•Les ententes prises entre commissions scolaires pour la scolarisation de certains élèves
Ce comité est une source d’informations pour les parents pour tout ce qui concerne les services aux élèves handicapés ou présentant des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage. Même s’il ne constitue pas une instance décisionnelle, il dispose d’un pouvoir d’influence important.
Processus de plaintes et de révision
Les parents disposent de certains recours en cas de désaccord avec un plan d’intervention ou avec une décision de la commission scolaire ou de l’école (par exemple, le choix de l’école).
Le conseil des commissaires a le devoir de recevoir les plaintes et les demandes de révision concernant les décisions ou actions de sa commission scolaire. Ainsi, selon la Loi sur l’instruction publique du Québec, un élève visé par une décision du conseil des commissaires, du comité exécutif, du conseil d’établissement d’une école ou du titulaire d’une fonction ou d’un emploi relevant de la commission scolaire, ou les parents de cet élève, peuvent demander au conseil des commissaires de réviser cette décision. Les procédures sont les suivantes :
•La demande de l’élève ou de ses parents doit être faite par écrit et exposer brièvement les motifs sur lesquels elle s’appuie. Elle est ensuite transmise au secrétaire général de la commission scolaire, qui doit prêter assistance, pour la formulation d’une demande, à l’élève ou à ses parents qui en expriment le besoin.
•Le conseil des commissaires doit par la suite disposer sans retard de la demande en la soumettant à l’examen d’une personne qu’il désigne ou d’un comité qu’il institue. Ceux-ci lui font rapport de leurs constatations accompagnées, s’ils l’estiment opportun, de leurs recommandations. Notons que tous les intéressés doivent avoir l’occasion de présenter leurs points de vue lors de l’examen de la demande.
•En rendant sa décision, le conseil des commissaires peut, s’il estime la demande fondée, infirmer en tout ou en partie la décision visée par la demande et prendre la décision qui, à son avis, aurait dû être prise en premier lieu. Cette décision doit être motivée et notifiée au demandeur et à l’auteur de la décision contestée.
Mon fils est ted et il a été a l'école réguliere avec accompagnement tes , mais apres sa 2 années , suite a son plan d'intervention nous avons décidé de l'envoyer en classe adaptée . Pas a cause qu'il dérangait ou étais difficile , mais bien parce que la matiere devanait de plus en plus difficile pour lui et que les classes spécialisés offraient plus de spécialité , ortophonie , ergo , psycologue .
Pour mon fils ce changement fut quant même difficile , il avait eu le temps depuis la maternel de faire sa place dans une école reguliere et se faire des amis . Il a changé d'école et au début a a régressé , c'était difficile pour lui de ce faire sa place . Maintenant il a repris le dessus .
Savez vous que 3 fois par années nous fesont des plans d'interventions pour nos enfants en besoins particulier . Savez comment sa peu nous révolter en tant que parent d'entendre dire que ses enfants son dérangent . Je ne comprend pas pourquoi dans la classe de ton enfant , il n'y a pas d'aide tes et accompagnement . Ils ont l'aubligation de donner toute l'aide pour l'adaptation d'un enfant en besoin particulier et donner de l'accompagnement dans les classes régulier .
Il y a une grosse augmentation d'enfant en besoin particulier , il faut leur faire une place a eu aussi et accepter les différences . Il faut nous les parents de ses enfants se battre pour que l'école donne les ressources dont ils ont besoin et faire respecter nos plan d'intervention . Il faut faire équipe avec le prof et tout les intervenants . Il faut que les enfants soient sensibiliser a la différence différence .
Mon fils en classe réguliere avait l'accompagnement et un classe avec moin d'éleve et un autre enfant avec des besoins . Toute la classe bénificiait de cette aide en plus et si une crise ce produisait l'enfant était améné a l'extérieur de la classe pour reprendre le dessus sur ses émotions .
Par contre . je peux affirmé par expérience que les prof et parfois même les accompagnatrice manque parfois de formation sur le sujet et je trouve qu'ils devraient en avoir plus pour les proff et aide qui s'occupe d'intégrer nos enfants dans les classes régulier .
Pour finir , dans la classe de ton enfant avec 2 enfants en besoin particulier et la subvention que l'école ressoit pour ses enfants , il devrait y avoir un aide supplementaire formé . Ce n'est pas a cause de ses enfants que ton enfant ne perfome pas a l'école mais bien par un manque d'aide de la par de l'école .
Dernière modification par Frannick 04/03/2013 à 00:28.
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04/03/2013, 00:40
Vidéo sur le refus d'intégration d'un enfant trisomique
http://www.youtube.com/watch?v=SQmFV1-ivU8
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04/03/2013, 04:17
Bon matin mamanlys,
Désolée d,apprendre qu'il fût trop tard pour vous.
Et que vous ayez été victime probablement une manière de rejet.
Cela explique beaucoup de chose.
Vous avez un petit garçon de 1 ans1/2, félicitation.
Bonne journée remplie de tendresse.
Citation:
Envoyé par mamanlys
Merci pour l'explication et la description.
Le garçon parlait spécifiquement de se faire toucher en classe, et les filles qui crient parce que X joue avec leur cheveux. Certains comportements sont difficiles à accepter pour les enfants, qui sont très pointilleux sur leur espaces personnels. Donc merci pour la clarification.
Moi je n'ai pas de solution non plus, à part dire qu'il faut que le gouv se penche sur le probleme et nous aide.
Je ne veux pas encore parler de moi, mais bon. Mon père est militaire donc j'ai vécu ailleurs souvent, et quand j'ai reçu mon diagnostique il était trop tard pour moi. Ma réaction a été un soulagement inutile parce que j'avais déjà été victime de trop de choses qui ont fait qu'étudier était fini pour moi. Mais avec le recul je vois mal ce qu'on pouvait faire. Justement je n'étais pas tdah donc pas hyperactive, donc pas un cas "lourd" qui dérange. je me nuisais juste moi-même...
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Je demande que tout les enfants petits et grands sur terre vivent dans un monde où règne la paix globale , où l'amour inconditionnelle dans toute sa splendeur éclate de beauté.
Je demande que tout les enfants sur terre mangent à leur faim avec des aliments sains pour le corps et l'esprit.Auteure inconnue
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04/03/2013, 04:20
Bon matin Frannick et merci d'avoir pris le temps d'écrire ce post.
J'en profite pour vous souhaiter une belle et douce journée.
Citation:
Envoyé par Frannick
Services scolaires
Tous les enfants handicapés québécois ont droit, de l’âge de quatre à 21 ans, à une scolarisation fondée sur le respect des besoins particuliers et du potentiel de chacun. Même s’il s’agit d’un défi de taille, la personnalisation de l’enseignement devrait permettre de répondre aux besoins spécifiques de chaque élève.
Le lieu privilégié pour la scolarisation de la plupart des élèves handicapés est la classe ordinaire de l’école de quartier, où tous les moyens nécessaires devraient être mis en place pour fournir les services dont ils ont besoin. La spécificité des besoins et la nécessité d’un encadrement spécialisé orientent cependant plusieurs élèves autistes vers les classes spéciales intégrant les méthodes TEACCH et PECS ou vers les écoles spécialisées dans le domaine des troubles envahissants du développement. On doit faire la demande d’admission à l’école de quartier (habituellement en février) et mentionner que l’enfant a des besoins particuliers afin que la direction de l’école en soit avisée et prenne les mesures appropriées pour répondre à ces besoins.
Plan d’intervention
Afin de répondre à leurs besoins particuliers, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec préconise l’utilisation du plan d’intervention comme moyen de favoriser le développement de tous les élèves handicapés. Cet outil de planification élaboré à partir de l’analyse des besoins de l’élève vise à faciliter ses apprentissages et son insertion sociale.
La responsabilité d’établir le plan d’intervention adapté à l’élève handicapé ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage incombe au directeur ou à la directrice de l’école. Le plan d’intervention s’établit généralement avec l’aide des parents de l’élève, du personnel qui dispense des services à cet élève et, dans la mesure du possible, de l’élève lui-même. La participation des parents à l’élaboration du plan d’intervention est garantie par la loi (Loi 107, article 96.14). Il ne faut donc pas hésiter à exiger d’y participer si l’invitation de la direction n’est pas spontanée. Si le plan d’intervention n’est pas prêt en septembre, les parents devraient suggérer qu’il soit fait dans des délais raisonnables.
Le plan d’intervention doit par ailleurs respecter la politique de la commission scolaire sur l’organisation des services éducatifs aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage, et tenir compte de l’évaluation des capacités et des besoins de l’élève faite par la commission scolaire avant son classement et son inscription à l’école.
Le plan d’intervention comporte un ensemble d’objectifs et de moyens identifiés par les intervenants avec l’élève lui-même et les parents, suite à l’analyse des capacités et des besoins de l’élève lors de la démarche d’évaluation. Le plan d’évaluation se définit dans le cadre d’une démarche dynamique et participative.
Objectifs
Le plan d’intervention doit favoriser :
•La mise en commun des informations sur l’élève et la concertation des actions des divers intervenants
•L’implication de l’élève et de ses parents dans ce processus d’aide
•L’ajustement des services offerts à l’aide de son évaluation périodique
Le plan d’intervention doit comporter :
•Les capacités et les besoins prioritaires
•Les objectifs à atteindre
•Les moyens d’interventions à privilégier
•Les modalités et conditions du suivi
•La fréquence et les modalités d’évaluation
•L’identification des intervenants directement concernés et leur responsabilité
•Les moyens à mettre en place pour informer les parents
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Types d’écoles
École régulière
Le mot « école » désigne un établissement d’enseignement primaire ou d’enseignement secondaire général. L’école est établie par la commission scolaire et est sous l’autorité d’un conseil d’établissement. Les services éducatifs offerts dans les écoles du Québec comprennent des services d’enseignement, des services complémentaires et des services particuliers.
Les services complémentaires à l’enseignement ont pour but de favoriser la progression continue des élèves à l’école en contribuant au développement de leur autonomie, de leur sens des responsabilités, de leur sentiment d’appartenance à l’école, de leur initiative et de leur créativité, tout en assurant leur sécurité morale et physique. Les services complémentaires prennent des formes très variées :
•Des services spécialisés d’aide et de soutien, comme l’orientation scolaire et professionnelle, la psychologie, des services d’orthophonie, de psycho-éducation et d’éducation spécialisée
•Des services sociaux et de santé
•Des services complémentaires tels l’encadrement et la surveillance des élèves, de même que l’animation des activités sportives, culturelles et sociales
Certains élèves doivent bénéficier de services particuliers qui leur permettront de développer au maximum toutes leurs capacités. Les services d’orthopédagogie sont offerts aux élèves ayant des difficultés d’apprentissage. Ils ont pour but de les soutenir dans l’apprentissage des matières de base et de les aider à développer les habiletés nécessaires pour aborder ces apprentissages. De plus, à l’école secondaire, on peut recourir à des cheminements particuliers de formation, c’est-à-dire qu’en plus d’adapter l’enseignement, l’organisation scolaire est modifiée afin de tenir compte du rythme d’apprentissage et des centres d’intérêt de certains jeunes. Le cheminement particulier de type temporaire permet à certains élèves d’acquérir la formation scolaire selon un rythme adapté à chaque personne et une méthode pédagogique individualisée. Cette approche vise à permettre à ces élèves de réintégrer éventuellement la classe ordinaire en formation générale ou en formation professionnelle.
École régulière avec classe spéciale
Habituellement situées dans les écoles régulières, les classes spéciales sont destinées à des élèves qui, en raison de certaines caractéristiques, sont regroupés afin de recevoir un enseignement plus adapté à leurs besoins particuliers. L’élève est alors scolarisé en classe spéciale et participe aux activités générales ou spécifiques de l’école régulière.
École spécialisée
Les écoles spécialisées sont composées de classes spéciales adaptées aux besoins particuliers des élèves handicapés. On y retrouve une gamme de services complémentaires tels que l’ergothérapie, l’orthophonie, la musicothérapie, etc.
Commissions scolaires
La commission scolaire est chargée d’organiser et de prodiguer des services éducatifs à tous les élèves des ordres d’enseignement préscolaire, primaire et secondaire d’un territoire donné. Elle est également responsable des services de garde pour les élèves de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire, en plus d’offrir les services éducatifs complémentaires, les services aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation et d’apprentissage, ainsi que les services de restauration. La commission scolaire peut également organiser le transport de l’ensemble ou d’une partie de ses élèves, notamment le transport scolaire adapté. On peut obtenir plus d’informations sur les services particuliers en s’adressant au service d’adaptation scolaire de la commission scolaire.
Dans toute commission scolaire, l’autorité relative aux règlements ou aux lois appartient au conseil des commissaires. Au Québec, toutes les commissions scolaires, sauf une, sont administrées par un conseil de commissaires élus au suffrage universel, pour une durée de quatre ans, et de représentants des parents nommés pour une année.
En plus d’un comité de parents, chaque commission scolaire se doit d’instituer un comité consultatif des services aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA). Composé majoritairement de parents d’élèves handicapés ou en difficulté, le comité a pour fonction de donner son avis à la commission scolaire sur :
•La politique d’organisation des services éducatifs aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage
•L’affectation des ressources financières pour les services à ces élèves
•L’application du plan d’intervention d’un élève
•Les ententes prises entre commissions scolaires pour la scolarisation de certains élèves
Ce comité est une source d’informations pour les parents pour tout ce qui concerne les services aux élèves handicapés ou présentant des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage. Même s’il ne constitue pas une instance décisionnelle, il dispose d’un pouvoir d’influence important.
Processus de plaintes et de révision
Les parents disposent de certains recours en cas de désaccord avec un plan d’intervention ou avec une décision de la commission scolaire ou de l’école (par exemple, le choix de l’école).
Le conseil des commissaires a le devoir de recevoir les plaintes et les demandes de révision concernant les décisions ou actions de sa commission scolaire. Ainsi, selon la Loi sur l’instruction publique du Québec, un élève visé par une décision du conseil des commissaires, du comité exécutif, du conseil d’établissement d’une école ou du titulaire d’une fonction ou d’un emploi relevant de la commission scolaire, ou les parents de cet élève, peuvent demander au conseil des commissaires de réviser cette décision. Les procédures sont les suivantes :
•La demande de l’élève ou de ses parents doit être faite par écrit et exposer brièvement les motifs sur lesquels elle s’appuie. Elle est ensuite transmise au secrétaire général de la commission scolaire, qui doit prêter assistance, pour la formulation d’une demande, à l’élève ou à ses parents qui en expriment le besoin.
•Le conseil des commissaires doit par la suite disposer sans retard de la demande en la soumettant à l’examen d’une personne qu’il désigne ou d’un comité qu’il institue. Ceux-ci lui font rapport de leurs constatations accompagnées, s’ils l’estiment opportun, de leurs recommandations. Notons que tous les intéressés doivent avoir l’occasion de présenter leurs points de vue lors de l’examen de la demande.
•En rendant sa décision, le conseil des commissaires peut, s’il estime la demande fondée, infirmer en tout ou en partie la décision visée par la demande et prendre la décision qui, à son avis, aurait dû être prise en premier lieu. Cette décision doit être motivée et notifiée au demandeur et à l’auteur de la décision contestée.
Mon fils est ted et il a été a l'école réguliere avec accompagnement tes , mais apres sa 2 années , suite a son plan d'intervention nous avons décidé de l'envoyer en classe adaptée . Pas a cause qu'il dérangait ou étais difficile , mais bien parce que la matiere devanait de plus en plus difficile pour lui et que les classes spécialisés offraient plus de spécialité , ortophonie , ergo , psycologue .
Pour mon fils ce changement fut quant même difficile , il avait eu le temps depuis la maternel de faire sa place dans une école reguliere et se faire des amis . Il a changé d'école et au début a a régressé , c'était difficile pour lui de ce faire sa place . Maintenant il a repris le dessus .
Savez vous que 3 fois par années nous fesont des plans d'interventions pour nos enfants en besoins particulier . Savez comment sa peu nous révolter en tant que parent d'entendre dire que ses enfants son dérangent . Je ne comprend pas pourquoi dans la classe de ton enfant , il n'y a pas d'aide tes et accompagnement . Ils ont l'aubligation de donner toute l'aide pour l'adaptation d'un enfant en besoin particulier et donner de l'accompagnement dans les classes régulier .
Il y a une grosse augmentation d'enfant en besoin particulier , il faut leur faire une place a eu aussi et accepter les différences . Il faut nous les parents de ses enfants se battre pour que l'école donne les ressources dont ils ont besoin et faire respecter nos plan d'intervention . Il faut faire équipe avec le prof et tout les intervenants . Il faut que les enfants soient sensibiliser a la différence différence .
Mon fils en classe réguliere avait l'accompagnement et un classe avec moin d'éleve et un autre enfant avec des besoins . Toute la classe bénificiait de cette aide en plus et si une crise ce produisait l'enfant était améné a l'extérieur de la classe pour reprendre le dessus sur ses émotions .
Par contre . je peux affirmé par expérience que les prof et parfois même les accompagnatrice manque parfois de formation sur le sujet et je trouve qu'ils devraient en avoir plus pour les proff et aide qui s'occupe d'intégrer nos enfants dans les classes régulier .
Pour finir , dans la classe de ton enfant avec 2 enfants en besoin particulier et la subvention que l'école ressoit pour ses enfants , il devrait y avoir un aide supplementaire formé . Ce n'est pas a cause de ses enfants que ton enfant ne perfome pas a l'école mais bien par un manque d'aide de la par de l'école .
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Je demande que tout les enfants petits et grands sur terre vivent dans un monde où règne la paix globale , où l'amour inconditionnelle dans toute sa splendeur éclate de beauté.
Je demande que tout les enfants sur terre mangent à leur faim avec des aliments sains pour le corps et l'esprit.Auteure inconnue
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04/03/2013, 07:36
Citation:
Envoyé par mamanlys
Bref pour revenir sur le sujet, ce que tout le monde dit sur la tolérance est ben beau. Mais moi je vais vous demander, si votre médecin fait une erreur médicale grave sur vous, si le pharmacien bâcle votre ordonnance, si l'ingénieur fait de mauvais calculs en construisant votre avion.... s'ils viennent vous dire ok, mon éducation n'est pas parfaite mais au moins j'ai appris à tolérer les gens différents  , vous allez accepter son excuse? non, vous allez être autant en colère. Tolérant ou pas, ces professionels et beaucoup beaucoup d'autres, doivent savoir faire le travail comme il faut.
Les enfants ne sont pas à l'école parce qu'on ne sait pas où les mettre pendant le jour. Ils sont là pour apprendre, apprendre à réfléchir, à recevoir des informations, les analyser. Leurs notes du secondaire seront plus tard envoyés aux universités qui vont les accepter ou les rejeter en conséquence.
Est-ce que mon amie peut envoyer les notes de son fils à mcgill ou uqam avec une note "désolée pour les notes médiocres mais mon fils avait des personnes handicapées en classe donc pas moyen de se concentrer et de suivre?"non...
Dou vous avez dit quelque chose d'important, c'est que vous ne croyez pas que l'école doit être "on s'assoit et on écoute". Ok, il y a des gens qui pensent ça. Mais finalement, quelle que soit la manière d'éduquer, vous voulez bien que votre enfant apprenne! le choix de l'éducation à la maison au lieu de l'école existe, donc si vous ne prenez pas ce choix, ça veut dire que vous accepter que l'école a un plus à offrir.
Mon fils va aller dans quelques annés à l'école, et j'espère qu'il va avoir le maximum de ressources et de stimulation pour pouvoir devenir la personne qu'il veut plus tard, et travailler ce qu'il veut...
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Je vais répondre seulement à ce message puisqu'on s'adresse à moi directement.
Vous semblez me donner le choix entre l'école telle quelle est en ce moment et l'école à la maison. Pourquoi ne pas améliorer l'école? Je ne crois pas que je vais faire l'école à la maison pour mes enfants (un autiste et un 'normal').
Oui, il y a un plus à l'école: la société, apprendre à fonctionner avec TOUS ses citoyens.
Pour les enfants qui sont dérangés à l'école qui n'apprendront rien et deviendront de mauvais professionnels, désolée j'ai trouvé ça drôle. En passant, je suis ingénieure et les enfants 'différents' dans ma classe ne m'ont jamais dérangé (oui, il y en avait). C'est d'ailleurs au primaire que j'ai entendu parler de la trisomie pour la 1ière fois. Une fille trisomique était intégrée dans ma classe normale. Oui, il y a eu des crises mais elles ont été gérées.
Des professeurs formés, des gens compréhensifs, ça fait une différence énorme. L'enfant qui dérange (neurotypique ou non), il y a une raison. C'est un garçon et il a envie de bouger? Autiste ou non, ça arrive, non?
Pourquoi pas, on trouve le problème et on chercher une solution? Ex: enfant qui dérange parce qu'il s'ennuie? On le stimule en lui demandant d'aider les autres. Il se sent valorisé.
C'est vrai qu'on se trompe de cible, c'est l'école qui n'est pas adaptée aux enfants, pas le contraire. Et je parle de tous les enfants.
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04/03/2013, 11:14
Citation:
Envoyé par mamanlys
notre amie a soupé chez nous ce soir. Elle nous a raconté à quel point son fils qui est à l'école a de la difficulté en classe parce que, figurez-vous, il y a deux enfants dans sa classe l'un autiste et l'autre avec retard mental qui perturbent tout le temps les cours. Je suis choquée de savoir que les enfants sont forcés d'etre ensemble alors qu'ils devraie t etre en classe speciale, ou une ecole speciale? les deux se lèvent quand ils veulent, se plantent au milieu de la classe, ou parlent aux autres en pleine explications. Les profs ne peuvent rien faire, donc le cour arrête jusqu'à ce que le calme revienne, ce qui parfois veut dire jamais...
oui je comprends qu'on doit apprendre à coexister avec tout le monde, superbe, mais on n'est plus capable de garantir la qualité de l'education avec cette pensée. Mettez-les en classe spéciale caline, puis tout le monde joue ensemble pendant la récré...
mais les ces 2 enfants ne sont pas capable de suivre ou de comprendre qu'il faut laisser les autres suivre, quel est le but de leur présence? bien sur ils sont aussi intimidés à cause de ce qu'il font, ce qui est previsible parce que les autres enfants sont méchant, et personne ne les arrêtent quand ils intimident. Le fils de mon amie a traité l'enfant autiste de mauvais mots, et la prof n'a rien dit. elle l'a appris par la maman d'une fille, et elle a puni elle même son fils.... très triste et troublant comme situation.
j'espére que le gouvernement mettra fin a cette idée bizarre que c'est plus important d'intégrer des enfants diffents que d'offrir une bonne education aux enfants qui peuvent vraiment en profiter.
a propos moi je suis tda, mais je suis allée en ecole normale par e que je n'avais pas de diagnostic, et en plus je dormais en classe, je ne perturbais pas. donc ne croyez pas que je dis ca par mechanceté, juste par réalisme...
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Bon, je n'ai finalement pas pu résister à lire le message frustrant et dégradant pour tous parents d'enfants différents qui espèrent un meilleur futur pour ces derniers... Qui espèrent que leur enfant deviendra autonome et pourra avoir une vie «normale»
À ce message (et je n'ai pas pris le temps de lire toutes les réponses) je réponds un seul mot : IGNORANCE!!!
Au passage que j'ai mis en rouge (que je trouve purement irrespectueux et méchant pour ces mêmes parents) je réponds ceci : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez...555/index.html
Va lire Mamanlys et dis-toi que c'est vers ça que le monde s'en va. Pourquoi? Parce qu'il y a de plus en plus d'enfants différents, on les découvrent plus tôt... Pourtant, ils ont les MÊMES DROITS FONDAMENTAUX que n'importe quel autre.... et si on veut qu'ils puissent fonctionner «normalement» il faut qu'ils côtoient les «neurotypiques» Mon fils est au début de sa scolarité, oui il est dans une école spéciale, mais dès qu'il sera en mesure d'y aller, je te jure qu'il ira au régulier...
D'autant plus que nous n'avons pas les moyens de nous permettre de les laisser en marge de la société, nous avons besoin d'eux comme main d'oeuvre... et il faut encore qu'ils apprennent comment.... alors nous devons miser sur l'intégration...
J'ai par contre eu le temps de lire ton message sur le médecin qui ferait une erreur, un pharmacien qui bâclerait ta prescription, etc pcq il aurait été dans une classe au PRIMAIRE et au SECONDAIRE où il y avait des enfants différents:
À ça je réponds une fois de plus IGNORANCE!!!! Mais en plus INTOLÉRANCE!!!! et j'ajoute qu'un médecin et/ou pharmacien et/ou ingénieur et/ou n'importe qui d'autre peut très bien être l'ENFANT AUTISTE en question, pour peu qu'on lui ouvre les portes) et LUI ne ferait pas ce genre d'erreur. Pourquoi? Pcq ces enfants là, quand ils trouvent leur voie, ils deviennent des experts, ils poussent leur apprentissage bien au-delà du nécessaire.... tu les sous-estimes royalement et ça tout simplement pcq tu ignores ce qu'ils sont...
Je me relis et je suis bien contente d'avoir attendu un peu avant de répondre... pourquoi? parce que je suis la maman d'un enfant TED qui est au début de sa scolarité et qui vise, pour lui, l'objectif d'une intégration complète et sans aide dans le milieu régulier. Pourquoi? pcq je sais que mon fils a le potentiel d'y arriver, j'ai confiance en lui... même s'il sera peut-être un peu plus lent, même s'il risque de «déranger» la classe, même s'il risque l'intimidation... IL A LE DROIT LUI AUSSI À L'ÉDUCATION!!! Et ça, je ne laisserai PERSONNE le lui enlever!
Les P'tits malins
Dernière modification par Les p'tits malins 04/03/2013 à 11:17.
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