Un bonus pour les cadres! -
27/01/2009, 11:17
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Mise à jour: 31/01/2008 05:57
Le milieu proteste
Jusqu'à 30 000 $ de plus
(Journal de Montréal) Isabelle Maher
Le Journal de Montréal
Les cadres qui dirigent les centres de la petite enfance du réseau public toucheront bientôt une hausse de salaire rétroactive qui, dans certains cas, pourrait atteindre 30 000 $.
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Dans une entente intervenue en décembre dernier entre l'Association des CPE du Québec et l'Association du personnel cadre, le salaire des dirigeants de CPE se trouve pour la première fois soumis à une échelle salariale en fonction de leur formation, leur expérience et leur niveau de responsabilité.
Sur 1000 CPE, 44 établissements pourraient devoir accorder de très fortes hausses salariales à leurs dirigeants.
C'est le cas de la directrice d'un CPE de la région de Montréal, qui dirige deux installations totalisant plus de 100 places et un bureau coordonnateur. Avec les ajustements suggérés, son salaire devrait passer d'environ 56 000 $ annuellement à 86 321 $, soit une hausse de 52% versée de façon rétroactive au premier avril 2007.
Situation délicate
«C'est exagéré», tranche un des membres du conseil d'administration chargé de fixer les salaires à partir des nouvelles grilles.
«Nous allons refuser d'accorder le salaire que l'on nous recommande parce que notre CPE ne peut se le per mettre», confie-t-il en réclamant l'anonymat.
«Notre position est délicate, poursuit-il. Comme parent, je suis conscient de l'importance du travail de la directrice, mais comme contribuable et membre du conseil, je trouve cette augmentation exagérée.»
À l'Association québécoise des CPE (AQCPE), qui agit à titre d'employeur et de représentant des conseils d'administration, on soutient que ces augmentations sont justifiées.
«Leur travail a évolué. Ça prend des gestionnaires chevronnés pour faire ça. Nous avons voulu ajuster leur salaire selon le marché», affirme Michel Lessard, directeur des relations de travail à l'AQCPE.
Hausses approuvées
Les ajustements salariaux sont fondés sur une étude de la firme d'actuaires AON, qui a comparé les salaires de dirigeants de CPE avec celui d'un directeur d'école primaire, d'un centre jeunesse, d'un centre de réadaptation et d'un carrefour jeunesse-emploi.
Le ministère de la Famille, qui a approuvé ces hausses de salaires, ne force cependant pas leur application.
Pour assurer la capacité de payer ces hausses salariales, le Ministère a accordé aux CPE un budget supplémentaire de 4,5 M$ pour les trois prochaines années.
«On savait qu'il y aurait des redressements de salaires très importants dans certains cas, mais il y avait une correction à faire», plaide Claire Gagnon, directrice des communications du Ministère.
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Ayoye mechant salaire. Pis nous autre on attend pendant que eux se graisse la patte.
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