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Envoyé par Marie-fleur
En effet, vaut mieux avoir un handicap quel qu"il soit et d"être un parent aimant et dévoué que d"être en parfaite santé et faire tout comme il faut mais donner de l"amour au compte-goute. Aujourd’hui, avec toute la connaissance que la société possède, on a tendance a devenir de plus en plus exigeants envers les parents. Même si on continue a affirmer que les parents parfait n"existent pas, on a du mal tout de même a accepter les imperfections des parents. Il ne faut pas oublier que au-delà de tout ça, c"est l"amour de ses parents que l"enfant a le plus de besoin. Le reste, il faut faire confiance aux enfants. Malgré les lacunes des parents (a moins de négligence grave ou de maltraitance), ils sont capable de trouver les bons outils pour leur vie future.
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Le post original ne parle pas d'un parent mais bien d'une responsable en service de garde qui présente des troubles d'élocution.
Je veux ajouter que le conjoint d'une amie est le fils de deux parents sourds de naissance. Il n'a pas eu une enfance malheureuse, mais il a eu quand même un parcours scolaire difficile, avec des retards de langage importants. Bien sûr que ses parents acceptaient l'aide d'une orthphoniste. Bien sûr qu'il était bien entouré quand il était enfant.
Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y aura un impact sur le développement du langage d'un enfant si la responsable en service de garde présente des difficultés d'élocution.
Je ne pense pas que le but est de juger ou faire le procès d'une RSG. Le but est de réfléchir sur les impacts que peuvent avoir ses difficultés d'élocution.
Et puis, bien non, je n'ai jamais dit à ma fille "pit pit pour oiseau", "mouette pour goéland", "toto pour voiture ou auto" ni "kiki pour biscuit"

. Bien au contraire. Les oreilles me frisent quand j'entends un adulte parler de cette façon à un enfant.