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Envoyé par cassy
ok je te remercie
bon je veut savoir si des parent qui passe leur temps a crié apres leur enfant si sa fait deux de mauvais parents si il peuve perde leur enfant avec la dpj il ne les frappe pas rien mais il passe leur temps a leur crié apres et meme parfois dire des mot qui leur envoie presque chier la me semble que dans leur vie si sa dur toujours sa sera pas beau a voir plus tard et mes propre fille y von 1 fin de sem sur la bas je sais pas si elles vive la meme chose mais p-t que oui es ce quil y a des signe sur elle que je peut remarqué
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Qui sont les enfants et les adolescents protégés par la Loi ?
La Loi sur la protection de la jeunesse protège les enfants et les adolescents :
* de la naissance à 18 ans,
* qui vivent des situations qui compromettent ou qui peuvent compromettre leur sécurité ou leur développement.
Il s'agit d'enfants maltraités, abandonnés, exploités, victimes de

traitements physiques ou d'abus sexuels, ou encore de jeunes qui présentent des troubles de comportement sérieux, à la maison ou à l'école.
Dans quelles situations doit-on assurer la protection d'un enfant ?
Le besoin de protection d'un enfant ou d'un adolescent peut découler des situations suivantes :
* ses parents sont décédés;
* ses parents ne lui assurent pas le soin, l'entretien ou l'éducation auxquels il a droit;
* son développement mental, affectif ou physique est menacé par l'absence de soins appropriés ou par l'isolement dans lequel il est maintenu;
* son développement mental ou affectif est menacé par un rejet affectif grave et continu de la part de ses parents;
* sa santé physique est menacée par l'absence de soins appropriés;
* il est gardé par une personne dont le comportement ou le mode de vie risque de créer, pour lui, un danger moral ou physique;
* il est forcé ou incité à mendier, à faire un travail disproportionné à ses capacités ou à se produire en spectacle de façon inacceptable pour son âge;
* il est victime d'abus sexuel ou soumis à des

traitements physiques par suite d'excès ou de négligence;
* il manifeste des troubles de comportement sérieux et ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour remédier à la situation, ou n'y parviennent pas.
Comment savoir si un enfant est en difficulté ?
Des indices peuvent aider à déterminer si un enfant est en difficulté et a besoin de la protection du Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ). Il peut s'agir de différents signes ou comportements pouvant être associés à des situations qui peuvent compromettre sa sécurité ou son développement. Nous en avons dressé une liste.
*Manifestations répétées d'indifférence de la part des parents concernant les soins, l'entretien et l'éducation de l'enfant.
*L'enfant dit qu'il est souvent mis à la porte lors des crises familiale
*L'enfant ne vit plus avec ses parents et il est ballotés d'un endroit à l'autre
*L'enfant part souvent sans que ses parents ne semble intéresser à savoir où il va et avec qui.
Qu'est-ce qu'un « signalement » ?
Faire un « signalement », c'est communiquer avec le Directeur de la protection de la jeunesse pour l'informer que l'on a des raisons de croire que la sécurité ou le développement d'un enfant est compromis.
Pour faire un signalement, il n'est pas nécessaire d'avoir des preuves ou des certitudes. Lorsque vos observations ou les propos de l'enfant vous donnent des motifs raisonnables de le faire, communiquez avec le DPJ. On vous demandera alors de fournir certaines informations :
* tous les renseignements que vous avez en votre possession permettant d'identifier l'enfant ou l'adolescent;
* le nom de ses parents et leur adresse, si vous les connaissez;
* les informations que vous possédez sur la situation, en décrivant aussi clairement que possible les faits qui vous portent à croire que cet enfant ou cet adolescent est en difficulté.
Qui doit faire un signalement ?
Toute personne qui a des raisons de croire qu'un enfant est en difficulté au sens de la Loi a la responsabilité de faire un signalement au Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ).
Toute personne qui a un motif raisonnable de croire qu'un enfant est victime d'abus sexuels ou de

traitements physiques doit, sans délai, le signaler au DPJ.
Tout professionnel prodiguant des soins ou dispensant des services à des enfants ou des adolescents a l'obligation de faire un signalement lorsqu'il a un motif raisonnable de croire qu'un enfant a besoin de protection au sens de la Loi. Cette obligation s'applique même aux personnes liées par le secret professionnel [sauf l'avocat] qui, dans l'exercice de leurs fonctions reçoivent des informations privilégiées sur un enfant.
Un enfant ou un adolescent peut signaler sa propre situation au DPJ. Dans ce cas, les adultes sont tenus de lui apporter l'aide dont il peut avoir besoin.
À qui faire un signalement ?
Au Directeur de la protection de la jeunesse. Il y en dans toutes les régions du Québec et on peut le joindre en tout temps.
En cas d'urgence, on peut aussi communiquer en tout temps avec le service de police de sa municipalité en composant le 9-1-1.
À la page 2 de tous les annuaires téléphoniques du Québec se trouvent les numéros pour les « appels d'urgence », y compris celui de la Sûreté du Québec.
Qui est le Directeur de la protection de la jeunesse ?
Mieux connu sous le nom de « Direction » de la protection de la jeunesse, il s'agit d'une fonction créée par la Loi sur la protection de la jeunesse pour protéger les enfants en difficulté. Il s'agit en quelque sorte de la porte d'entrée du système de protection élaboré par la Loi.
Quels sont les rôles et responsabilités du DPJ ?
Le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) a le mandat d'intervenir pour faire cesser la situation qui compromet la sécurité ou le développement d'un enfant.
Le DPJ a l'autorité de s'adresser à la Chambre de la jeunesse de la Cour du Québec pour assurer la protection des enfants et des adolescents en difficulté.
Il peut déléguer certaines de ses responsabilités pour assurer la protection de l'enfant. Il le fait, par exemple, en confiant la prise en charge de la situation d'un enfant ou d'un adolescent à d'autres personnes ou organismes : familles d'accueil, foyers de groupe, centres de réadaptation…
Le DPJ intervient également dans le cas des jeunes faisant l'objet de mesures prises en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Le signalement au DPJ est-il confidentiel ?
On peut, sans crainte, signaler au DPJ une situation qui porte à croire qu'un enfant est en difficulté : nul ne peut, sans votre consentement, dévoiler le fait que vous avez signalé le cas d'un enfant que vous croyez victime d'abus, de négligence ou de

traitements.
Si un signalement n'est pas retenu, le DPJ doit vous en informer. Vous pouvez d'ailleurs prendre l'initiative de communiquer de nouveau avec le DPJ pour savoir où en est rendu le traitement du cas.
Vous avez le droit de savoir si votre signalement a été retenu, si le processus d'évaluation a été amorcé et, sinon, quand on prévoit l'entreprendre.
La Loi prévoit des mesures de confidentialité pour protéger la vie privée des familles : la personne qui a fait le signalement ne peut pas obtenir d'informations sur le contenu de l'évaluation faite par le DPJ et sur les mesures de protection envisagées.
Cependant, si la personne qui a fait le signalement est l'enfant lui-même ou un de ses parents, elle aura bien sûr accès à cette information.
Si ces droits ne sont pas respectés : un recours
Lors d'un signalement ou de la prise en charge de la situation d'un enfant par le DPJ, si les droits à la confidentialité, à l'information ou à la protection de la vie privée ne sont pas respectés, on peut porter plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
Qu'arrive-t-il lorsque l'on signale au DPJ la situation d'un enfant en difficulté ?
Lorsqu'il reçoit un signalement, le DPJ doit d'abord déterminer :
* s'il est recevable;
* si des mesures d'urgence doivent être prises pour assurer la protection immédiate de l'enfant;
* si le signalement doit ou non être retenu.
Lorsque le signalement est retenu, la situation et les conditions de vie de l'enfant sont évaluées pour déterminer si sa sécurité ou son développement est compromis.
Cette évaluation est basée sur les critères suivants : les faits signalés, l'âge et la vulnérabilité de l'enfant, l'exercice de l'autorité parentale, la capacité des parents à assumer leurs responsabilités, les ressources et le support du milieu pouvant aider l'enfant et ses parents.
Si le DPJ estime que la sécurité ou le développement de l'enfant n'est pas compromis, il doit en informer l'enfant et ses parents, de même que la personne qui avait fait le signalement.
Lorsque le DPJ considère qu'il y a lieu d'intervenir, il doit alors prendre en charge la situation de l'enfant et décider de son orientation. Il peut soit :
* proposer des mesures volontaires pour corriger la situation;
* s'adresser au tribunal qui pourra ordonner les mesures appropriées pour assurer la protection de l'enfant.
Dans un cas comme dans l'autre, les mesures possibles dépendent de la situation. Cela peut aller du maintien de l'enfant dans son milieu familial auquel on fournira de l'aide, des conseils ou de l'assistance, jusqu'au retrait de l'enfant de son milieu pour une période déterminée.
Si l'enfant est retiré de son milieu familial, il peut être confié à une famille d'accueil, à un centre de réadaptation ou, au besoin, à un centre hospitalier.
Curieuse