Bonjour à toutes,
Clodie, je ne veux pas te lancer de tomates, seulement nuancer un peu. Je comprends ton point et tes inquiétudes.
Ce n'est pas parce que l'on n'est pas directement témoin que l'on ne doit pas dénoncer.
Si un enfant est abusé sexuellement et que nous avons des raisons de croire que c'est le cas, même si nous ne sommes témoins, c'est notre devoir en tant que citoyen de dénoncer et de faire part de ses doutes. Ensuite, ce n'est pas à nous de voir si la plainte est fondée, mais bien aux autorités compétentes. Même chose lorsque l'on croit qu'un enfant est maltraité psychologiquement ou physiquement par des indices que l'on croit sérieux, il faut dénoncer à la DPJ et ensuite c'est à eux de faire enquête. Selon la Loi sur la protection de la jeunesse, si on est au courant de maltraitance sans avoir dénoncé, il y a un article de loi qui fait en sorte que l'on puisse être poursuivi, même si c'est très rarement appliqué. Un enfant n'est pas à même de se défendre lui-même et c'est vraiment le devoir d'adultes citoyens ayant des motifs raisonnables de croire qu'il y a un problème de dénoncer. Et je crois que dans cette situation-ci, il y a assez d'éléments pour douter de la légalité. Ensuite, c'est au MFA de faire son travail. La dame est peut-être bien intentionnée, mais ce n'est pas une raison suffisante pour fermer les yeux. Je comprends que ce ne doit vraiment pas être agréable une plainte, mais je suis d'avis qu'il vaut mieux prévenir que guérir. C'est plate, mais c'est un devoir de ne pas se mêler de ses affaires dans des situations comme ça
