Le pardon
Chez Marie-Josée, le pardon est d’usage presque quotidien! « Jacob, l’aîné, doit pardonner plus d’une fois les écarts de conduite de son jeune frère, plus impulsif. De son côté, quand Adam (âgé de 3 ans) s’excuse, j’ai l’impression que c’est beaucoup moins réfléchi et senti », raconte Marie-Josée. En effet, chez le tout-petit, s’excuser ou pardonner n’a pas grande valeur. « Ils sont souvent plus sensibles à une marionnette qui a de la peine ou à un chien qui a perdu son chemin, qu’à un copain à qui on a pris un jouet! », a remarqué Monique Laprise en milieu de garde.
À partir de quand?
Être capable de dire pardon, ou de pardonner un ami, vient avec la compréhension du concept du « droit à l’erreur ». C’est un concept qui est compris assez tard, vers 5 ans ou 6 ans. « Dès que l’enfant comprend qu’il a le droit de se tromper, on peut l’inciter à voir de l’autre côté : l’autre aussi, donc, a le droit de se tromper. S’il fait une erreur, on va l’excuser, et vice-versa », explique Monique Laprise. Ainsi, très souvent, quand on dit à un tout-petit : « Va t’excuser, dis-lui que tu regrettes et fais-lui un bisou », il va le faire parce qu’on le lui demande, pas parce qu’il a compris. Cela devient une petite routine par laquelle il faut passer pour retourner jouer!
tiré du texte
http://www.naitreetgrandir.net/fr/Et...smettre-valeur